Les Millennials (25-34 ans), les parents et les CSP+ sont surreprésentés parmi les consommateurs omnicanaux. Selon les données Iri, les ventes tous produits réalisées par les grandes surfaces alimentaires en drive en 2020 ont atteint 9,1 milliards d'euros.
Les clients des drives sont très largement de jeunes actifs parfaitement intégrés sur le marché du travail. Ils sont en effet âgés de 39 ans en moyenne, les deux tiers (68 %) ont entre 25 et 44 ans et la quasi-totalité (94 %) d'entre eux appartient à un foyer dont la personne de référence est un actif occupé.
Les inconvénients
Un choix de produits moins nombreux. En effet, les entrepôts de drive sont beaucoup plus petits qu'un supermarché classique et les produits qui ne sont pas en tête des ventes sont tout simplement introuvables dans les drives pour éviter les pertes.
D'autre part, le prix au drive peut parfois être jusqu'à 10 % plus cher qu'en magasin ! En effet, il compte le temps de sélection, de préparation et de chargement de la commande.
Enfin le drive permet une réduction des coûts liés à l'aménagement (théâtralisation, décoration…) ainsi qu'une économie sur la masse salariale (plus de ligne de caisse…). C'est aussi un nouveau service à proposer à ses clients qui permet de renforcer son image de marque, et ce même pour les plus petites entreprises.
Dans 71% des cas, le prix du drive est identique au prix en magasin. Il y a néanmoins des disparités par enseigne. Intermarché est le meilleur élève avec des prix parfaitement identiques en magasin et en drive dans près de 90% des cas.
L'avantage majeur de faire ses courses au drive est le gain de temps. Après avoir passé votre commande, les courses sont préparées en 2 heures et il ne reste plus qu'à aller les chercher, ouvrir le coffre et rentrer. Certaines enseignes précisent même les heures de fortes affluences, pour éviter les embouteillages.
Leclerc domine le classement des enseignes de grande distribution pour le drive, mais Carrefour signe une progression significative en 2021.
Et le grand gagnant se nomme E.
Suivent Cora (370 euros), Carrefour (372 euros) et Auchan (381 euros). La palme de la grande surface la plus chère est décernée à Casino, qui arrive bon dernier avec un panier moyen s'élevant à 408 euros, soit 40 euros plus cher que E. Leclerc.
La première place revient à E. Leclerc, qui est le moins cher, affiche un prix de 348 euros pour un panier moyen contenant 98 produits courants. En deuxième position, nous trouvons Intermarché avec un prix de 356 euros pour les mêmes produits. Colruyt occupe la troisième place avec son offre panier de 363 euros.
Compléter ses courses
Vous pouvez garder le drive pour les produits de base et vous rendre en magasin physiquement si vous avez besoin de choisir certains produits comme les fruits et légumes par exemple. Comme le drive se situe le plus souvent sur le parking du magasin, vous gagnerez quand même du temps.
Muni d'un ordinateur, d'une tablette ou d'un téléphone mobile, chaque consommateur peut devenir un cyber-client de son magasin en trois clics. Ce circuit de distribution où les consommateurs viennent récupérer leurs courses commandées sur internet, s'est développé ces dernières années.
Comment récupérer ses courses au drive? Rendez-vous en voiture à l'adresse du drive, identifiez-vous avec votre carte de fidélité et attendez qu'un employé remplisse votre coffre avec les courses commandées. La plupart du temps, il est demandé de restituer les sacs fournis lors de la dernière commande.
D'après l'étude, le profil du consommateur omnicanal en grande distribution se dessine ainsi : Autant d'hommes que de femmes : la parité est respectée parmi les responsables de courses omnicanaux (plus encore que chez la moyenne des Français).
Ils se rendent principalement en grandes surfaces (supermarché́ à 60% et hypermarché à 58%), cependant ils diversifient leurs lieux d'achat dans les commerces de bouche (30%), les magasins de proximité et les superettes (29%), les magasins de produits Bio (18%). Combien de temps ?
Par rapport à la population française, les e-consommateurs (de produits alimentaires ou non) sont plutôt une cible pressée, qui doit jongler entre vie de famille et vie professionnelle, d'où un besoin de flexibilité : • Agés de 18 à 49 ans, • Ayant des enfants de moins de 18 ans, • Actifs : Cadres, professions ...
Le point fort de Lidl est que l'enseigne communique beaucoup sur les bas prix. Un autre magasin qui communique un peu moins, propose vraisemblablement des prix bien plus alléchants que chez le géant allemand. C'est Leclerc qui obtient la toute première place de ce classement.
Leclerc, le supermarché le moins cher. Pour les enquêteurs de l'UFC-Que Choisir, "le" supermarché à privilégier pour faire des économies, c'est E. Leclerc : en moyenne, un Caddie contenant 98 produits "de tous les jours" coûte 348 euros, contre 356 euros pour Intermarché et 365 euros pour Système U.
Faire ses courses en ligne : les inconvénients
Mais faire ses courses en ligne peut parfois coûter cher. En moyenne, les prix augmentent de 10 % afin de contribuer à ce service personnalisé.
Et la grande gagnante est...
L'association a donc concocté un panier de produits communs à tous ces magasins, et son prix moyen s'est élevé à 366 euros, tous supermarchés confondus. Et selon ses calculs, l'enseigne la moins chère de France est... E. Leclerc !
L'enseigne la moins chère en France
Selon l'étude de Que choisir de 2018, c'est Leclerc, qui garde la première place avec un coût moyen du panier à 342€. Suivi par Carrefour Drive qui arrive en deuxième position avec un panier à 349€. Monoprix occuper la fin du classement avec un panier qui monte à 437€.
Pour ce faire, il est conseillé de choisir un créneau du soir afin de pouvoir passer rapidement à la caisse. Le drive permet également de faire des économies. Puisque le client n'a pas besoin de passer de rayon en rayon, il achète seulement ce dont il a besoin. Il est moins tenté par les nouveautés et les promotions.
Avec E. Leclerc DRIVE et E. Leclerc RELAIS, le service est gratuit !
Pour faire ses courses en toute tranquillité, mieux vaut choisir le mardi. C'est en effet le jour de la semaine où l'affluence est la plus faible, et donc celui où les caisses des commerçants se remplissent le moins.