`Omar fut poignardé à plusieurs reprises le 3 novembre 644 dans la mosquée de Médine pendant la prière du fajr par un esclave persan zoroastrien nommé Fayroûz et surnommé Aboû Lou'lou'a. Il mourut trois jours plus tard à la suite de ses blessures.
La mort brutale du calife Omar, à 55 ans, compromet les rapides succès des musulmans. En l'absence de successeur désigné, les antagonismes familiaux se réveillent et déchirent la communauté. C'est finalement un gendre du prophète, du nom d'Othman, qui succède au calife assassiné.
'Umar ibn al-Khattâb, un marchand Mecquois qurayshite [1] lettré, se convertit précocement à l'islam après l'avoir combattu pendant quelques années : en 616 ou 617, c'est-à-dire au moins cinq ans avant l'Hégire, il devient le compagnon de Muhammad qu'il accompagnera à Médine.
Les califes « bien guidés » (rashidoun) sont les quatre premières personnes qui prennent la succession de Muhammad à la tête de la communauté des musulmans après sa mort. Ils ont pour noms Abou Bakr (632-634), Omar (634-644), Othman (644-656), et Ali (656-661). Le terme « calife » lui-même signifie « successeur ».
[1] Abû Bakr succède à Mahomet dans l'exercice de ses charges administratives, militaires et politiques ; mais la mort du « Sceau des Prophètes » met fin à l'ambition prophétique, et le calife n'est pas, en théorie, un représentant de Dieu ni du Prophète lui-même.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
C'est ainsi que Bilal Ibn Rabah devint Bilal Al-Habashi, le premier muezzin de l'islam.
Abu Hafsa ibn al-Khattab Umar I. er
634 Umar Ier, deuxième calife des musulmans.
La Brigade al-Farouq (en arabe : كتائب الفاروق), également orthographiée Farooq et Farook, était l'une des unités les plus importantes de l'Armée syrienne libre, impliquée dans la guerre civile syrienne.
Pour les sunnites, la fonction est élective. Les chiites pensent à l'inverse que, si un calife doit être choisi, il devra l'être selon le principe de l'imamat. L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est autre que le Mahdi.
Décidés à venger leurs morts, les kharijites firent assassiner Ali alors qu'il se prosternait pendant la prière de Al-Fajr (prière du lever de soleil) par Abd-al-Rahman ibn Muljam. Ali est également décédé à environ 63 ans, comme le prophète et ses principaux compagnons.
L'histoire du califat regroupe, dans un premier temps, les quatre premiers califes, Abu Bakr (632-634), Omar (634-644), Othmân (644-656) et Ali (656-661), sous la désignation de califes « Bien guidés » ou « orthodoxes ».
Omar Sharif a été enterré au Caire.
Mahomet s'éteint à Médine le 8 juin 632 (le 13 du mois de Rabi' premier, selon le calendrier arabe). Celui qui va apparaître plus tard comme le Prophète de l'islam décède suite à une fièvre douloureuse et une longue maladie, peut-être consécutive à un empoisonnement. Il a environ 63 ans.
A l'origine, le calife détient les pouvoirs politique, religieux et militaire, mais il est, aux IXe et Xe siècles, dépossédé de ces prérogatives. A partir du XVIIe siècle, le sultan ottoman est assimilé au calife des musulmans.
La notion de walaya en témoigne : elle désigne aussi bien l'« amitié » ou la « proximité » entre Dieu et l'imam que la fidélité du croyant à l'imam – d'où la forme chiite de la profession de foi musulmane : « Il n'y a de dieu que Dieu, Muhammad est l'Envoyé de Dieu, et Ali est l'Ami (wali) de Dieu. » Reconnaître l'imam ...
Un hâfiz (en arabe : حافِظ [ḥāfiẓ], gardien ; conservateur, pl. حُفاظ [ḥuffāẓ], variante Hafez, Hafiza au féminin) est une personne qui connaît le Coran par cœur et qui souvent aussi en récite au moins des parties à des occasions précises. On estime le nombre de hâfiz à 10 millions dans le monde.