En son sens premier, la Torah désigne le Pentateuque, dont la tradition juive attribue la rédaction à Moïse, inspiré par Dieu. Le Talmud l'appellera plus tard Torah chébiketav, la « Torah-qui-est-par-écrit ». Elle comprend des commandements (la tradition en compte 613) et de multiples récits.
Le texte massorétique de la Torah est considéré par la tradition comme assemblé au IV e siècle, mais les plus anciens manuscrits complets (ou presque complets) sont le Codex d'Alep (vers 920) et le Codex de Léningrad (1008).
La tradition attribue la rédaction de ce Talmud à Rav Mouna et Rav Yossi en 350. Il fut probablement achevé vers la fin du IV e siècle, mais les rédacteurs qui le menèrent à sa forme actuelle ne peuvent être connus avec certitude.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Nous avons coutume de résumer le livre sacré des juifs à la Torah, au point parfois d'en oublier que, depuis plus de 3000 ans, le texte de référence du judaïsme est la Bible, au sens premier du terme.
En gros, la Torah serait née de la fusion - en plusieurs étapes - de deux grandes sources bien distinctes: l'écriture «yahviste» en cours au royaume de David, au Xe siècle avant Jésus-Christ, et l'écriture sacerdotale «élohiste», remontant au VIIIe siècle avant l'ère chrétienne.
Le Rig-Véda, collection d'hymnes de l'Inde antique composés en sanskrit védique entre 1500 et 900 av. J. -C. est probablement le plus ancien texte religieux toujours utilisé.
Pour les Évangiles, le Codex Sinaiticus est considéré, après le Codex Vaticanus, comme la seconde version la plus fiable ; pour les Actes des Apôtres, il est l'égal du Codex Vaticanus ; pour les Épîtres, le Codex Sinaiticus est la meilleure version.
Principal recueil des commentaires de la Torah. Dans le judaïsme, le Talmud (la Loi orale) est le recueil principal des commentaires de la Torah (la Loi écrite), dont il est à la fois l'interprétation juridique (la Halaka) et l'interprétation éthique et homilétique (la Aggada).
Aujourd'hui, des parties du manuscrit sont conservées dans quatre institutions : La bibliothèque universitaire de Leipzig en Allemagne, la bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg , le monastère de Sainte-Catherine au Sinaï et la British Library , où la plus grande partie du manuscrit (347 folios) est ...
Le Midrash ha-Gadol ou « Grand Midrash » est une anthologie de midrashim du XIII e siècle, tirée de la littérature rabbinique et rassemblée par le rabbin David ben Aaron d'Aden (Yémen).
La Torah comprend 613 commandements, qui sont tous énoncés explicitement par Dieu. La tradition talmudique les considère comme découlant du Décalogue. Cette législation est complétée par les interprétations que les rabbins en donnent (Mishna et Talmud).
Rachi lit les deux premiers versets de Genèse de la façon suivante : « Lorsque Dieu commença à créer, la terre était informe et vide, la ténèbre était à la face de l'abîme, et le souffle de Dieu planait à la face des eaux ; Gersonide lit de même les 3 premiers versets de Genèse comme une seule phrase.
L'Ancien Testament a été écrit presque entièrement en hébreu, mais aussi en araméen et en grec, sans doute entre le 7e et le 2e siècle avant J. -C. La Bible juive est composée de trois textes : la Torah, qui signifie la Loi, Neviim, ou les Prophètes, et enfin Ketouvim, les Écrits.
Le nom de la lettre signifie « maison » dans l'ensemble des langues sémitiques (hébreu: bayiṯ, arabe bayt, akkadien bītu, bētu, phénicien byt etc.) et provient du *bayt- proto-sémitique. Le beth semble dériver d'un pictogramme de la période du Bronze moyen, représentant une maison par acrophonie.
Nous montrons par exemple une page de la Torah où l'hébreu est entouré d'un côté du targum, sa traduction en araméen, langue véhiculaire, de communication, et de l'autre d'un commentaire du texte. L'hébreu est premier, mais la Torah s'ouvre d'emblée sur une pluralité de langues et d'interprétations.
La Halakhah et la Aggadah
La Torah comporte deux catégories de textes totalement imbriquées l'une dans l'autre.
Ses rouleaux, pieusement conservés dans le tabernacle de la synagogue, sont l'un des symboles les plus importants du judaisme.
Depuis Philon, les Juifs d'Alexandrie donnèrent le nom de Pentateuque (penta : « cinq » ; teuchè : « étuis » pour rouleau de papyrus) aux cinq premiers livres de la Bible. Les Juifs parlent de la Torah, enseignement ou Loi, et les cinq livres sont chacun un « cinquième » de la Loi.
Il n'y a pas de livre plus traduit et plus répandu que la Bible*. Prodigieuse fortune pour les textes sacrés et les chroniques d'un peuple peu nombreux qui, quatre cents ans av. J. -C., était établi à l'intérieur de la Palestine et en Babylonie.
Et le livre le plus influent, quel est-il ? Pour 26% des répondants, c'est L'origine des espèces de Charles Darwin, ce livre publié – de façon controversée – en 1859 qui a marqué une révolution intellectuelle majeure en proposant une théorie de la « mutabilité progressive » et de la « sélection naturelle ».
La Bible, livre saint des chrétiens, est même inscrite dans le livre des records comme le livre le plus lu du monde et le plus populaire. D'après le Guinness World Records, plus de 5 milliards d'exemplaires ont été vendus dans le monde.
Jean Bottero nous livre un ouvrage brillant sur la plus ancienne religion connue de l'humanité au travers de ses lettres : la religion sumérienne. Il sait éclairer de son érudition et de ses connaissances cette ancienne civilisation mésopotamienne, tout en la rendant accessible au commun des mortels.
D'après la tradition juive, ces livres furent révélés à Moïse par Dieu, dont une partie sur le mont Sinaï.
Le Coran est l'un de ces livres, mais aussi les feuillets d'Abraham, la Torah (appelé Tawrat), le livre des Psaumes (appelé Zabur) et l'Évangile (l'Injil).