Cette notion a été introduite par SIDGWICK en 1887 puis a été précisée par VINER en 1931. Nous pouvons établir une typologie des externalités en fonction des effets écono- miques et de l'acte économique.
L'économie du bien-être et les externalités (1946)
Pigou est le père de l'économie du bien-être. Ce champ de l'économie étudie les conditions dans lesquelles on peut assurer le maximum de satisfaction aux individus qui composent la société.
La présence d'externalités
Une première défaillance du marché provient du fait que certaines productions ou consommations génèrent des effets externes (ou externalités). L'externalité peut être positive, si l'effet produit est une amélioration du bien-être, négative dans le cas contraire.
Les externalités positives (ou économies externes) désignent les situations où un acteur rend un service économique aux tiers sans être récompensé ; Les externalités négatives (ou déséconomies externes) désignent les situations où un acteur défavorise économiquement des tiers sans compenser le dommage.
On parle d'externalité lorsque l'activité de consommation ou de production d'un agent ou d'une entreprise génère une influence sur le bien-être d'un(e) autre sans que cette interaction ne soit l'objet d'une transaction économique.
Enfin, même s'il s'étend actuellement à la valorisation, polémique, des services écosystémiques, le champ d'application des externalités se limite à quelques domaines environnementaux : climat, pollutions, et autres dégradations environnementales, laissant de côté la question sociale dès lors que celle-ci touche à des ...
Les instruments à la disposition des pouvoirs publics pour diminuer les inefficacités dues aux externalités peuvent être classés en trois catégories : la réglementation, les incitations économiques et la création de marchés.
On appelle externalités, ou effets externes, les transferts de valeur sans compensation monétaire qui dépendent des choix d'autres producteurs (effets externes de production) ou d'autres individus (effets externes de consommation).
Une externalité désigne une situation o`u un agent économique influe indirectement sur la situation d'autres agents, sans qu'ils n'aient été consultés et touchent une quelconque indemnisation. Cette notion a été introduite par SIDGWICK en 1887 puis a été précisée par VINER en 1931.
Situation économique dans laquelle l'action d'une personne ou d'une chose a une influence directe, positive ou négative, sur une autre personne sans que cette dernière n'ait un lien avec l'action d'origine.
Une externalité présente ainsi deux traits caractéristiques. D'une part, elle concerne un effet secondaire, une retombée extérieure d'une activité principale de production ou de consommation. D'autre part, l'interaction entre l'émetteur et le récepteur de cet effet ne s'accompagne d'aucune contrepartie marchande.
Situation dans laquelle un agent économique profite des effets positifs d'une activité économique sans en payer le prix. La consommation des spectateurs d'un match de foot dans une ville a des retombées sur les hôtels, les transports, les restaurants.
Situation dans laquelle un agent économique provoque par son activité des effets négatifs sur la société. Exemple : la pollution d'une usine, qui inflige une nuisance à un lieu, un agriculteur qui utilise des néonicotinoïdes qui tuent les abeilles.
Si du fait de la transaction entre A et B, l'agent C voit augmenter son bien-être, sa richesse, ses possibilités d'action, de connaissance, s'améliorer son environnement, on dit qu'il y a création d'externalité positive.
Les externalités font partie de ce que les économistes appellent « les défaillances du marché ». En effet, en présence d'externalités, la poursuite des intérêts personnels des acteurs ne conduit pas à l'équilibre de marché, ni à la maximisation du bien-être collectif.
Une taxe pigouvienne est une taxe payée par le pollueur par unité de pollution produite, égale au coût du dommage environnemental provoqué.
Les externalités peuvent être positives ou négatives. Elles constituent une défaillance du marché, car les agents économiques ne sont pas incités à prendre en compte les conséquences de leurs activités sur le bien-être des autres agents économiques.
réduction de la production ou de la consommation ; modification de l'utilisation des facteurs de production (moins d'énergie et plus de capital par exemple, ou moins d'engrais et plus de travail) ; changement de technologie de production au profit d'une technologie moins émettrice, plus propre.
Les pollutions constituent ce que les économistes appellent des « externalités négatives » ou des « effets externes négatifs » : des actions réalisées par des agents économiques ayant un coût pour d'autres agents, qui ne peuvent pas en obtenir réparation.
En économie, on parle d'externalité ou d'effet externe lorsque la production ou la consommation d'un agent économique – une entreprise ou un individu – génère un impact positif ou négatif sur le bien-être d'autres agents économiques sans qu'il y ait transaction ou contrepartie financière.
La présence d'effets externes, l'existence de biens communs et de biens collectifs, les asymétries d'information sont ainsi des situations dans lesquelles le marché est défaillant. Dans ces cas, les pouvoirs publics peuvent être amenés à intervenir afin de corriger et de pallier ces défaillances.
Plus précisément, une externalité survient lorsque les coûts et/ou les bénéfices provenant d'une activité économique ne sont, selon le cas, ni assumés par, ni ne bénéficient aux personnes impliquées dans cette activité. Une externalité ainsi entendue peut être positive ou négative.
La pollution est un exemple classique d'externalité négative, spécifique en ce sens qu'elle va, plus précisément, faire intervenir un processus biologique, chimique ou physique dégradant l'environnement de telle manière qu'il crée une nuisance pour l'homme.
Plusieurs phénomènes sont à l'origine de défaillances du marché : les externalités (positives ou négatives), les biens non excluables (biens collectifs et biens communs), ainsi que les asymétries d'information, qui mènent à des situations d'aléa moral ou de sélection adverse.
Ils cherchent à maximiser leur profit en comparant leur coût total qui est privé – supporté par la seule entreprise – par rapport à leur recette privée (prix du transport multiplié par les quantité vendues).