La construction du bunker, qui va durer jusqu'en octobre 1941, est confiée à l'entreprise du bâtiment allemande Hanbuch & Sohn, sous-traitante de l'Organisation Todt.
( XX e siècle) De l'allemand Bunker , lui-même emprunté, au XIX e siècle, à l'anglais bunker au sens de « entrepôt à charbon dans une usine, soute à charbon dans un navire. » → voir bunk, « banquette dans un bateau où s'allongent les marins pour dormir » bunker, « soute où dorment les marins » puis « soute » puis « ...
Pour construire, par exemple les 450 blockhaus de la Festung du Havre, les entreprises locales (Thireau-Morel, Société Française des travaux routiers) travaillent en sous-traitance des sociétés allemandes Brandt, Rittmann ou Stohr.
Les fondations du bunker sont coulées jusqu'au niveau du sol de l'ouvrage, lorsque la plus grande partie des fers à béton est mise en place. Par la suite, les coffrages intérieurs sont posés sur ce radier en même temps que toutes les tuyauteries de ventilation, d'évacuation, de câblages électriques etc ...
En français, blockhaus est devenu un terme générique comme bunker ou casemate et désigne désormais tout type d'ouvrage militaire bétonné, à priori isolé ou de petite dimension. Son équivalent strict est tout simplement bloc . La casemate est appelée bunker principalement dans les pays anglo-saxons.
Stratégie connue sous le nom de « Réduit national », les bunkers ont été construits pour servir de cachettes au gouvernement et aux commandants de l'armée en cas d'invasion. Ces salles de guerre caverneuses, utilisées jusqu'à la fin du 20e siècle, étaient le dernier espoir de survie du pays.
La France compte aujourd'hui environ 400 bunkers privés, un chiffre loin d'égaler celui de l'Allemagne, de la Norvège ou encore de la Suisse. Et ce, malgré les 56 réacteurs nucléaires que compte aujourd'hui la France.
Les Alliés ont choisi la Normandie notamment car cet endroit était peu défendu. Les plages devaient aussi être longues pour pouvoir débarquer un grand nombre de soldats et d'équipements. Le commandant de cette opération est le général Eisenhower.
Ligne de fortifications construite par les Allemands entre 1936 et 1940 sur la frontière occidentale du Reich de Clèves à Bâle.
La Suisse compte aujourd'hui un peu plus de 300.000 bunkers capables d'accueillir 9 millions de personnes, soit plus que sa population. Même les nouveaux immeubles en prévoient, comme c'est le cas à Vérossaz, 600 habitants.
L'Islande. Située à plus de 1 700 kilomètres du continent européen, l'Islande se révèle être l'un des endroits les plus sûrs en cas de guerre civile ou mondiale. L'indice de paix globale établi en 2016 la place en tête du classement.
Plus précisément, le bunker en question se situerait dans les montagnes de l'Altaï, en Mongolie donc, et il a été conçu pour se protéger en cas d'une guerre nucléaire, affirme le politologue Valery Solovey au site.
Bunker désigne une casemate, une construction dans laquelle les militaires, les soldats peuvent se réfugier en cas d'attaque.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
À Omaha, c'est l'enfer. La première vague est fauchée à 90% par les mitrailleuses et les canons de 75 des défenses allemandes qui surplombent la plage. Avant 9 heures, près de 10.000 hommes ont débarqué, mais 3500 sont déjà hors de combat, tués ou blessés.
On parle de Jour J depuis le débarquement des Alliés en 1944 en Normandie. C'est une traduction du D Day des Américains pour qualifier ce jour.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Depuis 1945, plus de 2 000 essais ont eu lieu, dont plus de 1 100 par les États-Unis et plus de 700 par l'Union soviétique. Sur ce total, environ 500 ont eu lieu dans l'atmosphère, plus de 1 500 sous terre, dix-sept à très haute altitude et quatre sous la mer.
Au début des années 30, les autorités parisiennes ont décidé d'aménager 40 000 abris souterrains pour protéger la population en cas de besoin. Aujourd'hui, on trouve encore de nombreux bunkers inutilisés dans les souterrains de la ville, sous la Tour Eiffel, sous la Gare de l'Est ou encore l'Hôtel de Ville.
Comment ils ont fait pour détruire les autres bunkers ? À Mangin, en 2005, c'est la méthode du tir hydraulique qui avait été retenue. Il s'agissait d'injecter de l'eau à l'intérieur du bunker et de poser des charges explosives. Dans ce cas, une déflagration se produit.
Albert Speer, jeune architecte de 30 ans et favori d'Hitler, se vit alors confier l'édification du Mur. L'Organisation Todt, sous sa direction, fit d'abord appel à 200 grandes firmes allemandes, comme siemens.