Adolphe Thiers (1797-1877), homme d'Etat et historien français. Adolphe Thiers réprimant la Commune.
La Commune de Paris est écrasée par l'armée de la IIIe République durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871.
Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la « Commune ».
Il est appelé « Commune », en souvenir de la Commune qui a renversé le roi Louis XVI en 1792. Symbole de l'insurrection, le drapeau rouge flotte partout dans la ville. Face à la prise de pouvoir de l'extrême-gauche révolutionnaire, patrons et bourgeois quittent la capitale.
Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 (26 germinal an V ) à Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d'État français.
Le 28 mars 1871, la Commune prend place à l'Hôtel de ville et s'organise. L'objectif principal est de renforcer la République. Mais des désaccords naissent rapidement entre communards.
Insurrection à Paris : début de la Commune. Durement éprouvé par le conflit franco-prussien et quatre mois de siège, Paris s'insurge contre le gouvernement dirigé par Adolphe Thiers le 18 mars 1871.
Ils échouent en raison de leurs divisions et du retour en force des gardes nationaux des "bons arrondissements" qui délivrent les membres du gouvernement.
Les Parisiens, essentiellement ouvriers, artisans et professions libérales, se soulèvent contre le gouvernement d'Adolphe Thiers qui veut désarmer la Garde nationale, et empêchent l'enlèvement des canons de la Garde nationale ; le gouvernement quitte Paris pour Versailles.
Les communards veulent une république fédéraliste, démocratique et sociale avec une autonomie absolue des communes de France, ainsi qu'une séparation de l'Église et de l'État.
Ils proclament la Commune de Paris, et un gouvernement révolutionnaire est mis en place. Parmi les insurgés, se trouvent des femmes dont Clémence-Louise Michel, dite Louise Michel, institutrice dans le quartier pauvre de Montmartre. Elle est une figure féminine et radicale de la Commune.
La Commune de Paris est écrasée durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871, pendant laquelle près de 20 000 Communards trouvent la mort. Les survivants sont souvent déportés. Une loi d'amnistie est votée en 1880. La Commune entre dans l'histoire et y laisse sa trace.
Louise Michel assure des rôles traditionnellement féminins : institutrice, infirmière. Elle est aussi soldat contre les Versaillais, de la prise des canons de Montmartre le 18 mars aux combats durant la Semaine sanglante.
Le soulèvement du 18 mars 1871 est la riposte des révolutionnaires parisiens à la décision du gouvernement d'Adolphe Thiers de leur retirer leurs armes et leurs canons. En 24 h , le gouvernement et les troupes régulières se replient sur Versailles et abandonnent la capitale aux insurgés.
Les causes de la guerre sont liées à l'unification allemande : vainqueurs de l'Autriche à Sadowa en 1866, les Prussiens dirigés par Otto von Bismarck créent la Confédération de l'Allemagne du Nord que préside le roi de Prusse Guillaume Ier.
Le livre Histoire de la Commune de 1871 est un ouvrage historique de Prosper-Olivier Lissagaray. Édité en 1876 à Bruxelles par Henry Kistemaeckers, il traite de la Commune de Paris, des autres Communes de 1871, puis de la « grande mitraille » des communards.
Une commune est juridiquement une collectivité locale gérée de manière autonome par un Maire et un certain nombre d'adjoints et de conseillers municipaux.
Une organisation unique sur le territoire
Depuis la loi municipale de 1884, elles sont gérées par le conseil municipal (dénommé corps municipal à l'origine) et par le maire. Le conseil municipal est élu au suffrage universel direct, le maire est élu par et parmi le conseil municipal.
Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, a conduit les destinées de la France pendant près de deux décennies, du coup d'État de 1851 à la défaite de 1870, durant une période qualifiée de Second Empire (le premier Empire étant celui fondé par son oncle).
Le quinquennat entre en vigueur à l'occasion de l'élection présidentielle de 2002 : il se substitue ainsi au septennat et Jacques Chirac devient ainsi le premier président de la République à effectuer un quinquennat (2002-2007) qui sera limité à deux mandats consécutifs en 2008.