Vous devez être : veuf ou veuve. et ne pas vivre en couple (remariage, concubinage, Pacs)
Conditions de l'allocation veuvage
La seule condition concernant le conjoint décédé est que celui-ci ait cotisé au moins 3 mois, de façon continue ou non, à l'assurance vieillesse l'année précédant son décès.
La pension de vieillesse de veuve ou de veuf se substitue à la pension d'invalidité de veuve ou de veuf versée par l'Assurance Maladie. Elle est attribuée dès que vous atteignez 55 ans par votre caisse de retraite.
Si vous déposez votre dossier dans les 12 mois suivant le décès, le point de départ de votre allocation de veuvage peut être fixé le 1er jour du mois du décès de votre conjoint. Passé ce délai, il est fixé le 1er jour du mois de votre demande.
Quels sont les droits du conjoint en cas de décès ? Lorsque votre conjoint retraité décède, vous pouvez, suivant votre situation, avoir droit à une allocation veuvage ou à la réversion d'une partie des pensions de retraite que percevait le défunt.
Au décès de votre conjoint(e), vous pouvez prétendre à toucher une partie de sa retraite. Cette pension de réversion peut se cumuler avec votre propre retraite sous certaines conditions.
Personne décédée avec conjointe ou conjoint
Si la personne décède après avoir pris sa retraite, sa conjointe ou son conjoint a droit à une rente de conjoint survivant, qui lui est versée pour le restant de sa vie.
La pension de réversion correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l'assuré décédé (salarié ou fonctionnaire). Elle est versée, si certaines conditions sont remplies, à l'époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire).
La pension de réversion est seulement réservée aux époux et ex-époux. En cas de mariages successifs, conjoint survivant et ex-conjoint(s) divorcé(s) se partagent la pension de réversion, proportionnellement à la durée de chaque mariage (peut varier suivant la caisse de retraite concernée).
Il existe 3 façons de cotiser pour sa retraite sans jamais avoir travaillé : Demander à être rattaché(e) à l'assurance vieillesse des parents au foyer, si vous êtes femme au foyer par exemple ; Vous inscrire au chômage pour valider jusqu'à 6 trimestres retraite ; Cotiser volontairement à l'assurance retraite.
Dans tous les régimes de retraite, la réversion n'est possible que quand le survivant a été marié au défunt : le Pacs et le concubinage n'y donnent pas droit.
Calcul pension réversion 2022 : Montant minimum et maximum
Elle est versée mensuellement. Si le conjoint décédé (ou ex-conjoint) a cotisé au moins 15 ans (soit 60 trimestres) au régime général, le montant de votre pension de réversion est au minimum de 294,23 euros par mois (3.530,79 euros par an).
Oui, en tant que conjoint survivant divorcé, vous pouvez bénéficier de la pension de réversion de votre ex-conjoint, sous réserve de remplir les conditions d'attribution, qui varient selon le ou les régimes de retraite auxquels votre conjoint était affilié.
Selon la situation et sous conditions de ressources, différents organismes peuvent apporter un soutien financier : La CAF, la Sécurité sociale ou encore la CCAS peuvent vous aider à régler des frais funéraires. La CPAM peut verser un capital décès au conjoint, enfants ou parents.
Pour que la réversion fonctionne, le survivant doit avoir été marié avec l'assuré. Il n'existe aucune durée minimale de mariage requise. En outre, même en cas de remariage, le droit à la pension est conservé. En revanche, le survivant doit remplir quelques conditions relatives notamment à son âge ainsi que ses revenus.
Vous devez avoir été marié(e) avec la personne décédée. La durée du mariage n'est pas prise en considération. Vous pouvez demander la pension de réversion même si vous vivez de nouveau en couple : Mariage, Pacs ou concubinage (union libre) après le décès.
Réponse. Oui, bien que vous n'ayez été mariés que 5 ans, vous avez droit à l'intégralité de la pension de réversion, sous réserve de remplir les conditions d'attribution, qui varient selon le ou les régimes de retraite auxquels votre conjoint était affilié.
Cas particulier des conjoints violents
Depuis décembre 2019, les conjoints violents perdent le droit de réversion ainsi que du droit d'hériter du défunt. L'arrêt se fait dès que l'organisme de retraite est informé de la condamnation.
Si la personne décédée était mariée ou en union civile, la rente de conjoint survivant est versée à son conjoint s'il n'y a pas eu de séparation légale. Si le décès survient dans la première année du mariage ou de l'union civile, certaines règles s'appliquent.
Quel est le montant de l'allocation de veuvage et quelles sont les conditions pour en bénéficier ? Le montant net de cette allocation est de 632,19 € par mois au 1er janvier 2022 et peut être réduit selon les ressources du conjoint survivant.
La prestation de décès accordée en vertu du Régime de rentes du Québec est un montant unique pouvant atteindre un maximum de 2 500 $ et est imposable. Elle est versée si la personne décédée avait suffisamment cotisé au Régime de rentes du Québec.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
L'allocation de réversion Agirc-Arrco représente 60% des droits du salarié ou du retraité décédé. S'il existe un conjoint et/ou un ou plusieurs ex-conjoints vivants et non remariés, la réversion est calculée en fonction de la durée de chaque mariage. Chaque ayant-droit obtient alors une fraction de la réversion.
Une seule demande de pension de réversion est à formuler. Le conjoint doit déposer l'imprimé unique de demande de réversion auprès du dernier régime d'affiliation du conjoint décédé. Cet organisme transmettra ensuite les informations aux autres régimes concernés.
Les couples âgés divorcent souvent pour les mêmes raisons que les plus jeunes : infidélité, éloignement émotionnel, ennui, problèmes d'argent, désir de profiter d'une plus grande indépendance… Le divorce des seniors est également motivé par des facteurs liés aux changements intervenant dans la vie post-professionnelle.