Les origines de l'alphabet
Ce sont les phéniciens installés dans l'actuel Liban qui ont conçu les lettres du premier alphabet, au XIIIe siècle av. J.
L'alphabet phénicien suivait probablement un classement basé sur le sens des lettres (classement dit "sémantique"), dans un ordre qui facilitait l'apprentissage : le "A" (premier son du mot "aleph" qui signifie "boeuf") était suivi du "B" (premier son du mot "beth" qui signifie "maison"), car les boeufs étaient autour ...
Ce sont les phéniciens qui sont à l'origine de l'alphabet que nous utilisons en français. Notre alphabet est l'alphabet latin qui est un mélange des écritures sémite, grecque et étrusque.
Dans ce sens strict, c'est l'alphabet grec, issu du phénicien, qui serait le premier alphabet. L'alphabet latin, le plus largement employé de nos jours, provient directement du grec (via Cumes et les étrusques).
C'est au grammairien lyonnais Meigret, qui publia en 1542 un Traité de l'écriture française, et qui avait en vue une notation phonétique plus exacte, qu'on attribue la distinction de l'i et du j.
La lettre A tire probablement son origine de l'alphabet linéaire protosinaïtique, un alphabet utilisé dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, lui-même dérivé des hiéroglyphes égyptiens ; le son, [ʔ] (coup de glotte), était alors représenté par une tête de bœuf stylisée.
La cédille n'est pas une lettre, mais un signe diacritique. Il s'agit, à l'origine, d'un petit z souscrit. Le nom vient du diminutif de zeda en castillan, de zeta en latin et dzêta. Le mot zedilla qui a été réformé en cedilla désignait le signe ou la lettre qui en était affectée.
Dans l'alphabet, quelles sont les lettres les plus vieilles ? A et G (âgé) !
Inversement, les îles Salomon utilisent l'alphabet le plus court du monde, avec seulement 11 lettres. En français, notre système d'écriture compte 26 lettres "fondamentales" mais utilise aussi des signes diacritiques comme les accents ou la cédille.
L'alphabet latin est une évolution de l'alphabet étrusque qui, lui-même, vient du grec. On ne connaît pas l'origine des Étrusques. Hérodote les faisait venir d'Asie Mineure, mais cette hypothèse n'a pas été confirmée par l'archéologie.
Le symbole graphique « A » représenterait une tête de taureau (museau et cornes) stylisée et inversée. Le son du début du mot « taureau », « aleph » dans la langue des cananéens/phéniciens, aurait été attribué au signe graphique « A ».
Bien que l'étymologie du mot alphabet vient du grec (alpha et bêta correspondantes aux premières lettres de l'alphabet), ce sont les Phéniciens qui transmirent aux Grecs ce savoir afin qu'ils puissent transcrire leur propre langue.
L'écriture a été inventée à Sumer. Ce pays se situe entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, là où se trouve aujourd'hui l'Irak. Vers 3300 avant Jésus-Christ, les Sumériens utilisaient des petits dessins, les pictogrammes.
Dans la mythologie, c'est le prince phénicien Cadmos qui aurait introduit son alphabet, après avoir arpenté la Grèce à la recherche de sa sœur Europe, enlevée par Zeus. Après sa quête infructueuse, Cadmos aurait fondé la ville de Thèbes, en Grèce et aurait imposé l'utilisation de son alphabet.
La mise par écrit d'une langue vernaculaire
Les premières inscriptions en alphabet arabe, d'époque préislamique, ont été retrouvées en Syrie et de Jordanie et datent du Ve siècle. Elles furent réalisées sous la dynastie des Ghassanides, bien que ceux-ci aient utilisé la langue grecque dans des contextes officiels.
I.
L'alphabet français est composé au total de 26 lettres : a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y et z. Ce dernier est issu de l'alphabet latin moderne et ces lettres sont rangées dans l'ordre dit alphabétique.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, une 27e lettre figurait dans notre alphabet, après le Z. Il s'agissait du signe typographique &, que l'on appelle aujourd'hui esperluette ou « et commercial ». Dans le langage courant, le & était désigné comme le « ète ».
La phrase Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume est un pangramme (court énoncé utilisant toutes les lettres de l'alphabet). Sans être le plus ancien ni le plus court, c'est sans doute le plus célèbre des pangrammes en langue française.
L'alphabet turc contient les 29 lettres suivantes : Majuscules : A, B, C, Ç, D, E, F, G, Ğ, H, I, İ, J, K, L, M, N, O, Ö, P, R, S, Ş, T, U, Ü, V, Y, Z. Minuscules : a, b, c, ç, d, e, f, g, ğ, h, ı, i, j, k, l, m, n, o, ö, p, r, s, ş, t, u, ü, v, y, z.
La révolution des signes (Harf Devrimi en turc) est une réforme mise en œuvre le 1er novembre 1928 par Mustafa Kemal Atatürk pour remplacer l'alphabet arabe, en usage sous l'Empire ottoman pour transcrire le turc, par un alphabet spécifique dérivé de l'alphabet latin.
Elles ont été inventées en France sous le règne de Charlemagne (742-814). A cette époque, les moines chargés des archives, qui écrivaient en capitales jusque-là, ont dû trouver le moyen d'écrire de façon plus ramassée et mirent alors au point des lettres plus petites.
D'abord, pourquoi cette lettre est-elle dite « grecque » ? Tout simplement parce que le latin est allé l'emprunter à l'alphabet grec, pour représenter un son, le « u », dont il ne disposait pas.
Au temps des premiers écrits, dans l'Antiquité et au Moyen-Age), les hommes écrivaient à la main. Peu de gens savaient écrire et lire. En Egypte, les scribes écrivaient sur des feuilles de papyrus à l'aide d'un calame. Plus tard, au Moyen-Age, les moines ont écrit à la plume.