Voltaire, écrivain et philosophe français est souvent en effet considéré comme l'auteur de la formule.
Un événement néfaste à une personne est bénéfique à une autre. Et, plus cyniquement : d'une situation malheureuse pour les uns, les autres tirent partie et profit. Le proverbe est parfois utilisé en inversant les termes : le bonheur des uns fait le malheur des autres. Il garde le même cynisme.
L'une des plus grandes tristesses de l'existence humaine, c'est que les gens ne se contentent pas de se réjouir de la vie, mais trouvent leur bonheur dans le malheur des autres. Le malheur des autres ne nous intéresse que quand il nous renvoie au nôtre.
Selon lui, l'altruisme va sauver le monde! Altruisme : disposition à s'intéresser et à se dévouer à autrui, selon Le Petit Robert, qui consacre cinq lignes à ce mot plutôt récent (il date de 1830).
Le bonheur n'existe pas, [...]. La seule chose qui compte, c'est d'être heureux chaque jour. Cette phrase de Albert Espinosa contient 15 mots. Il s'agit d'une citation courte.
La thèse défendue par Schopenhauer est que le « bonheur » se trouve dans un juste milieu temporel : entre la naissance du désir et sa satisfaction doit s'écouler une durée moyenne, qui évite les extrêmes (durée trop longue ou durée trop courte).
Pour Kant, le bonheur est un concept indéterminé : chaque personne le définit selon ses préférences et ses goûts. On ne peut donc pas s'accorder sur une définition du bonheur. C'est un concept empirique, ce qui veut dire qu'il est défini en fonction de l'expérience de chacun.
Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum). La modernité (Schopenhauer, Camus, Sartre, Kant) est beaucoup plus pessimiste sur sa possibilité.
Être heureux est une expérience individuelle et humaine. C'est l'être humain qui connaît la félicité, pas l'animal. État stable et prolongé dans lequel on vit une insatisfaction totale, le malheur est l'opposé du bonheur. Il représente la situation fuite par chacun, que personne ne recherche volontairement.
L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître. Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne.
Il s'agit d'un ressenti tout à fait normal, souligne la psychologue clinicienne Miriam Kirmayer: «Il est parfaitement approprié de faire l'expérience à la fois du bonheur et de l'envie, de la fierté et de l'inquiétude vis-à-vis de notre propre avenir ou de nos objectifs.»
Certaines personnes provoquent en nous un sentiment d'émerveillement. Elles subissent des épreuves que nous n'aimerions pas vivre avec une sérénité qui dépasse tout entendement. Elles font face à ce qui leur arrive avec un regard qui traduit, certes, la souffrance mais également l'espérance, la vie.
Les personnes qui sont accro au malheur ont tendance à : Trouver des raisons d'être misérable quand la vie devient «trop belle». Préfèrer jouer le rôle de victime et blâmer les autres plutôt que d'assumer la responsabilité de ses choix.
Souhaiter du mal aux autres, nous impacte de façon négative, provoquant en nous des sensations de mal-être et du ressentiment. Souhaiter le malheur pour autrui ne rend personne pleinement heureux. Généralement, ce sont les individus se sentant mal qui espèrent que les autres se sentent encore plus mal.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.
Le bonheur est le bien suprême.
Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux. Il s'interroge donc sur le Bien, le principe et la cause de tous les biens particuliers, afin de déterminer si le bonheur est un don des dieux ou bien s'il est le fruit d'un apprentissage.
- de notre nature : d'un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l'autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution). 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé.
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”
“Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. ”
La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
Friedrich Nietzsche : « Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée. » Pour le philosophe allemand du XIXe siècle, la vie ne tend pas au bonheur.
Vivre heureux, vivre dans le bonheur signifie que l'on vit en état de pleine satisfaction. On se sent bien, on se sent libre, on se sent joyeux, on ressent un plaisir et bien-être inexplicable et on arbore durant toute la journée un sourire indécollable de notre visage !
La loi ne nous fait pas une obligation de faire le bonheur des autres. Par contre, d'un point de vue morale, il est nécessaire d'envisager ce que nous devons au sens strict aux autres. Mais faire du bonheur le contenu d'un devoir moral présente un aspect paradoxal.