Le Président peut-il déclarer la guerre sans l'accord du Parlement ? Non, l'alinéa 1 de l'article 35 de la Constitution dispose que "La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement".
Le 3 août 1914, c'est le choc : l'Allemagne déclare la guerre à la France. En fait, la guerre a commencé quelques semaines plus tôt, loin de la France, en Europe de l'est. En Autriche-Hongrie, l'héritier du trône est assassiné par un Bosniaque d'origine serbe. L'Autriche-Hongrie déclare alors la guerre à la Serbie.
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie.
L'assassinat par un étudiant bosniaque, le 28 juin 1914 à Sarajevo, de l'archiduc héritier François-Ferdinand d'Autriche fait office de détonateur. Le 28 juillet, l'Autriche-Hongrie, poussée par Guillaume II, qui lui a accordé dès le 15 juillet un véritable « chèque en blanc », déclare la guerre à la Serbie.
Ils craignaient la puissance défensive de la France (son immense armée et sa ligne Maginot) ainsi que le bloc que constituait l'alliance avec la Grande-Bretagne et son Empire. Ils considéraient que les forces armées allemandes n'étaient pas prêtes pour un conflit, qui, à leurs yeux, ne pouvait que durer.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
Le 1er septembre 1939, Adolf Hitler lance ses troupes contre la Pologne. Soixante-dix ans plus tard, des voix s'élèvent en Russie pour dire que la Pologne l'avait bien cherché. Et qu'elle est donc responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
Le Président du Conseil français Édouard Daladier et son ministre des affaires étrangères Georges Bonnet demandent au président de la République Albert Lebrun de déclarer à son tour la guerre au nom des engagements internationaux de la France (et sans consulter le Parlement). C'est chose faite à 17h.
La France a gagné la Première Guerre mondiale grâce à sa résilience, sa détermination mais aussi l'innovation et le principe de guerre totale. Le soldat français dispose d'un moral très haut, d'un commandement toujours à la recherche de la dernière innovation pour remporter la guerre et d'une nation prêt au sacrifice.
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
L'Angleterre et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Après l'invasion de la Pologne le 1ᵉᴿ septembre 1939, la Grande-Bretagne et la France manifestent leur intention de garantir les frontières polonaises.
Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, artisans des succès allemands sur le front oriental en 1914, consultant une carte avec le Kaiser Guillaume II (au centre), au quartier général allemand, en janvier 1917.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Ainsi, selon le think tank Institute for Economics and Peace, auteur du classement depuis dix ans, seuls le Botswana, le Chili, le Costa Rica, le Japon, l'île Maurice, le Panama, le Qatar, la Suisse, l'Uruguay et le Vietnam vivent en totale paix.
Une explication plus simple est que la conquête de la Suisse n'aurait guère apporté d'avantages stratégiques, alors qu'une longue et coûteuse guerre des montagnes aurait pu s'ensuivre. Bien que la Wehrmacht ait simulé des manœuvres contre la Suisse dans ses offensives, elle n'a jamais tenté d'envahir.
Assassinat à Sarajevo
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
Qui a gagné la Deuxième Guerre mondiale ? Le camp des Alliés a remporté la Seconde Guerre mondiale. Dès le mois de mars 1945, les Alliés pénètrent sur le territoire du IIIe Reich. Le 2 mai, Berlin est conquise par l'armée soviétique.
Le vendredi 25 août 1944, à 15h 30, le général Philippe Leclerc de Hauteclocque (43 ans) reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d'occupation de la capitale. Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d'armée.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
L'Espagne n'avait, selon lui, aucun intérêt majeur à défendre au cœur de l'été 1914. Sa non-participation à un conflit européen était inévitable, voire « parfaite », propos approuvés par les collègues espagnols et français alors présents.
Le conflit se généralisera rapidement avec l'enchaînement des alliances : d'un côté la Triple-Entente (Russie, France et Grande-Bretagne) et de l'autres la Triple-Alliance (Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie).