L'animisme a été défini par l'ethnologue britannique Edward B. Tylor (1871) comme la croyance selon laquelle la nature est régie par des esprits analogues à la volonté humaine. Il y voyait la forme primitive ayant engendré toutes les religions.
L'animisme se rencontre « en Amazonie, dans l'aire arctique et circumpolaire ou dans les forêts de l'Asie du Sud-Est » ( p. 189), chez les Pygmées, les Dogon de Tireli au Mali, en Nouvelle-Calédonie.
Pourtant l'animisme a été défini, à la fin du xixe siècle, essentiellement comme une croyance « primitive » :la croyance que des entités naturelles et surnaturelles non humaines (animaux, plantes ou objets) possèdent une « âme » et des intentions semblables à celles de l'homme.
Le culte des ancêtres, le culte de la nature, l'animisme et le naturisme ne sont pas les formes primitives de la religion. Ce ne sont pas des états psychologiques individuels qui poussent l'homme à imaginer des dieux. L'homme est religieux parce qu'il est social.
L'animisme est donc à la fois une éthique et une ontologie, la notion de point de vue posant et résolvant dans le même mouvement le problème des continuités et discontinuités entre les êtres : on peut voir les êtres de différentes façons, mais depuis des points de vue séparés.
animisme
1. Conception générale qui attribue aux êtres de l'univers, aux choses, une âme analogue à l'âme humaine. 2. Tendance qu'ont les enfants à considérer les choses comme animées et à leur prêter des intentions.
1. Système de pensée qui considère que la nature est animée et que chaque chose y est gouvernée par une entité spirituelle ou âme : 1. Le polythéisme gréco-latin, qui est une forme plus élevée et mieux organisée de l'animisme, marque un progrès nouveau dans le sens de la transcendance.
Les religions abrahamiques (le judaïsme, le christianisme et l'islam) sont dites « révélées ».
Parmi eux, les catholiques sont les plus nombreux. La seconde religion la plus pratiquée est l'islam, avec 2 milliards de croyants. Viennent ensuite l'hindouisme, le bouddhisme et le judaïsme.
Hegel et Kierkegaard, Marx et Nietzsche, chacun à leur manière, le questionnent et l'accusent par leur critique du christianisme 4. de la critique interne et externe, de l'histoire des religions, des systèmes économiques et des institutions. Le théologien ne peut ni s'en passer, ni ignorer ses résultats.
Le Zoroastrisme, la première religion monothéiste. Son nom signifie «Celui qui a de vieux chameaux». Il voit le jour, «premier enfant né le sourire aux lèvres», comme le veut une légende rapportée par Pline l'Ancien au Ier siècle après J.
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
Le christianisme reste très minoritaire en Afrique du Nord, mais est devenu la religion la plus pratiquée en Afrique subsaharienne (63 %), devant l'islam (30 %) et les religions traditionnelles.
Marx en concluait que la religion était l' « opium du peuple », c'est-à-dire une sorte de drogue, un paradis artificiel empêchant l'individu de se tourner vers les vé- ritables responsables de l'injustice sociale.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
Il est à signaler que la religion musulmane est caractérisée par son large esprit de tolérance et surtout par le fait qu'elle reconnaît et admet la coexistence des autres religions, chrétienne et juive.
Le déisme, qui postule un être transcendant — un « dieu » indéfinissable — qui n'interagit pas avec le monde, tout en restant à l'écart de toute religion révélée et ritualisée. Même s'il peut considérer que la vérité sur cet être transcendant est inconnaissable, le déisme prend position en faveur de son existence.
Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- « briller » qui, élargie en deiwo- et en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité ainsi que les êtres célestes par opposition aux êtres terrestres, les hommes.
La première religion connue en France est la religion gauloise.
Mahomet, futur prophète de l'islam, naît à La Mecque tout juste cinq ans après la mort de Justinien, le dernier des grands empereurs romains. Sa naissance, vers 570, va bouleverser le destin de La Mecque et de la péninsule arabe.
Cela vient de ce que la religion lui ôte la responsabilité angoissante de prendre son destin en main et de lutter pour changer l'ordre des choses. La religion le délivre de l'angoisse de la liberté. C'est là un gain à court terme qui correspond à un désir réel et fait de la religion une illusion.
La religion est pour Freud une illusion. Cela ne veut pas d'abord dire qu'elle est fausse : mais elle obéit à une logique de désir et non à une logique de vérité.
La cosmologie religieuse, vue sous l'angle de l'archéologie des sciences humaines et du savoir, correspond à certains aspects de la notion de conception du monde. Le philosophe Michel Foucault appelle les conceptions du monde des épistémès.