La tumeur non cancéreuse (bénigne) de la vessie est une masse qui prend naissance dans le revêtement ou d'autres tissus de la vessie. L'affection non cancéreuse de la vessie est un changement subi par les cellules de la vessie.
Les cancers de la vessie ont un fort risque de récidive. C'est la raison pour laquelle le respect du calendrier de surveillance précisé par l'équipe soignante est essentiel. Il permet de prendre en charge le plus tôt possible les nouvelles tumeurs qui auraient pu se développer.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Avec environ 12 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent en France. Généralement diagnostiqué vers l'âge de 70 ans, il affecte majoritairement plutôt les hommes que les femmes.
« Les polypes bénins dans la vessie sont très rares. Il se peut en revanche que la tumeur soit superficielle (qu'elle n'envahisse pas le muscle de la vessie), mais cela reste un cancer et nécessite un traitement et un suivi ».
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
– La tumeur est unique, c'est un premier épisode isolé, de faible grade. Le risque de récidive est faible. – La ou les tumeurs sont non infiltrantes mais à haut risque, très agressives. Elles récidivent fréquemment et peuvent évoluer vers un cancer infiltrant.
Sa fréquence augmente parallèlement à celle du tabagisme qui est le principal facteur de risque de cancer de vessie. La présence de sang dans les urines est le principal mode de révélation du cancer de vessie.
Cette intervention est pratiquée pour le traitement de certains cancers, ou chez certains patients atteints d'une maladie neurologique ou subissant des traitements lourds qui altèrent le fonctionnement de la vessie. Après une cystectomie, les fonctions urinaires, la sexualité et la fertilité sont altérées.
Apprivoiser sa stomie
La poche urinaire est camouflée sous les vêtements. C'est donc un système discret qui permet aux patients stomisés de continuer à vivre normalement. Mais cela reste un appareillage contraignant qu'il faut aussi savoir accepter psychologiquement.
Il est donc possible de vivre normalement. En termes de qualité de vie, la néo-vessie et le Bricker ont montré des résultats similaires sur le long terme. « Plusieurs études ont été réalisées pour comprendre le ressenti des patients en fonction des techniques de dérivation urinaire utilisées.
Les médicaments employés en chimiothérapie intravésicale pour le cancer de la vessie sont les suivants : mitomycine (Mutamycin) – le plus souvent administré; épirubicine (Pharmorubicin); doxorubicine (Adriamycin);
Les réponses avec le Dr Yann Neuzillet, chirurgien urologue : "Il n'y a pas de forme familiale. Il y a des prédispositions génétiques chez les personnes qui réparent moins bien leur ADN. Le principal facteur de risque du cancer de la vessie, c'est le tabac.
Le terme de polype désigne habituellement une tumeur de vessie non cancéreuse (n'infiltrant pas le muscle de la vessie) encore appelée tumeur de vessie superficielle. Le risque principal des polypes ou tumeurs superficielles est la récidive.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Prostate et envie fréquente d'uriner
Chez l'homme, la pollakiurie peut être due à différents troubles de la prostate : un adénome de la prostate ; un cancer de la prostate ; une prostatite (infection de la prostate).
La stomie découle toujours d'une maladie importante, et donne le droit à la reconnaissance « travailleur handicapé ». Ce statut permet de bénéficier d'avantages pour trouver un emploi et le conserver.
Optez pour des vêtements cintrés à la taille et évasés aux pieds. Là encore, c'est assez flatteur pour la silhouette, notamment la taille, sans mettre en évidence votre poche grâce aux pattes d'eph.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Le tabac est un facteur favorisant de ces polypes de la vessie. Il existe d'autres facteurs de risque comme l'exposition à certains dérivés de produits industriels comme ceux utilisés dans l'industrie du caoutchouc, du goudron ou de la peinture (dérivés benzéniques).
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.