La subordonnée de condition (hypothétique) est une proposition qui assume la fonction de complément circonstanciel de condition du verbe principal dont elle dépend. Elle exprime la condition, l'hypothèse considérée comme réalisable ou non, dont dépend la réalisation du fait de la principale.
Rappel : Une proposition subordonnée de condition introduite par SI est toujours à l'indicatif. Cependant, le choix du temps de l'indicatif est fonction du mode et du temps utilisés dans la proposition principale. 1. Hypothèse présentée comme un fait réel (= éventuel).
▶ RETENIR. ❯ La condition peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle. Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif. Introduite par à condition que, en supposant que, à moins que, pourvu que, elle est au subjonctif.
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
Une proposition est dite conjonctive quand elle commence par une conjonction de subordination (en français : que, dès que, pendant que, quand, parce que, puisque, bien que, quoique, si, même si, etc).
La subordonnée complétive est une phrase enchâssée qui est généralement introduite par la conjonction que. Elle est appelée complétive, car elle remplit très souvent la fonction de complément.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
La condition exprime très souvent un fait ou un état qui est indispensable pour l'accomplissement d'un deuxième, créant dans une certaine conséquence. De l'autre côté, l'hypothèse réside sur l'expression d'un fait ou d'un état imaginé, où on imaginerait ce qui passerait si l'événement avait eu lieu.
Exemple : Je te prêterai mon livre à condition que tu me le rendes demain. Pourvu que + subjonctif (condition nécessaire). Exemple : Vous pourrez voyager pourvu que la SNCF ne fasse pas de grève. Pour peu que + subjonctif (condition minimale).
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
- La proposition subordonnée dépend toujours d'une autre proposition dont elle complète le sens. - J'ai retrouvé les clés que tu avais égarées. - La proposition principale commande une proposition subordonnée qui complète le sens de cette principale. - Il va à la banque pour ouvrir un compte.
À (la) condition que se construit en général avec le subjonctif, parfois avec l'indicatif. Cette voiture est durable à condition que tu fasses l'entretien régulièrement. Ce gâteau est très moelleux, à la condition que tu fouettes vigoureusement la pâte.
Adam et Ornicar
Mais où est donc Ornicar ? Classique interrogation pour retenir la liste des conjonctions de coordination : Mais, ou (sans l'accent), et, donc, or, ni, car. Mais connaissez-vous Adam ? Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre.
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, etc.).
Il s'agit d'un temps simple. On le forme en ajoutant au radical du futur les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Il s'agit d'un temps composé. Il est formé de l'auxiliaire être ou avoir, conjugué au présent du conditionnel, et du participe passé du verbe.
Le présent du conditionnel s'utilise pour exprimer une hypothèse, une supposition, une éventualité... On le retrouve souvent associé avec un verbe à l'imparfait de l'indicatif.
La supposition s'exprime entre phrases au moyen de divers subordonnants suivis de verbes au subjonctif ou à la forme en –rais : à moins que, à supposer que, en admettant que, pour autant que, pour peu que, pourvu que, que… ou que…, soit que… soit que…
Le conditionnel est un mode, ou un temps, comprenant trois formes : le conditionnel présent (j'aimerais), le conditionnel passé première forme (j'aurais aimé), le conditionnel passé deuxième forme (j'eusse aimé).
J'aurais dû travailler davantage pour réussir mes examens. Evoquer une action antérieure à une autre action au conditionnel présent. Il a dit qu'il viendrait (conditionnel) dès qu'il aurait terminé (conditionnel passé) ses devoirs.
Pour conjuguer un verbe au conditionnel présent, on utilise le radical du futur auquel on ajoute les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
Il ne faut pas confondre la proposition subordonnée complétive introduite par la conjonction que et la proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif que. La proposition complétive conjonctive se rapporte à un verbe tandis que la proposition relative complète un nom.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
-> La complétive par 'que' complète un verbe. Exemple : J'ai su que vous viendriez. -> La relative par 'que' complète un nom. Exemple : La photo que je regarde est belle.