En islam sunnite, l'imam est le desservant d'une mosquée. Dans la terminologie de l'islam chiite, le mot imam prend une acception éminente, réservée aux descendants de Fatima Al Zahra. Les différentes branches du chiisme divergent sur le nombre et la succession de ces imams.
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Mahomet ayant épousé sa fille et ses successeurs.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Sunnites et chiites ne jeûnent pas de la même façon
Les sunnites et les chiites ne cessent pas leur jeûne au même moment. Les musulmans sunnites cessent leur jeûne dès que le soleil n'est plus visible à l'horizon (même si le ciel est encore clair), tandis que les chiites ont plus de patience.
La prière chez les chiites
Pendant la prière, les mains peuvent être laissées pendantes sur le côté en position debout. Les chiites utilisent également une tablette de terre pour recevoir leur front lorsqu'ils se prosternent.
La première communauté chiite vit en Iran, où elle constitue 90 % de la population du pays, et environ 40 % de la population chiite mondiale. Le reste des musulmans chiites se répartit principalement en Irak, en Azerbaïdjan, au Pakistan, en Inde, en Turquie, à Bahreïn, au Liban, au Yémen, en Syrie et en Afghanistan.
Le conflit sunnites-chiites sert de terreau aux conflits du Proche et Moyen-Orient depuis le début des années 1980. La fracture sunnites/chiites est d'abord une fracture théologique. Le schisme de 656 entre sunnites et chiites a été réactivé par la révolution iranienne de 1979.
L'origine des différences entre sunnites et chiites
Tandis que les chiites choisissent le fils spirituel de Muhammad, Ali, pour guider les croyants au nom des liens du sang, les sunnites décident de faire d'Abou Bakr, compagnon du Prophète depuis toujours, le premier calife.
Cette branche de l'islam est née des querelles de succession qui ont suivi la mort de Mahomet. Mais c'est la conversion, au XVIe siècle, de l'Empire iranien au chiisme qui leur a donné un bastion.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
En Iran, l'islam chiite est également reconnu comme religion officielle. L'une des raisons les plus importantes de l'avancement de l'islam en Iran a été la migration arabe de la péninsule saoudienne pour s'installer en Iran, en particulier aux premier et deuxième siècles de l'Hégire (VIIe et VIIIe siècles).
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en….
Le salafisme (arabe : السلفية) est un mouvement religieux de l'islam sunnite, revendiquant un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane à l'époque du prophète Mahomet et de ses premiers disciples — connus comme les « pieux ancêtres » (al-Salaf al-Ṣāliḥ ) — et la « rééducation morale » de la ...
La sunna (سنة, « loi », « tradition ») désigne la tradition et les pratiques du prophète islamique Mahomet, et constitue un modèle à suivre pour la plupart des musulmans. Elle est considérée comme ce que les musulmans du temps de Mahomet suivaient et ont transmis aux générations suivantes.
Montréal, le 12 février 2014 – Officiellement, la République islamique d'Iran possède une population musulmane à 99 %. Cependant, les minorités chrétienne, juive et zoroastrienne sont reconnues par l'État et ont joué un rôle important dans l'histoire du pays ainsi que dans celle des religions du monde.
Le sunnisme est le principal courant religieux de l'islam représentant entre 85 et 90 % des musulmans du monde. Constituant l'un des deux grands courants de l'islam avec le chiisme. Le sunnisme se distingue des autres courants de l'islam par son interprétation de la religion.
L'alévisme (Alevilik en turc, Elewî en zazaki, Elewî en kurmandji, al 'alawīyyah en arabe) regroupe des membres de l'islam dits hétérodoxes et revendique en son sein la tradition universelle et originelle de l'islam et plus largement de toutes les religions monothéistes.
Ils se répartissent également en Irak, en Azerbaïdjan, au Bahreïn, et dans des pays majoritairement sunnites (Yémen, Koweït, Syrie, Turquie, Arabie saoudite, Afghanistan, Pakistan) ou dans des pays multiconfessionnels (Liban, Inde).
1Le soufisme est un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s'est incarné dans le corps de la religion islamique, née en Arabie au vii e siècle. On peut le définir comme la dimension intérieure, spirituelle de l'islam, et de l'islam sunnite pour l'essentiel.
Ibn Saba' est donc considéré par les théologiens sunnites comme le fondateur de l'islam chiite, bien que la cause de son extrémisme est considérée par les chiites comme une accusation sans fondement.
Bien que l'Iran soit réputé aujourd'hui comme la nation phare du chiisme dans le monde, la foi chiite ne se développa qu'au XV e siècle. C'est la dynastie safavide qui fit du chiisme la religion d'État et l'imposa dans la population.
Le 19 novembre 1922, les députés transfèrent la fonction à Abdülmecid II, cousin de l'ancien sultan, qui devient le 101e (et dernier) calife. Âgé de 54 ans, il a bien plus de prestance et de charisme que son prédécesseur et témoigne du désir d'assumer sa charge au mieux.