La mammite dite « colibacillaire » est une infection de la mamelle due à des entérobactéries (bactéries présentes dans les intestins et donc dans les bouses), et principalement à Escherichia coli (également appelée colibacille, d'où le nom de la maladie).
Résumé En pratique courante, les mammites sévères avec atteinte de l'état général, souvent d'origine colibacillaire, constituent une urgence que le praticien prend en charge avec une thérapeutique probabiliste, associant des traitements du choc et de l'inflammation et des antibiotiques.
La mammite clinique est relativement facile à diagnosti�quer à l'œil nu. La rougeur ou l'inflammation du pis et la présence de sang, de flocons ou de caillots dans le lait des premiers jets, ou encore l'aspect aqueux de ce lait sont des signes qui ne trompent pas.
Une fois que les bactéries ont infecté la mamelle et que la mammite est déclarée, traiter la vache selon la prescription du vétérinaire : Eliminer les bactéries rapidement et de manière efficace en utilisant un traitement antibiotique ciblé par voie intramammaire, après désinfection du trayon.
La mammite est une infection de la mamelle par des bactéries qui pénètrent par le sphincter du trayon. Cette infection déclenche une réaction inflammatoire associée à un afflux de globules blancs (ou leucocytes) dans la mamelle, ce qui augmente le nombre de cellules somatiques dans le lait.
Pour prévenir les mammites au quotidien, il est indispensable d'observer les trayons. Il faut veiller à ce que la peau ne soit pas déshydratée, à regarder la présence d'ulcères, de crevasses, autant d'endroits où les bactéries pourraient venir se loger. Autre paramètre essentiel : l'hygiène de traite.
Son traitement repose sur le fait de continuer à allaiter, s'hydrater et se reposer ; cependant en cas de mastite infectieuse des antibiotiques compatibles avec l'allaitement sont prescrits. La mastite est une inflammation des seins qui se produit quand le lait maternel stagne au niveau d'un canal lactifère.
Les antibiotiques utilisés par voie intramammaire appartiennent surtout aux groupes des bêtalactamines (voir Benzylpénicillines, Aminopénicillines et Céphalosporines) et des aminosides. La plupart des antibiotiques utilisés pour le traitement des mammites ont été décrits précédemment.
Certains antibiotiques proposés dans le traitement des mastites permettent le maintien de l'allaitement, par exemple : pénicillines M, telles que la cloxacilline (Orbenine° ou autre) ; céfalexine (Keforal°), une céphalosporine ; clindamycine (Dalacine° ou autre) ou vancomycine par voie injectable.
La mastite commence généralement par une simple inflammation d'un seul canal lactifère qui provoque un rétrécissement du canal, ralentissant ainsi l'écoulement du lait. On parle souvent de canal “bouché/bloqué” ; comme il n'y a pas vraiment de “bouchon”, ce terme peut être trompeur.
Nature du pathogène
De nombreuses bactéries sont susceptibles de provoquer des mammites, cliniques comme subcliniques. Les principaux germes rencontrés dans les ateliers laitiers français sont Streptococcus uberis, Staphylococcus aureus et d'autres staphylocoques dits à coagulase négative, et Escherichia coli.
Les bactéries contagieuses ou environnementales. Les principales bactéries responsables de la mammite peuvent être divisées en deux catégories : les bactéries contagieuses et les bactéries environnementales.
Une mastite apparaît plus communément chez les femmes après un accouchement (habituellement pendant les 6 premières semaines) et chez les femmes qui allaitent au sein. Elle peut toutefois également se produire chez des femmes qui n'allaitent pas.
Pour prévenir la survenue des mammites, il faut avant tout respecter de bonnes pratiques d'hygiène lors de la mise-bas de la chienne et bien entretenir sa couche lors de l'allaitement afin d'assurer à la chienne un environnement propre.
- Traire avec des gants et bien nettoyer les trayons avant la traite avec une lavette par vache. - Passer les animaux douteux (vaches à cellules, mammites, etc.) en fin de traite pour éviter les contaminations croisées et bien désinfecter la griffe après chaque passage.
Symptômes. La mamelle est douloureuse et chaude, ce qui entraîne une forte douleur lors de la tétée et un refus de la mère d'allaiter ses petits. On observe aussi un écoulement de liquide purulent à la place du lait voire parfois du sang. La mère présente en général une forte hyperthermie.
Dans le cas d'une mastite modérée, un simple massage de la zone sensible peut tout à fait suffire à débloquer l'engorgement. Des compresses chaudes peuvent soulager la douleur et dilater les vaisseaux suffisamment pour désengorger le sein au niveau de la mastite.
Elle est causée par des bactéries présentes sur la peau. La plupart des infections mammaires apparaissent chez les femmes qui allaitent. Les symptômes de l'infection mammaire sont entre autres l'enflure, la douleur ou la sensibilité, la rougeur ou la chaleur, l'écoulement du mamelon, les démangeaisons et la fièvre.
La sévérité des symptômes et leur durée sont très variables ; la mastite apparaît généralement brutalement, et peut durer de 1 à 12 jours. Dans les cas les plus sévères, et lorsque la mastite n'a pas été traitée correctement, la femme pourra présenter un abcès ou une septicémie.
La mastite survient généralement pendant les six semaines qui suivent la naissance, mais elle peut se produire à d'autres moments de la lactation. Les causes de la mastite sont souvent liées à un drainage insuffisant du lait maternel, à une stase de lait et à une inflammation.
Il est important de traiter la mastite dès les premiers signes. Vous ressentirez dans un premier temps des symptômes grippaux, accompagnée ou suivis d'une douleur du sein. À ce stade, il est important de parler à votre médecin pour soigner votre mastite, car si elle n'est pas traitée, elle peut s'aggraver.
La mastite est le plus souvent bénigne et se résorbe d'elle-même en quelques jours. Il arrive toutefois que l'infection soit plus sérieuse et nécessite une intervention médicale qui visera à drainer le pus présent dans un abcès. Dans certains cas, la chirurgie est nécessaire.
Symptômes du cancer inflammatoire du sein
On observe habituellement un rougissement local du sein (érythème), un gonflement, une inversion du mamelon et en enflement des ganglions axillaires et/ou claviculaires.
A la question comment éviter l'engorgement mammaire, le meilleur moyen est d'avoir de bonnes positions d'allaitement avec une bonne prise du sein de votre bébé, des tétées fréquentes et des massages quotidiens de vos seins.
En présence des signes ou des symptômes suivants, il pourrait s'avérer souhaitable de consulter un médecin rapidement : forte fièvre qui dure plus de 24 heures; sang qui s'écoule du mamelon; douleur intense qui perdure tout le long de la tétée.