La condition féminine au siècle des Lumières en Europe reste marquée par le fait que la plupart des gens considèrent toujours qu'une vie consacrée à tout type d'érudition est en contradiction avec les tâches ...
Les « filles des Lumières » ont, comme leurs homologues masculins, lutté pour la défense de l'esprit critique et de la liberté au XVIIIe siècle. Selon la spécialiste de la littérature française Martine Reid, certaines, à l'instar de l'écrivaine Françoise de Graffigny, inaugurèrent même « un geste pré-féministe ».
Les philosophes des Lumières ont à cœur de permettre au peuple d'accéder au vrai savoir, à la liberté et au bonheur. Ils remettent en cause les fondements de la religion, contestent la monarchie absolue, et dénoncent les inégalités sociales. Ils combattent également l'esclavage au nom du principe d'égalité.
Les principes des Lumières
Parmi ces principes, on compte : la vie, la liberté et la propriété. Pour les Lumières, ces concepts sont naturels et ne peuvent être limités par les autorités de l'État. Ils s'opposent donc à l'idée qu'une personne peut avoir plus de droits si elle est dans une classe sociale plus élevée.
Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir.
Ose penser par toi-même – telle est sa maxime.
Ils souhaitaient de nouveaux modèles de société dans lesquels les hommes seraient libres et égaux. Ce mouvement est appelé « la philosophie des lumières », car les philosophes se proposaient « d'éclairer » le plus grand nombre de personnes sur la manière de vivre heureux et de fonder une société juste.
Kant caractérise le mouvement des Lumières comme l'émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – soit une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même (« sapere aude ») et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui ...
C'est un intellectuel engagé qui intervient dans la société, un « honnête homme qui agit en tout par raison » (Encyclopédie), « qui s'occupe à démasquer des erreurs » (Diderot). Le rationalisme des Lumières n'exclut en aucun cas la sensibilité. Raison et sentiment dialoguent au sein même de la philosophie des Lumières.
La France possède de nombreux philosophes et écrivains des Lumières, notamment Montesquieu, Voltaire, Diderot, Beaumarchais, Rousseau et D'Alembert.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Trois idées se trouvent à la base de cet esprit, tissé par leurs innombrables conséquences : celle d'autonomie, celle de finalité humaine de nos actes, celle enfin d'universalité.
Les Lumières désignent un mouvement intellectuel européen, littéraire et philosophique, qui se développe au XVIIIe siècle et se fonde sur la raison, indispensable pour lutter contre l'obscurantisme et l'intolérance, et accéder au bonheur, à la connaissance et à la liberté.
Autrice des Lumières, elle signe 16 pièces de théâtre et plus d'une cinquantaine d'écrits politiques défendant l'abolition de l'esclavage, le droit au divorce et l'égalité des droits des femmes.
Les femmes des Lumières, ce sont évidemment au premier chef celles qui ont contribué au l8e siècle au mouvement des Lumières. Elle l' ont fait quelquefois, rarement puisque les fonctions dirigeantes, leur échappaient presque partout, par leur action au sommet de l'Etat.
Le XVIIIe siècle en Europe fut celui du combat de l'ignorance et de la diffusion du savoir : le siècle des Lumières. De nombreux auteurs et philosophes comme Rousseau ou Diderot ont instauré une nouvelle façon de penser le monde. Ils n'hésitent pas à remettre en question toutes les certitudes de l'époque !
Il est dominé par le concept de raison et voit dans la critique le moteur qui permet de combattre préjugés et présupposés. Ce mouvement intellectuel va soumettre l'ensemble du réel politique, religieux, sociologique à l'entendement.
Le grand courant des Lumières se réclame, non de l'athéisme, mais de la religion naturelle et du déisme, parfois de la franc-maçonnerie ; ses représentants s'opposent aussi bien aux dévots qu'aux matérialistes mécaniques.
De telles valeurs (raison, laïcité, tolérance, liberté, savoir) sont l'opposé de celles sur lesquelles repose la société française jusqu'à la révolution de 1789. Montesquieu, homme des Lumières, représente et exprime ces valeurs.
L'Encyclopédie est une oeuvre monumentale, rédigée entre 1751 et 1772. Comme l'annonce Diderot dans sa correspondance avec Sophie Volland, l'idée est d'initier une révolution intellectuelle.
Critique anti-libérale
Selon le journaliste Dan Hind, l'esprit des Lumières a été détourné par les chantres du libéralisme, il développe dans son ouvrage « The Threat to Reason (en) » l'idée selon laquelle l'une des principales menaces à la Raison découle de l'annexion des Lumières par les entreprises.
Les grands combats des Lumières
Ils remettent en question les privilèges aristocratiques et réclament l'abolition de l'esclavage. Les auteurs combattent l'obscurantisme, le fanatisme et les superstitions. Ils dénoncent tous les faux savoirs et toutes les intolérances, en particulier dans le domaine religieux.
1. Rayonnement électromagnétique dont la longueur d'onde, comprise entre 400 et 780 nm, correspond à la zone de sensibilité de l'œil humain, entre l'ultraviolet et l'infrarouge. 2. Clarté émise par le soleil, qui éclaire les objets et les rend visibles : Laisser pénétrer la lumière dans la pièce.
Synonyme : éclairage, éclaircissement, explication, illustration, indication, information, précision, renseignement.
· Tout d'abord, les Lumières se battent pour plus de libertés (expression, penser, opinion, circulation, presse) car ils croient en la bonté naturelle des hommes. De plus, ils défendent les droits de l'homme. · Les Lumières condamnent aussi l'esclavage car ils ont la conviction que tous les hommes sont égaux.