Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
Comme la crise est plus intense qu'un shutdown, il faudra plus de temps pour que la personne en revienne. Il vaut mieux attendre d'être sûr que tout va mieux avant de venir lui parler, plutôt que de risquer d'empirer la situation avec des stimulus inattendus.
L'effondrement autistique se produira en présence ou en l'absence d'un auditoire. Elle peut avoir lieu lorsque la personne autiste est tout à fait seule. Il s'agit d'une réaction à une surabondance de stimuli externes qui conduit à une explosion émotionnelle (ou à une implosion).
Un enfant autiste peut adopter un comportement et des mouvements inadaptés avec, par exemple, une gestuelle stéréotypée (battement de bras « flapping », sautillement, balancement…). Au moment de jouer, il préfère souvent aligner ses jouets plutôt que de participer à des jeux de rôle ou d'imitation de son âge.
Il ne faut JAMAIS céder à une demande effectuée en criant ou avec une colère. Vous devez lui demander qu'il s'arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu'il veut.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
À cause de cette anxiété - ou pas, l'enfant pourrait afin de s'autoréguler, afficher des comportements inhabituels tels que tourner en rond ou sur lui-même ou se balancer.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas. Exemple : si votre passage chez le coiffeur ne se passe pas comme vous l'espérez, ne cherchez pas à immobiliser votre enfant.
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
Certaines personnes autistes ne veulent pas être touchées parce que ça leur fait mal. L'hypersensibilité tactile, ça existe. Certaines personnes autistes ont quelques parties du corps tellement sensibles que même un effleurement est difficile à supporter.
des problèmes de comportement comme l'automutilation ou l'enfermement. la répétition de mots et de phrases sans donner l'impression de les comprendre. la difficulté à composer avec les interactions sociales réciproques (comme jouer à « coucou ») l'absence de flexibilité, comme vouloir toujours manger le même aliment.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.
Il peut ne pas savoir parler, il peut avoir le langage oral, mais ne pas s'en servir pour communiquer avec les autres, il peut savoir parler et communiquer, mais pas toujours d'une manière appropriée. Un des troubles du langage assez fréquent chez les enfants autistes est l'écholalie.
Une personne atteinte d'autisme a, en moyenne, une espérance de vie de 54 ans, vs 70 en population générale. Des taux de suicide alarmants chez les personnes autistes, c'est la révélation de cette étude suédoise, menée sur plus de 25.000 participants atteints de ce trouble.
Ils ne sont pas solitaires mais plutôt indifférents. Certains enfants autistes vont parler tardivement, vers 4 ans et vont acquérir un bon langage mais ce dernier est souvent écholalique et les intonations peu appropriées.
Les enfants avec autisme ne jouent pas comme les autres enfants. On ne peut toutefois pas parler de comportement typique de jeu propre à l'autisme. Certains d'entre eux n'ont aucune fantaisie ou imagination et d'autres, par contre, jouent un rôle (un prince, par exemple) dont ils ont du mal à se défaire.
Il est également vecteur d'interaction pour jouer avec d'autres enfants. Cependant, un enfant autiste ne va pas comprendre naturellement comment jouer avec une balle. Vous devez l'accompagner et lui montrer l'exemple, travailler l'imitation.
Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
L'autisme de Kanner, ou autisme infantile, se déclare dans la petite enfance et est une forme sévère de l'autisme. Les premiers symptômes se manifestent avant l'âge de trois ans.
"Chez les enfants atteints d'autisme, il y avait une redondance et une prépondérance des connectivités à courte distance donc des connectivités entre des zones adjacentes du cerveau au détriment de connexions à plus longues distances qui, elles, sont amoindries".