Bien connue des sportifs, la déchirure musculaire est une blessure consécutive à un choc ou à un effort physique trop intense. Aussi appelée "claquage" ou "élongation", cette lésion touche souvent le mollet et la cuisse. Elle est très douloureuse mais rarement grave. Elle mérite tout de même d'être prise au sérieux.
Mettre de la glace sur le muscle : pour soulager la douleur et réduire l'inflammation avec si nécessaire prendre des antalgiques et des anti inflammatoires. Comprimer avec un bandage dans les premières minutes pour limiter le saignement. Ni massage, ni chaleur qui ne feraient qu'aggraver la situation.
Un claquage se manifeste par divers symptômes dans le temps : Survient d'abord une douleur brutale, violente, en « coup de poignard », qui s'accompagne d'un claquement et qui oblige l'arrêt de l'effort en cours. Le muscle en question se paralyse et devient difficilement mobilisable pour la victime.
Il faut suivre au plus vite la méthode G.R.E.C (Glace, Repos, Élévation, Compression) qui consiste à faire cesser l'hémorragie dans le muscle. La glace permettra de réduire l'inflammation en resserrant les vaisseaux sanguins et le repos estompera un maximum l'aggravation de la blessure.
le claquage, la rupture musculaire ne concerne que quelques fibres musculaires. la déchirure, c'est une portion du muscle qui est déchirée. la rupture, beaucoup plus grave, c'est un faisceau, voire le muscle qui est rompu.
Lorsque l'enveloppe musculaire est abîmée votre absence peut durer 3 à 8 semaines. Mais, souvenez vous : l'activité musculaire bien dosée s'intègre au traitement. Rapidement, la natation, le vélo puis le jogging sont les bienvenus.
Consulter le médecin généraliste
Il s'agit probablement d'un accident musculaire comme une déchirure ou un claquage. Si au bout de 3 jours, la douleur est toujours présente, il faut consulter un médecin généraliste.
La plupart des sportifs blessés peuvent marcher normalement, sans douleur, 5 à 7 jours après la déchirure musculaire. Pour faciliter la reprise de la marche, et soulager la douleur, il peut être utile d'utiliser des talonnettes à placer dans vos chaussures.
Elévation : si c'est votre jambe qui est touchée, quand vous le pouvez, allongez-vous et placez des coussins sous votre pied afin de surélever la jambe. Cela aidera à drainer l'hématome qui s'est formé.
La ponction de l'hématome avec repérage à l'échographie permet une reprise plus rapide de la course à pied. Dans le cas d'un claquage ou d'une déchirure, la mise au repos sportif sera de cinq à sept semaines.
Il conseillera de marcher avec précaution et d'éviter le sport temporairement tant que les symptômes douloureux persistent et avec un délai de sécurité ensuite.
Il est nécessaire de consulter un médecin pour confirmer le diagnostic de claquage et déterminer le traitement adapté. Entre 5 et 8 jours après le claquage, un bilan et une échographie sont utiles afin de contrôler la régression de l'hématome et d'évaluer les lésions.
En cas de douleur importante, prendre des médicaments analgésiques de type paracétamol ou acétaminophène.
Chaque muscle est composé de fibres musculaires : le claquage c'est une rupture d'un nombre limité de ces fibres musculaires qui survient le plus souvent à l'occasion d'un effort d'intensité supérieure aux capacités du muscle. Cette rupture produit un saignement qui a pour conséquence un hématome.
L'élongation musculaire se manifeste principalement par une douleur au moment de l'effort ou immédiatement après : une douleur vive, perçue à la palpation et lorsque le muscle atteint se contracte et qui disparaît au repos. Cette douleur peut également s'accompagner d'une raideur et d'une incapacité fonctionnelle.
Traitement d'une douleur à la cuisse
Le repos est l'autre mesure indispensable pour éviter une aggravation des symptômes, et favoriser la récupération. La kinésithérapie est un autre traitement souvent indiqué en cas de pathologie de la cuisse ; les séances vous seront prescrites par votre médecin si nécessaire.
La déchirure ou claquage désigne la rupture d'un grand nombre de fibres musculaires, voire d'un ou plusieurs faisceaux du muscle, avec hémorragie à l'endroit de la lésion. Les principales causes de claquages ou déchirures sont : Une contraction trop violente et trop rapide ou un choc sur un muscle contracté.
En cas d'élongation ou de claquage, la chaleur et les massages sur la zone lésée sont à proscrire. En effet, ces soins risqueraient d'augmenter la douleur, d'aggraver les lésions voire de provoquer une hémorragie.
Les décontractants musculaires naturels, ou myorelaxants naturels, se présentent souvent sous forme d'huiles essentielles à base de plantes aux propriétés relaxantes : thym, genévrier, camomille.
Il ne faut pas masser le muscle lésé, y compris avec un gel anti-inflammatoire, mais le protéger avec un rembourrage pour atténuer les impacts qu'il pourrait avoir avec d'autres objets.
L'arnica : la meilleure alliée contre les douleurs musculaires. Reconnue pour ses propriétés antalgiques, l'arnica est une plante recommandée dans le traitement des douleurs musculaires. Elle a, en effet, une action décontractante et relaxante. Elle a également des bénéfices anti-inflammatoires.
Névralgies, sciatique, cruralgie
Une douleur dans la cuisse similaire à une décharge électrique ou à des fourmillements, associée à une perte de sensibilité, peut être le signe d'une sciatique ou d'une cruralgie.
Dans tous les cas, si la douleur persiste plusieurs jours, trouble le sommeil, s'accompagne de fièvre, de tremblements et que le déplacement est difficile, il est important de consulter un médecin.
« Le premier réflexe à avoir est d'appliquer du chaud sur la contracture pour détendre le muscle et avoir une bonne vascularisation », conseille Raphaële Pouret. Ensuite, il faut s'étirer dans la mesure du possible et sans forcer. Les étirements diffèrent en fonction de la localisation de la contracture.