La feuille de figuier, c'est un peu comme une carte secrète en cuisine. Un aromate qu'on goûte sans le manger. Elle donne une saveur incomparable aux plats, délicate et mystérieuse, à la fois végétale et florale, un peu comme le jasmin mais sans la persistance – plus complexe que le fruit lui-même.
Concrètement, les feuilles de figuiers sont réputées pour bien nettoyer les veines et favoriser une bonne circulation sanguine. Pour en tirer le maximum de profit, rincez les feuilles dans un bol rempli d'eau et séchez avec un papier absorbant.
Pour obtenir 1 L d'eau fraîche au figuier, il vous faudra faire bouillir 1L d'eau, éteindre le feu puis y plonger 3 belles feuilles de figuier en les laissant infuser jusqu'à ce que l'eau refroidisse.
Récoltes : début juillet et début d'automne octobre.
Comment manger des feuilles ? L'idéal est de les consommer crues. : ainsi les feuilles offrent un maximum de nutriments ! Lorsque les feuilles sont jeunes, elles peuvent être mangées en salade. Pour les espèces douces (lamier, plantain, pissenlit, tilleul, …), coupez-les juste grossièrement.
Elles constituent aussi une source de vitamines A, B, C, E et K. En particulier, elles sont riches en acide folique (vitamine B9), qui est essentiel à la croissance et au maintien de toutes les cellules ainsi qu'au bon développement du fœtus.
Le bourgeon de figuier a une action équilibrante et il agit sur différentes sphères. Au niveau de l'estomac, il agit comme draineur. C'est un allié si vous souffrez d'ulcères gastriques, d'aérophagie, de reflux gastriques (chez l'adulte comme chez le nourrisson), de nausées ou de vomissements.
La présence d'enzymes confère à la figue des propriétés anti-inflammatoires et adoucissantes. Régénérant et nourrissant, le lait de figue préserve et stimule la peau. Très riche en sucres, la figue adoucit la peau. Elle permet de limiter la perte d'eau.
La sève du figuier est en effet phototoxique. En raison des furocoumarines (substances photosensibilisantes) qu'elle contient, elle peut provoquer des phytophotodermatoses, autrement dit des réactions cutanées sous l'effet des UV et de l'humidité (eau, sueur, etc.).
Les figuiers étrangleurs sont des espèces envahissantes et colonisatrices qui in fine, entoure l'arbre hôte de ces racines qui grossissent jusqu'à l'asphyxie de l'arbre et son pourrissement. Le figuier devient alors autonome, l'arbre hôte est mort, d'où le nom de figuier étrangleur.
Comme tous les arbres méditerranéens, le figuier peut survivre à la sécheresse sans arrosage, en particulier grâce à son système racinaire très développé. Néanmoins, en présence d'eau, il fructifiera abondamment et se développera beaucoup plus rapidement.
Il faut la traiter comme une brûlure thermique, c'est-à-dire avec des pansements stériles, des bandages…
La mouche de la figue (Siba adipata ou Lonchaea aristella) provoque certaines années des dégâts très important en provoquant la chute des figues de l'arbre.
Le bois de figuier brûle lentement et régulièrement, produisant très peu de fumée et de cendres comparé à d'autres types de bois. Il est également renouvelable et est souvent récolté à partir de branches d'arbres tombées ou de plantes cultivées spécifiquement pour cette utilisation.
Le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer chaque jour au moins 5 portions (de 80 g minimum) de fruits ou de légumes, et de profiter au maximum de leur variété saisonnière. Deux grosses figues ou trois petites correspondent à une portion de fruits.
Instructions : Dans une casserole, chauffez à feu doux l'huile d'olive puis ajoutez les feuilles de figuier dans l'huile chaude. Laissez infuser hors du feu jusqu'à complet refroidissement. Filtrez l'huile aromatisée et mettre dans une bouteille.
Avec des vivaces d'ombre sèche : Aegopodion panaché, cyclamen, lamium, Phyllitis scolopendrium, Vinca… Avec des silhouettes du désert : agave, aloes, cordyline, phormium, yucca...
La teigne du figuier
Si votre figuier est atteint par la teigne, vous remarquerez des filaments de soie (servant de cocon) sur le pli des feuilles, ainsi que des excréments noirs. Ce sont les chenilles d'un papillon nommé Choreutis nemorana (anciennement Eutromula nemorana) qui rongent les feuilles pour se nourrir.
Il suffit de prélever les fruits les plus petits et les plus verts qui sont les plus éloignés du tronc. L'arbre va consacrer ainsi son énergie à faire mûrir les fruits qui restent. Vous allez avoir moins de figues, mais elles vont avoir plus de chances de mûrir.
Le bourgeon de Figuier est un draineur de l'estomac, en tant que drainant et régénérant, il permet un travail intense. Il est conseillé pour soulager les gastrites, les ulcères, les hernies, les dyspepsies, … Il est utile contre les crises d'acidité d'origine nerveuses et aussi à la suite d'un gros repas.
Pissenlit, pourpier, consoude et compagnie
Parmi les plantes dont les feuilles sont comestibles, on peut citer le pissenlit, la stellaire, la bourrache, la consoude, le chénopode, le lierre terrestre, le plantain, la pimprenelle, l'amaranthe, la primevère officinale, la violette, ...