Cette crise touche également d'autres matières premières, telles que le blé, le pétrole, ou encore le charbon et l'aluminium. L'accroissement des tarifs va impacter aussi bien les entreprises, la distribution et les consommateurs, qui vont le ressentir dans leur caddie au supermarché.
Les petits appareils électroménagers ont vu leur prix bondir de 7 % entre juin 2021 et juin 2022, selon l'indice des prix à la consommation publié par l'Insee. Notamment les cafetières électriques et bouilloires, dont le prix a grimpé de 17,2 % en un an, mais aussi celui des grille-pain, de 13,7 %.
La guerre en Ukraine va amplifier la tendance haussière sur les marchés de l'énergie, des métaux et des produits agricoles, qui devrait perdurer jusqu'à 2024, affirme la Banque mondiale dans un rapport.
Le conflit en Ukraine démultiplie la dynamique inflationniste déjà enclenchée en 2021. L'économie française commençait à se relever de la crise de la Covid-19, ce qui créait une tension sur les prix. Depuis le début du conflit, les prix de l'énergie, des engrais et des céréales ont déjà augmenté de 20% à 30%.
Selon le Conseil d'analyse économique, un embargo sur les importations d'énergie russes aurait des faibles conséquences en France. Le revenu national serait impacté de 0,15 à 0,3 %. Sollicité par le JDD, GRDF, le principal distributeur national de gaz, confirme ce réduit contrecoup.
Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ). La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation.
En 2022 l'inflation atteint des records historiques. Le niveau d'inflation est le plus haut depuis 1985 en France, d'après l'Insee qui annonce une poursuite de la hausse des prix jusqu'à la fin de l'année. Elle prévoit un net bond de 6,8% à la fin de l'année.
Alimentation, énergie, carburant, logement... Ce sont tous les postes de dépense du quotidien qui sont touchés par une véritable flambée des prix depuis l'automne 2021. Personne n'est épargné par l'inflation et seules les banques centrales semblent en mesure de contenir le phénomène en adoptant des mesures drastiques.
L'Ukraine est le plus gros producteur d'huile de tournesol au monde. Cette importante hausse de prix qui pourrait également avoir un effet de ricochet sur le prix des autres types d'huile qui vont, en conséquence, être plus sollicitées.
Cette mesure de l'inflation prend en compte tous les biens et services consommés par les ménages, notamment : les biens d'usage courant (tels que les produits alimentaires, les journaux ou l'essence) les biens durables (habillement, ordinateurs, machines à laver, etc.)
Il s'agit du riz, des pâtes, de la farine, de la semoule et des féculents. Myriam Qadi explique : "ils (les produits, ndlr) continuent de diminuer en termes de disponibilité sans être à un niveau critique en termes de stock". Les concentrés d'agrumes et les boissons réfrigérées seraient également menacés.
Ainsi, les emballages alimentaires et les mouchoirs ont augmenté de plus de 18 %, les pâtes ménagères (pâtes à tarte, etc.) et les plats cuisinés sont en hausse de plus de 17 %. Et +16 % aussi pour les essuie-tout, les margarines et les cafés torréfiés.
Sans le gel des prix, le TRV aurait dû augmenter de 39,10 % HT, soit 37,30 % TTC au 1ᵉʳ octobre 2022. Il s'agit toujours d'une hausse de +201,20 % HT, soit + 181,50 % TTC par rapport au 1ᵉʳ octobre 2021 (date du gel des prix du gaz). Les prix du gaz étant gelés, ils n'évolueront pas.
Evolution des prix à la consommation : actualités
En juillet 2022, l'inflation dans la zone OCDE diminue légèrement pour atteindre 10,2 % en juillet 2022 (contre 10,3 % en juin) en raison du ralentissement des prix de l'énergie. 6 septembre 2022. En août 2022, les prix à la consommation augmentent de 5,8 % sur un an.
La sécheresse est la principale raison invoquée par les éleveurs de vaches laitières pour justifier cette augmentation attendue du prix du lait, mais aussi des produits laitiers tels que le beurre et les fromages. La chaleur a en effet produit une réduction de la production laitière des vaches.
Hausse du taux de rémunération du Livret A à 2 % ; hausse du Smic de 2,01 % ; prolongation de la remise à la pompe jusqu'à fin août ; fin du régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire le 31 juillet 2022 ; calcul de l'indemnité de garantie (Gipa).
La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d'inflation n'est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire. La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
Cette crise touche également d'autres matières premières, telles que le blé, le pétrole, ou encore le charbon et l'aluminium. L'accroissement des tarifs va impacter aussi bien les entreprises, la distribution et les consommateurs, qui vont le ressentir dans leur caddie au supermarché.
Toujours selon les projections de la Banque de France, la croissance française en 2023 serait comprise entre 1,3 % et 2 %. La guerre en Ukraine causerait ainsi une perte de croissance comprise entre 0,2 et 0,9 point de pourcentage en 2023, par rapport aux prévisions de décembre 2021.