Le soir, dès que le soleil se couche, l'air se refroidit. Au fur et à mesure de la nuit, à cause du froid, cette vapeur d'eau se condense en fines gouttelettes qui se déposent sur les surfaces froides comme le gazon, les pétales de fleurs, et même les toiles d'araignées.
Les gouttelettes se forment au moment du « point de rosée » : l'air qui a atteint un taux d'humidité trop élevé doit se séparer de cette eau et la fait tomber en vapeur. Comme lorsque, au moment du pique-nique, on sort de la glacière une bouteille d'eau : elle est recouverte de « rosée ».
Formation de la rosée
La rosée se forme en soirée ou en matinée, lorsque la température desdites surfaces baisse jusqu'à atteindre le point de roséepoint de rosée et que l'humidité de l'air ambiant est suffisante. La vapeur d'eau se condense alors sur les surfaces froides.
Les conditions idéales pour l'apparition de la rosée sont : nuit claire ; absence de vent (ou vent de moins de 5 km/h ) ; air humide près du sol, et faible degré d'humidité de la couche d'air supérieure.
L'air se décharge d'une partie de l'eau sous forme de vapeur. L'eau devient liquide et forme de la rosée. La rosée se forme sur l'herbe, car pendant la nuit, l'herbe qui a été chauffée dans la journée par le soleil, renvoie cette chaleur dans l'atmosphère. Elle devient alors plus froide que l'air.
La rosée disparaît lorsque la température du sol et de la végétation augmente, provocant une turbulence qui échauffe l'air au contact du sol, air plus chaud qui va ensuite vaporiser la rosée. Pour le givre, les conditions nécessaires sont à peu près analogues mais à des températures négatives.
En fait, ce qu'on observe a un caractère un peu paradoxal : si le ciel est couvert, avec de gros nuages pleins d'eau prête à tomber, il n'y a pratiquement pas de rosée. En revanche, si le ciel est très dégagé, avec de belles étoiles brillantes, donc un air bien sec, on trouve le matin une abondante rosée.
Une humidité relative de 40 % à 20 °C correspond à une température du point de rosée de 6,0 °C. En définissant une plage de contrôle étroite du point de rosée, il est plus facile de contrôler l'environnement et d'économiser de l'énergie.
Le point de rosée est la température à laquelle l'air doit être refroidi pour que la vapeur d'eau qu'il contient condense en rosée ou en givre. Quelle que soit la température, il y a une quantité maximale de vapeur d'eau que l'air peut contenir.
L'eau de rosée est le résultat de la condensation de la vapeur d'eau. On pourrait penser qu'elle est aussi pure que l'eau distillée. Cependant, la rosée se forme sur un substrat à l'extérieur.
Plus l'air est chaud, plus il y a de vapeur. Le soir, dès que le soleil se couche, l'air se refroidit. Au fur et à mesure de la nuit, à cause du froid, cette vapeur d'eau se condense en fines gouttelettes qui se déposent sur les surfaces froides comme le gazon, les pétales de fleurs, et même les toiles d'araignées.
Il permet d'hydrater quotidiennement le feuillage des végétaux, face à l'air sec de la journée. La rosée du matin permet aux feuilles et au branchage de rester souples et hydratées afin de mieux résister au vent.
En général, on observe la rosée le matin après une nuit claire sous la forme de petites gouttelettes déposées contre une surface extérieure.
On peut éviter la rosée en s'installant sous les feuillus: ceux-ci absorbent en effet l'humidité du matin. Préférez les feuillus de petite taille. L'absorption est plus efficace.
Le point de rosée, c'est précisément le moment où l'humidité passe de l'état gazeux à l'état liquide. Dans la construction, il intervient dès qu'il rencontre une surface suffisament froide, par exemple, la bonne vieille fenêtre simple vitrage en plein hiver à la campagne.
Calculer la pression de la vapeur d'eau pvap = Hr*psat(t). Déterminer la température trose telle que psat(trose) = pvap ; c'est le point de rosée cherché. Voir aussi le calcul de l'humidité relative. Comme alternative au calculateur, on peut consulter un tableau de points de rosée au format PDF.
Pour éviter l'apparition du point de rosée et limiter ainsi la formation de condensation dans votre maison, il est possible d'actionner deux leviers : celui de l'isolation pour limiter les surfaces froides et celui de la ventilation pour faire baisser le taux d'humidité dans l'air (ou taux d'hygrométrie).
Le vent. Le vent est un ennemi invisible pour le tapis blanc : il pousse l'air doux sur la neige, ce qui a pour effet de stimuler sa fonte. Le contact de l'air avec la neige fait en sorte qu'une zone plus froide se forme au-dessus du couvert neigeux.
Que sont l'humidité relative et l'humidité absolue ? Lorsque le taux d'humidité est exprimé en pourcentage, il s'agit de l'humidité dite relative. Si les valeurs sont données en grammes, il s'agit de l'humidité absolue.
La valeur d'un thermomètre humide de 35°C est souvent présentée comme létale. Mais cette valeur est théorique, et les dernières études (avec résultats empiriques) montrent que cette valeur serait plutôt autour de 31°C.
Bien qu'un taux d'humidité acceptable dépende de nombreux facteurs, l'hygrométrie idéale pour une maison doit généralement être comprise entre 40 et 70 %. En dessous de 40%, vous ferez face à un air très sec. Pourront se multiplier les sensations d'irritations ou de gorge sèche ou d'yeux secs.
Pour éviter de condenser, il faut conserver la température du plancher rafraîchissant au dessus de la température à la quelle l'eau se condense. La bonne nouvelle est qu'en métropole le point de rosée est très souvent en dessous de la température du plancher ou mur ou plafond rafraîchissant.
Les gelées blanches se produisent lorsqu'il y a des gouttelettes en suspension dans l'air, que les températures sont basses et par vent faible. Dans ces conditions, le gaz se condense directement à l'état solide (glace) sans transition avec l'état liquide.
Les nuages se forment par condensation de vapeur d'eau, c'est-à-dire par passage de l'eau qu'ils contiennent de l'état gazeux à l'état liquide.
Apres la brume ce dépose sur c'est objet car leur parois et froide. Et disparais au premier rayon de soleil car il y a l'évaporation de l'eau par le soleil.