À long terme, l'alcool a également des effets sur le cerveau comme l'apparition de troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives.
Des facteurs personnels
L'impulsivité, les problèmes d'estime de soi, de confiance en soi ou encore de timidité peuvent en partie expliquer un trouble alcoolique.
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
La conséquence directe d'une consommation d'alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d'humeur et irritabilité. De l'anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition.
Un « trouble du comportement alimentaire psychogène caractérisé par le besoin permanent d'ingérer de grandes quantités de boisson disponible, le plus souvent de l'eau ». Telle est, selon le dictionnaire médical de l'Académie de Médecine, la définition de la potomanie, une pathologie rare mais qui peut être mortelle.
Le Nalméfène est un traitement ponctuel. Il doit être pris chaque fois que le patient envisage de consommer de l'alcool et il est fait pour réguler l'envie de boire. Le Baclofène est un traitement fait pour diminuer le plaisir lié à la consommation d'alcool.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
l'arrêt de l'alcool à fait du bien à mon cerveau. Je ne me culpabilise plus, je ne le fais également plus à l'égard de mon entourage. En bref, je vis un équilibre que j'apprécie vraiment. Quelquefois, je regrette d'avoir perdu tout ce temps en ne faisant que boire et gâcher ma vie.
Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Le risque d'alcoolisme augmente si un ou les deux parents consomment de l'alcool ou d'autres drogues. De même, des mauvais traitements et des abus sexuels augmentent le risque de dépendance à l'alcool.
Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", une envie irrépressible de consommation d'alcool.
L'alcool permet de diminuer la douleur en noyant la peine ressentie pendant quelques heures. L'alcool permet également aux personnes qui en consomment d'être moins gênées et plus faciles d'approche donc, il leur donne l'impression de nouer des nouvelles amitiés ou des relations amoureuses plus facilement.
Des facteurs liés à l'individu
Certains individus, notamment de sexe masculin, sont davantage enclins à une pratique addictive. Ils montrent généralement : une vulnérabilité génétique à l'addiction. Ils sont à la recherche d'expériences, ont des comportements impulsifs ou compulsifs.
Classification. Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
L'action de l'alcool sur le cervelet (petit cerveau, situé à l'arrière du crâne) entraîne des troubles au niveau de la motricité, de la coordination et de l'équilibre. C'est déjà notable chez quelqu'un qui a bu beaucoup une seule fois.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit une consommation d'alcool modérée comme étant jusqu'à un verre par jour pour les femmes et jusqu'à deux verres par jour pour les hommes.
Une consommation excessive d'alcool peut entraîner un vieillissement prématuré de la peau. Cumulé à d'autres facteurs favorisants, ce vieillissement peut être aggravé (surexposition au soleil, alimentation trop riche, tabagisme, etc.).
Le baclofène se présente sous forme de comprimés à avaler. Il est prescrit en traitement prolongé jusqu'à obtenir un contrôle de sa consommation d'alcool, pouvant aller jusqu'à l'abstinence. Il réduit également les risques de rechute chez les personnes abstinentes.
Convaincre un alcoolique de se faire soigner commence en comprenant ses fragilités, justifier sa dépendance, reconnaître son raisonnement et croire en ses décisions. Sans cette démarche, toute tentative de persuasion ne fait qu'empirer la situation et aggraver le refus et le déni.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Les symptômes
Lorsque la maladie touche les deux membres inférieurs (forme fréquente), le sujet éprouve des difficultés motrices. Il n'arrive pas bien à se mobiliser, la jambe est de plus en plus flasque et les éleveurs d'orteils perdent de leur force et fonction.
En France, on estime qu'environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque.
En conclusion, il est désormais admis que le patrimoine génétique joue pour moitié dans le risque de dépendance à l'alcool.