La rupture des ligaments survient souvent lors de chutes banales ou d'un mouvement de torsion lent. Le mauvais réglage des fixations (non déclenchement de la fixation lors de la chute) et l'absence d'entraînement physique avant le ski sont les deux principaux facteurs de risque.
une douleur le plus souvent intense, avec difficulté à bouger l'articulation ; il est souvent impossible de mettre son poids sur le membre blessé ; un gonflement rapide, en quelques minutes ; une ecchymose.
Douleur de cheville sans choc
L'apparition d'une douleur à l'extérieur du pied persistante et ce longtemps après une entorse est fréquente. En effet, une douleur de cheville longtemps après une entorse peut induire une cheville sans gonflement ni bleu qui peut être due à un blocage ou à une instabilité.
La marche est possible, dès le lendemain de l'entorse, ou au bout de quelques jours le plus souvent. Dès que la douleur le permet, et que vous pouvez poser le pied par terre, il est conseillé de reprendre la marche doucement.
Lors d'entorse bénigne, le blessé ressent une douleur immédiate, qui peut disparaître rapidement mais revenir de manière lancinante au bout de quelques heures. L'articulation gonfle modérément. Lors d'une entorse moyenne, le blessé ressent une douleur plus importante que dans le cas d'une entorse bénigne.
au bout d'une à trois semaines, en cas d'entorse bénigne ; au bout de quatre à six semaines, en cas d'entorse moyenne ; au bout de six semaines à trois mois, en cas d'entorse grave.
Appliquer une poche de glace
Si le traumatisme se produit pendant une séance de sport, vous devez arrêter aussitôt l'activité, mettre la cheville au repos et surélever la jambe afin de ne pas aggraver les lésions et le saignement au niveau des ligaments.
Il est recommandé d'utiliser la glace pour une durée approximative de 15 minutes afin de diminuer la douleur, particulièrement durant les 48 premières heures. Il est aussi possible d'appliquer un bandage élastique afin de contrôler et de diminuer le gonflement.
Les conséquences d'une entorse de cheville mal soignée ne sont pas négligeables et entraînent : des douleurs chroniques. une instabilité avec entorses à répétition. des raideurs articulaires.
Des médicaments analgésiques de type acétaminophène (Tylenol®, Atasol®) peuvent aider à soulager la douleur. Les médicaments anti-inflammatoires, comme l'ibuprofène (Advil®, Motrin®), sont classiquement employés dans la phase aiguë (pendant 2 ou 3 jours), en complément à la compression et à l'application de glace.
De nombreux patients prétendent avoir déjà subi de petites foulures mais jamais d'entorse. Sachez donc qu'il n'y a aucune différence entre les deux. L'entorse est simplement une façon plus savante de nommer la foulure. Une articulation est l'endroit où les os se rencontrent.
Entorse grave
Une rupture complète du ou des ligaments. Il se peut aussi que le tendon se détache de l'os entraînant avec lui un petit morceau d'os.
La marche est autorisée avec cette attelle. Lorsque le pied est en appui au sol, il doit être chaussé. Le chaussage doit être une chaussure fermée et serrée au niveau de la cheville. Le port de tongs ou de chaussures ouvertes est formellement contre-indiqué.
Est-il possible de conduire avec une attelle ? Dans le Code de la route, il n'est pas expressément interdit de conduire avec une attelle, qu'elle soit amovible ou non.
En effet, l'attelle doit être gardée autant de temps que le médecin le jugera nécessaire en fonction de la cause. Cela peut aller de quelques jours à quelques mois. Doit-on garder une attelle la nuit ? Idéalement, il vaut mieux maintenir son attelle la nuit afin de prolonger l'immobilisation du membre.
L'intérêt de porter une attelle Aircast Classique II* dans les entorses de stade 2 et 3 sera : D'accélérer la réduction de l'œdème post-traumatique grâce à la présence de 2 coussinets pré gonflés et superposés à la partie distale assurant ainsi une compression sur la zone œdématisée.
On peut avoir recours au plâtre en cas d'entorse très sévère, lorsque les ligaments qui soutiennent l'articulation sont déchirés. Mais la pratique reste rare. Il suffit d'un faux mouvement pour la provoquer.
La contusion provoque un épanchement de sang, signe de rupture de vaisseaux sanguins. La zone devient bleue et sensible au toucher. La douleur peut se diffuser jusqu'au talon. La gêne est telle qu'il s'avère impossible de bouger l'articulation et poser le pied par terre.
La meilleure façon est de surélever le membre et suivre le protocole RICE : Rest, Ice, Contraction, Elevation. Cela veut dire qu'il faut se reposer, glacer, compresser et surélever le membre.
Pour une entorse banale : en externe, préparez-vous un cataplasme épais d'argile verte à étaler sur la zone douloureuse. Pour aider à la guérison vous pouvez aussi faire des bains d'eau tièdes plusieurs fois par jour où vous aurez préalablement fait fondre du sel.
En cas d'entorse, un gonflement du pied est généralement constaté. Ce phénomène dure de quelques jours à plusieurs mois selon l'importance de la lésion. Le gonflement est provoqué par une accumulation de liquide autour de la lésion articulaire. Il est le signe d'une inflammation.
La consultation d'un kinésithérapeute est de plus en plus systématique et prescrite par le médecin même au début de l'atteinte. Le praticien va en effet pouvoir réduire l'œdème et permettre une guérison plus rapide en rendant à l'articulation une bonne stabilité et va permettre une bonne rééducation.
Dans le cas d'une entorse à la cheville par exemple, il sera intéressant de masser le genou et le bas du dos, de même que la jambe opposée, afin d'encourager le relâchement des muscles en surcharge.
Elle est souvent conseillée pour des entorses graves ou à la suite d'une intervention chirurgicale. L'immobilisation de la cheville peut être réalisée par le biais d'un plâtre, d'une orthèse ou chevillère pour entorse d'immobilisation rigide.