Explosion des taux de crédit et de l'inflation, difficultés d'emprunter : le marché au ralenti.
Après une année 2022 qui s'annonce, une nouvelle fois, historique pour le marché de l'immobilier, de nombreux observateurs s'attendent à un ralentissement en 2023. Si une baisse des prix est envisageable, le manque d'offres risque bien, du moins dans certaines zones tendues, de continuer à les gonfler artificiellement.
Accalmie des prix immobiliers en 2023
Après 1,1 million de ventes estimées pour 2022, le volume devrait tomber à 950 000 unités sur les douze prochains mois, avec une progression moyenne des prix de 3%. Et derrière une moyenne nationale se cachent irrémédiablement des disparités régionales.
Selon l'agence de notation en effet, la probabilité d'une baisse des prix de l'immobilier en Europe grandit, en raison du ralentissement de l'économie et de la hausse rapide des taux d'intérêt depuis cet été.
En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer. Pour l'observatoire LPI, à fin juin 2022, les prix des appartements neufs avaient augmenté de +5,5 % sur un an. Les prix de l'immobilier neuf sont donc en train de monter, mais le stock diminue.
Pendant ce temps, l' ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d'ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.
La hausse des coûts de construction
Avec 1,2 million de transactions, l'année, 2021 a été celle de tous les records. Pourtant, beaucoup d'incertitudes planent sur le marché de l'immobilier en 2022. La frilosité des mairies et le contexte sanitaire pèsent sur le logement. L'offre de biens a diminué de 6 % sur un an.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
La période entre la fin de l'été et le début de l'hiver est généralement plus calme sur le marché de l'immobilier, ce qui peut être un bon moment pour acheter un bien immobilier en 2022.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
Des prix très hauts, des délais de vente raccourcis, des acheteurs de plus en plus nombreux : l'immobilier en 2022 devrait continuer dans cette dynamique. Homki livre 5 raisons qui appuient l'idée que 2022 sera le moment idéal pour vendre son bien immobilier.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Alors que le nombre de logements neufs disponibles à l'achat ne cesse de croître, et que les transactions dans l'ancien sont en chute libre, les prix ne baissent pas.
L'immobilier meublé et le fait de louer ses biens immobiliers en meublé permet aussi de multiplier les stratégies locatives. Celles-ci sont, dans quasiment toutes les situations, plus rentables que la location meublée sur le long terme.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Vers une stabilisation des prix de l'immobilier en 2022 ? En 2022, l'envolée des prix de l'immobilier connue ces dernières années devrait être globalement plus raisonnable. Une étude S&P table sur une croissance des prix de l'immobilier contenue à 2 % en moyenne en France en 2022.
L'âge idéal pour l'achat d'un logement serait entre 25 et 34 an. 70 % des personnes interrogées âgées de moins de 35 ans considèrent que le meilleur moment pour acquérir une résidence principale est entre 25 et 34 ans.
Si on est libre de vendre à qui l'on veut, on n'est pas vraiment libre du prix. En effet, en fonction du prix de vente, l'administration fiscale peut : considérer qu'il s'agit d'une donation déguisée. Cette situation se rencontre lorsque le prix est très inférieur à celui du marché.
Pour bien placer votre argent en 2022, vous pourriez investir (selon votre profil) dans les fonds structurés, le crowdfunding immobilier, les cryptomonnaies, le private equity et les investissements « green » ou ISR.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
L'immobilier est le placement préféré des Français, devant les placements financiers car il donne une impression de stabilité. L'investissement immobilier peut être très intéressant actuellement en raison des taux bas, et des outils de défiscalisation à votre disposition.
Selon l'économiste en chef de Desjardins, l'année 2023 se terminera avec une « légère » récession. Les hausses de taux d'intérêt tirent à leur fin, mais les Canadiens et les Québécois devront attendre encore au moins un an avant de les voir redescendre et se préparer, d'ici là, à faire face à une « légère » récession.