Naviguer au près se dit de l'allure pour un voilier qui remonte au plus près du vent, c'est-à-dire qui remonte au plus près du lit du vent (la direction dont il souffle).
Naviguer au près, c'est d'abord naviguer près du vent alors on règle le génois au mieux et le barreur doit être obnubilé par les penons du génois. La zone limite de faseyement, c'est l'angle de vent apparent auquel le bateau pourra remonter. Pour remonter au vent, il s'agit d'abord de ne pas trop s'en éloigner.
Le Code 0 est une sorte de grand génois très léger qui peut être hissé en spi asymétrique ou en gennaker. Cette voile permet de serrer le vent dans des vents très légers. Avec des matériaux verrouillés comme les fibres laminées et une conception assez plate, vous pouvez presque naviguer au près.
- Le grand largue : l'axe entre le bateau et le vent est approximativement compris entre 120 et 170 degrés. C'est l'allure la plus rapide car la force du vent s'exerce au maximum dans l'axe du bateau.
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
Régler l'écoute, c'est-à-dire la corde servant à régler la voile, en la tirant de façon à raidir la voile. On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Le meilleur angle au vent semble être pour la voile Jib, 40° et pour la voile Spi, 148°. Ces données sont issues d'observations sur le Trophée Jules Verne, sur l'Indian Quest les résultats sont différents.
Quand le bateau est approximativement perpendiculaire au vent, on appelle ça le reaching. Un reaching au petit largue est serré par rapport à la direction du vent, et au grand largue est un peu plus écarté du vent (un vent de travers est quand le vent est exactement à un angle droit du bateau).
Dans un gréement classique, les voiles situées à l'avant du mât sont nommées focs. Elles sont nommées selon leur taille et leur coupe (de la plus petite à la plus grande) : tourmentin, solent, foc, foc ou génois inter (entre le génois et le foc), yankee, génois, et reacher (génois très creux).
Naviguer au portant et au près
Le voilier est au portant quand le vent vient de l'arrière, donc le portant regroupe les allures de travers à vent arrière. Le voilier est au près quand le voilier remonte au vent, donc le près regroupe les allures de travers à vent debout.
Avant, les bateaux ne pouvaient avancer qu'en se laissant pousser par le vent arrière. De ce fait, ils ne se déplaçaient que dans le sens des vents dominants, ce qui limitait leur autonomie. Aujourd'hui, les voiliers modernes peuvent remonter contre le vent et donc aller où ils le souhaitent.
Comment remonter le vent avec un voilier ? Lorsque le voilier fait face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors que c'est le vent arrière. Il doit s'écarter d'env. 45° de l'axe du vent pour pouvoir avancer à l'aide de ses voiles.
Ariser la voile d'avant
Étai classique : Pour ce faire, on peut descendre d'environ 50cm la voile. Saucissonnez (on ferle) le bas de la voile pour que le vent ne se prenne pas dedans et qu'elle frotte sur le pont.
Chaque bateau est différent, mais en général les architectes prévoient la première réduction de voilure entre 15 et 20 nds. Notons que les premiers moutons apparaissent avec un vent soufflant entre 12 et 14 nds. Disons qu'en règle générale, aux premiers moutons, il faut commencer à envisager la réduction de voilure.
En général, on prend un ris à une allure proche du vent. On choque l'écoute et le hale-bas pour laisser s'échapper le vent et plus tard étarquer sans résistance. Ensuite, on choque la drisse, pour faire descendre la voile.
On commence généralement par hisser la grand-voile puis la voile d'avant. Pour cette première manœuvre, il est préférable d'avoir quelqu'un à la barre qui sait tenir un cap, capable de regarder si tout va bien au niveau de la voile, en même temps que de rester face au vent.
Les voiliers peuvent se renverser, bien que ce soit rare parmi les quillards. Les dériveurs peuvent se renverser facilement, selon l'expérience et les conditions.
Dans le cas d'un dériveur léger (de sport), le chavirage (appelé communément dessalage dans ce cas) est courant et sans gravité. L'origine est la recherche excessive de vitesse et/ou le mauvais placement des équipiers.
naufragé (n.m.) 1. personne ou navire qui a fait naufrage.
Sur un bateau, une cabine désigne une pièce d'habitation pour une ou plusieurs personnes.
Devise : nom du bateau fluvial.