Le présent en ce sens-là, est un moment du temps infinitésimal, sans cesse évanescent, qui ne peut être vécu conformément au conseil du sage. Mais si l'on prend le temps au sens de la durée vécue, le temps subjectif tel qu'il apparaît à chaque homme, alors le présent prend tout son sens.
Le présent est notre dimension temporelle essentielle, car c'est dans celle-ci qu'on agit, c'est dans celle-ci que l'on parle. Le présent est la zone existentielle du temps.
Finalement, le présent n'existe pas ! Mais il est le lien impalpable, presque inexistant, entre le futur et le passé, deux notions qui, consécutivement, n'existent pas encore et n'existent plus, pour toujours...
La réponse immédiate et spontanée serait de dire oui, bien sur, on ne vit qu'au présent puisque le passé n'est plus ; et que le futur n'est pas encore là. C'est pourquoi un philosophe comme Schopenhauer affirme dans ses Aphorismes sur la Sagesse dans la Vie : « Le présent seul est réel ».
Vivre le moment présent, c'est être capable de laisser passer les émotions qui peuvent surgir sans les juger ni chercher à les contrôler. Vivre le moment présent, c'est prendre quelques minutes au quotidien pour ralentir, apprécier un état de paix intérieure en pleine conscience.
Vivre l'instant présent vous permet en tout premier lieu de voir les événements tels qu'ils sont réellement, SANS JUGEMENT. La conséquence de voir les événements sans les juger ou interpréter vous évitera également les remous émotionnels dus à vos interprétations, croyances et blessures.
Il est très important de pouvoir bien respirer, j'entends pas là de pratiquer des respirations profondes, qui permettent de ressentir son corps, de vous sentir vivant, bien présent. Le yoga ou la méditation sont l'une des meilleures pratiques pour cela.
Selon un point de vue scientifique, le présent ne peut être désigné par un point dans la ligne chronologique représentative du temps : en effet, l'instant t est une variable que l'on peut mettre un contenu sur chaque point de cette ligne.
Le présent relève du néant plutôt que de l'être – Aristote
Un doute qu'on peut étendre à l'ensemble du temps, puisque chacune de ses parties semble relever plus du néant que de l'être.
L'espace-temps contiendrait en somme l'intégralité de l'histoire de la réalité, chaque événement passé, présent ou futur y occupant, depuis toujours et pour toujours, une place bien déterminée. Le passé existerait donc encore, tout comme le futur existe déjà, mais ailleurs que là où nous sommes présents.
Re : Le rien ?!
Bonjour, Par définition, le rien est l'absence de tout, il ne peut donc pas être mesuré. Le rien n'existe donc pas, car non quantifiable et non observable.
Le passé est important pour connaître nos erreurs et nos réussites. Y penser est fondamental pour comprendre notre présent. Notre parcours a besoin d'avoir un sens, et savoir d'où nous venons est fondamental pour savoir dans quelle direction nous allons.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux.
Oublier pour vivre
Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
(Philosophie) Dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement. (Traditionnellement) Milieu indéfini et homogène où se déroulent les événements naturels et l'existence humaine.
Selon Platon, le temps est une œuvre engendrée par le démiurge. Pour Plotin, dans le monde intelligible (νοητός) il existe une entité objective qui se temporalise. La question qui surgit est la suivante: cette temporalité, par laquelle l'entité manifeste son activité, peut-elle être conçue comme l'âme du monde?
Du latin tempus, il induit la division de la durée ; Il est un moment, un instant. Il est souvent perçu comme un changement continuel et irréversible, où le présent devient le passé. Au sens plus philosophie, il est surtout le milieu homogène et indéfini, dans lequel se déroulent les évènements.
Pour profiter du moment présent, il faut accepter le fait que l'on ne puisse pas tout contrôler et lâcher prise. Plus tôt vous acceptez cela, mieux vous vous porterez. Qu'il s'agisse de vos pensées ou de situations passées ou à venir, arrêtez de vous demander sans cesse le pourquoi du comment.
Pour se libérer du passé, il ne s'agit donc pas de l'oublier, mais au contraire d'en prendre conscience. Refouler ses souvenirs, qu'ils soient bons ou mauvais, ne les efface pas. Comme disait Freud, pour se libérer du passé, il ne s'agit pas de l'oublier, mais au contraire, de le faire revenir à la conscience.
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
Pourquoi ne faut-il pas oublier le passé si nous voulons nous donner un avenir ? Parce que la vie individuelle, tout comme l'histoire collective, se conçoit comme continuité temporelle. Il serait impossible de couper le fil du temps. Tout comme la mémoire, l'oubli peut être volontaire ou involontaire.
Chaque moment de notre passé a servi de brique pour construire la vie que nous vivons actuellement. Il est important d'honorer notre passé et de le transmettre. Repenser au passé nous permet d'étudier notre nature et nous aide à reconnaître pourquoi nous agissons d'une certaine façon.