Le pouvoir fumigène est le volume, ramené aux conditions normales des produits de la combustion de 1 m³(n) de gaz associé à l'air stoechiométrique. Le pouvoir fumigène s'exprime en m³(n) de produits de combustion / m³(n) gaz.
Pouvoir fumigène
La combustion idéale (ou neutre) d'un m3 de gaz naturel donnera 1 m3 de CO2 + 2 m3 de vapeur d'eau + 8 volumes d'azote + un excès d'air + une augmentation de volume due à la température des gaz de combustion.
Situation où la quantité de comburant disponible est supérieure à la quantité nécessaire pour oxyder tout le combustible. Cette situation correspond à un mélange carburant/combustible de richesse inférieure à 1.
Une combustion nécessite un combustible (carbone, butane, etc.) et un comburant (dioxygène). Si la combustion est incomplète, il se formera du monoxyde de carbone en plus du dioxyde de carbone et éventuellement de l'eau. Toute combustion produit de la chaleur.
Combustion oxydante : combustion complète réalisée avec excès d'air. L'excès d'air doit être suffisant pour éviter les imbrûlés, mais pas trop important contre les pertes sensibles à la cheminée.
L'air comburant
Celui-ci contient environ 78% d'azote (N2), 21% d'oxygène (O2) et 1% de gaz dit "rare" dont le principal est l'argon (Ar). Dans la pratique industrielle, on simplifie généralement les choses en considérant que l'air est fait de 79% d'azote et 21% d'oxygène.
Le chauffage au gaz, le combustible le plus polyvalent
Ce système de chauffage est très utile pour les habitations qui sont déjà raccordées à un réseau de gaz naturel. De plus, le chauffage au gaz est très polyvalent, car il peut répondre à de nombreux besoins en chauffage domestique.
Les flammes apparaissent lorsque les gaz combustibles réagissent avec l'oxygène. Elles manifestent une réaction chimique libérant de l'énergie sous forme de chaleur et de lumière. La température y atteint de 1 200 à 1 500 °C alors qu'au-dessus, dans le panache de fumées, la température chute au-dessous de 600 °C.
Pour qu'un incendie survienne, 3 conditions doivent être réunies : la présence d'un combustible, celle d'un comburant (en général, l'oxygène de l'air) et celle d'une source d'inflammation (étincelle, flamme, chaleur…).
Un comburant, soit une substance qui entretient la combustion, principalement le dioxygène (O2) . Une température suffisamment élevée permettant d'atteindre le point d'ignition: c'est la température qui permet de fournir suffisamment d'énergie pour amorcer la combustion.
Opérations recommandées pour le bon réglage du brûleur de pulvérisation : Avoir un indice de noircissement inférieur à 2. Régler le volet d'admission d'air pour être en excès d'air de 20 à 40 % soit λ entre 1,2 et 1,4 pour des chaudières de petites puissances.
Ainsi, la première étape de la combustion va consister à sécher les bûches jusqu'à ce que le taux descende à environ 10 % d'humidité. Plus simplement, il s'agit du moment où une fumée blanche se dégage, juste avant l'apparition des premières flammes. Ce phénomène de séchage intervient généralement entre 150°C et 250°C.
Par exemple, si la combustion est en trop grand excès d'air, on chauffe inutilement un grand volume d'air qui se retrouve dans les fumées. C'est une perte évitable en modifiant simplement le réglage d'admission d'air du brûleur.
1.1 Comburant Le comburant est l'air atmosphérique dont la composition est la suivante : Oxygène : O2 Dioxyde de carbone : CO2 Azote : N2 Gaz rares : Néon, Krypton…
La combustion incomplète a lieu quand la quantité de comburant est insuffisante pour permettre la réaction complète du combustible ou lorsque le temps de contact, à une température rendant la combustion possible, est trop faible.
Dans ce schéma idéal, la combustion aboutit à ne produire que de l'eau (H2O) et du dioxyde de carbone (CO2), gaz non toxique mais préoccupant par l'effet de serre qu'il développe.
- Les combustibles : Le bois, l'essence, le papier, le carton, les objets en plastique et les tissus sont des exemples de combustibles qui sont susceptibles d'alimenter un feu.
Quand on verse de l'eau sur le feu, elle se transforme tout de suite en vapeur d'eau. Cette vapeur est un gaz, qui occupe plus d'espace que l'eau liquide. Ainsi, il repousse l'air autour de la flamme. Et sans l'oxygène de l'air, le bois ne peut plus faire de flammes !
L'extincteur CO2 (ou dioxyde de carbone) est aussi appelé extincteur à neige carbonique. Il est efficace sur les feux de classe B et sur les feux d'origine électrique. C'est d'ailleurs le plus approprié pour ces types d'incendies car il ne laisse aucun résidu et ne provoque aucun dégât sur le matériel.
De manière générale, la couleur d'un corps incandescent donne une bonne idée de la température du corps : du moins chaud, qui est rouge, au plus chaud, qui est bleu, en passant par le jaune.
La présence de sodium donnera une couleur jaune aux flammes, le cuivre et le zinc produiront du bleu, le baryum du vert. C'est le même principe qui régit les couleurs dans les feux d'artifice.
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
Pour se chauffer au meilleur prix, on remarque que l'énergie la moins chère est le bois, et en particulier le bois non transformé. Les énergies gaz propane et électricité sont quant à elles les plus onéreuses actuellement.
Selon l'ADEME, une pompe à chaleur aérothermique consomme en moyenne 51 kWh/m²/an contre 35 kWh/m²/an pour une pompe à chaleur géothermique.