Pour Chomsky, con- naître une langue, c'est posséder un mécanisme interne — un système de règles intériorisées — qui permette d'engendrer toutes les suites de mots possibles (donc des phrases), et de ne pas produire des suites impossibles.
Noam Chomsky suppose que la structure universelle qu'il trouve dans l'organisation du langage est innée. Chaque être humain hériterait, grâce à son appartenance à l'espèce humaine, d'un dispositif qui prépare et permet l'acquisition des langues.
Dans le cadre du travail sont analysées trois différentes théories de l'acquisition du langage qui se veulent une réponse à ce problème. Il s'agit de celle de Noam Chomsky (nativisme), celle de Jean Piaget (constructivisme) et celle de John L. Locke (approche biolinguistigue).
S'exprimer pour exister
Le langage traduit notre capacité à symboliser ce que nous pensons ou ressentons, nous permet de témoigner du passé comme de nous projeter dans l'avenir et exprime également ce qui n'a aucun rapport avec le vécu actuel du locuteur. Le langage donne accès à la mémoire comme à l'imaginaire.
Chomsky commence à développer sa théorie de la grammaire générative et transformationnelle dans les années 1950 en cherchant à dépasser aussi bien l'approche structuraliste, distributionnaliste que comportementaliste dans l'étude du langage naturel.
Pour Chomsky, con- naître une langue, c'est posséder un mécanisme interne — un système de règles intériorisées — qui permette d'engendrer toutes les suites de mots possibles (donc des phrases), et de ne pas produire des suites impossibles.
La linguistique générative regroupe un ensemble de théories développées à partir des années 1950 par le linguiste américain Noam Chomsky. Elle s'oppose au béhaviorisme et vient compléter le structuralisme.
Capacité, observée chez tous les hommes, d'exprimer leur pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes vocaux et éventuellement graphiques (la langue). 2. Tout système structuré de signes non verbaux remplissant une fonction de communication : Langage gestuel. Langage animal.
Le modèle des fonctions du langage de Jakobson distingue six éléments ou facteurs de la communication nécessaires pour qu'il y ait communication : (1) contexte ; (2) destinateur (émetteur) ; (3) destinataire (récepteur) ; (4) contact ; (5) code commun ; (6) message.
Au sens large, le langage se définit comme un système de signes qui associe des mots selon des règles grammaticales précises, il renvoie à la faculté de raisonner, de nommer les choses et de communiquer avec autrui. On dit que le langage est le propre de l'homme, que celui-ci est un être parlant.
Dans la théorie de Piaget, le langage est structuré par la pensée. Le développement du langage suit le développement de la pensée. Le langage est l'instrument qui permet d'évaluer qualitativement la pensée de l'enfant.
Le langage chez Saussure est défini de trois manières : 1° par rapport aux langues dont le langage est la généralisation, 2° par rapport à l'interaction langue - parole selon la formule langage = langue + parole, 3° par rapport au concept de signe : le langage est un système de signes.
C'est un système de règles qui peut être répété pour produire un nombre indéfiniment grand de structures. La grammaire générative est selon Chomsky la capacité de produire un nombre infini de phrases grammaticales en utilisant uniquement des moyens finis.
La théorie propose donc un cadre simple et rigoureux qui facilite la prise de décision dans des cas concrets. Une théorie peut être invalidée par un revirement de jurisprudence ou par une loi contraire. En ce sens, les théories sont des énoncés simples et portent sur des champs très limités du droit.
Leonard Bloomfield ( 1er avril 1887 - 18 avril 1949 ) est un linguiste américain qui a mené à un grand développement de la linguistique structurale aux États-Unis dans le courant des années 1930 et 1940. Il est considéré comme le père fondateur du distributionnalisme.
Le langage a deux versants, celui de la réception (qui permet de comprendre) et celui de la production (qui permet de s'exprimer).
La théorie de Jakobson s'intéresse aux facteurs constitutifs du processus de communication linguistique, qui ne peut être réduit à la simple transmission-réception d'informations. Jakobson distingue six fonctions du langage nécessaires pour qu'il y ait communication.
Selon le linguiste Roman Jakobson, il existe six fonctions du langage. Tout acte de parole ou de communication, correspond à une de ces six fonctions : référentielle, expressive, poétique, conative, phatique ou métalinguistique.
La langue est acquise. Le langage et la langue s'opposent donc par le fait que l'un (la langue) est la manifestation d'une faculté propre à l'humain (le langage).
La Métaphysique d'Aristote peut ainsi être considérée comme un traité fondateur de la philosophie du langage, de même que l'usage de ses catégories (voir le débat autour de l'article d'Émile Benveniste, « Catégories de pensée et catégories de langue »).
La psychologie du langage concerne l'étude des processus mentaux mobilisés par l'individu dans les divers rapports qu'il entretient avec le langage-langue. La psychologie du langage recouvre de nom¬ breux domaines liés aux aspects cognitifs et non cognitifs de la personnalité.
Les langues, dans leur sens moderne, ne seraient apparues qu'entre 80 000 à 60 000 avant notre ère, en Afrique de l'Est ou au Proche-Orient, alors que nos ancêtres, les Homo sapiens sapiens, n'étaient plus que quelques milliers d'individus.
Ferdinand de Saussure est considéré comme le père de linguistique moderne. Il est, en 1916, le premier à prendre le langage comme objet d'étude. Il définit alors la linguistique comme « une science qui a pour objet la langue en elle-même et pour elle-même ». L'approche de la linguistique est donc descriptive.
En linguistique, l'énonciation est l'acte individuel de production d'un énoncé, adressé à un destinataire, dans certaines circonstances. Dans toute communication, aussi bien orale qu'écrite, on trouve à la fois un énoncé et une énonciation.