Le goodwill est considéré comme une immobilisation incorporelle par l'acheteur. Il représente la valeur incorporelle d'une société, comme par exemple sa réputation, ses brevets, sa marque de qualité, etc.
Amortissement du goodwill
Financièrement, le goodwill est une survaleur payée en contrepartie d'avantages économiques escomptés. Toutefois, depuis le 1er janvier 2016, il n'est plus amortissable en l'absence de limites prévisibles à sa durée d'utilisation.
La valeur du goodwill est intrinsèquement liée à l'entreprise en tant que telle. Pourtant, cet écart croissant entre l'image comptable et la réalité économique pose problème. La consolidation des patrimoines des entreprises traduit mal la réalité : elle sous-estime les richesses accumulées.
Il trouve sa raison d'être dans un ensemble de droits incorporels acquis (parts de marché, portefeuille clients, approvisionnements, débouchés, localisation des unités de production,...). Selon le référentiel IFRS, applicable aux groupés côtés, le goodwill n'est plus amortissable.
Le goodwill est intéressant pour les investisseurs qui souhaitent investir dans une société, car une survaleur est un avantage positif indéniable. Le goodwill est un élément qui peut dans le futur, générer des bénéfices. Lorsque cet écart est négatif, on parle alors de badwill.
Si la valeur recouvrable du goodwill est inférieure à sa valeur comptable une dépréciation doit être effectuée et celle-ci est irréversible. Une dépréciation du goodwill traduit en définitive une évolution défavorable d'un investissement réalisé.
Le hors bilan présente les engagements données ou reçus d'une société qui ne donnent pas lieu à une écriture comptable. On peut y trouver, entre autres, les engagements au titre de location simple, des engagements contractuels (volumes d'achats, obligations réglementaires...).
Dans tous les cas, la comptabilisation d'une marque à l'actif du bilan est suivie par une amélioration du cours de l'action. Selon ces différents travaux, les marques constituent donc une importante source de création de valeur pour les marchés financiers, ce qui va bénéficier aux actionnaires.
Par ailleurs, le goodwill peut être utilisé lors de la cession d'une entreprise. Ainsi, quand cette dernière connaît son goodwill, elle peut connaître la juste valeur de l'entreprise et par conséquent être sûr de pas la vendre à un prix basé uniquement sur les données comptables non traitées.
L'écart d'acquisition correspond à la différence entre le prix d'acquisition des titres d'une société et sa situation nette comptable. Il apparait au moment où la société acquise entre pour la première fois dans le périmètre de consolidation d'un groupe.
Comptabilisation des écarts d'acquisition
On la comptabilise après la reconnaissance et la réévaluation, à la juste valeur, de tous les autres actifs corporels et incorporels de la société acquise. Les écarts d'acquisition dont la durée d'utilisation est limitée restent amortissables sur cette durée.
Les capitaux propres correspondent à l'ensemble des ressources de la société, ils reflètent sa valeur financière. Il s'agit des fonds apportés par les associés ou actionnaires lors de la création de la société auxquels s'ajoutent les fonds générés par son activité.
La valeur du patrimoine d'une entreprise se calcule alors en reprenant l'actif net comptable corrigé + la revalorisation du fonds de commerce.
Le badwill correspond à l'écart d'acquisition négatif. Au bilan il convient d'augmenter la valeur des titres de participation avec en contrepartie le résultat. Dans le compte de gestion, il faudra retraiter le résultat au débit et comptabiliser une plus-value sur titres de participation au crédit.
4- Le principe de prudence
C'est LE PRINCIPE COMPTABLE le plus important en comptabilité. C'est un principe comptable qui incite à ne pas transférer des incertitudes (des pertes probables ou certaines) sur un exercice comptable futur.
Une marque ne peut s'amortir que si les avantages qu'elle procure diminue dans le temps. Dans ce cas, il convient de déterminer une durée d'amortissement. Cette donnée peut tenir compte du cycle de vie du produit, de l'âge de la marque, de sa notoriété…
La marque en comptabilité
Les marques acquises doivent être inscrites à l'actif, en immobilisations incorporelles. Les comptes 205 et 44562 seront débités, tandis que le compte 404 sera crédité. Quant aux marques crées par votre entreprise, celles-ci doivent être comptabilisées aux charges.
Les effets escomptés non échus EENE
Les EENE sont des effets de commerce que l'entreprise a escompté auprès de sa banque pour obtenir des liquidités, mais pour lesquels la date d'échéance n'est pas encore passée.
Moyenne entreprise
À la fin de chaque exercice comptable, il faut établir les comptes annuels de l'entreprise. Ils sont composés d'un bilan, d'un compte de résultat et d'une annexe. L'entreprise peut présenter son compte de résultat sous une forme simplifiée (modèle de document).
Le résultat net
Par ailleurs, nous pouvons également souligner que peu importe qu'il s'agisse d'un bénéfice ou d'une perte, le résultat s'inscrit toujours au passif du bilan comptable. Cela s'explique par le fait que le résultat est une dette de l'entreprise envers ses associés.
Le bilan est la photographie périodique de ce patrimoine, dont les deux colonnes, l'actif à gauche et le passif à droite, recensent respectivement "ce que possède" et "ce que doit" l'entreprise aux tiers (doit aux tiers au sens large car on inclut dans l'expression les propriétaires).
La valeur d'utilité d'un actif ou d'une unité génératrice de trésorerie (UGT) correspond à la valeur actuelle des flux futurs générés par l'utilisation de l'actif et donne une estimation de sa valeur de marché.
Où vont se situer, dans le bilan, les comptes de dépréciation : à l'actif ou passif ? Il s'agit de dépréciations portant sur des postes d'actif, elles figureront donc à l'actif. Mais comme les dépréciations ont pour finalité de "réduire" les comptes d'actif, elles seront mentionnées dans une colonne spécifique.