Le délit de favoritisme, aussi bien appelé le délit d'octroi d'avantage injustifié constitue un délit qui concerne les élus ainsi que les agents publics se trouvant dans le domaine de la commande publique. Le favoritisme se voit interdit afin de permettre une meilleure équité en matière d'achat public.
Cependant, pour l'infraction de concussion, la personne qui remet, à tort, les fonds est victime de l'action, la manoeuvre frauduleuse de l'acteur public tandis que pour le délit de corruption, elle participe activement à cette action frauduleuse.
Sanctions du délit de favoritisme
La personne reconnue coupable de favoritisme peut être condamnée à une peine de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Des peines complémentaires peuvent s'appliquer.
La protection renforcée des lanceurs d'alerte
La loi Sapin II a créé le statut général du lanceur d'alerte. Cette définition a été modifiée par la loi du 21 mars 2022 qui en a retenu une conception plus large.
Elles peuvent être très diverses : suspension du permis de conduire, interdiction d'exercer un type d'activité professionnelle, confiscation d'une arme, etc. Les peines alternatives, qui peuvent remplacer tout ou partie des peines principales.
La corruption passive est le fait pour un agent compétent de se laisser « acheter » pour accomplir ou ne pas accomplir un acte de sa fonction. La corruption active est le fait pour une personne de rémunérer l'accomplissement ou le non-accomplissement d'un tel acte par l'agent compétent.
Les catégories ou les types de corruption les plus courants sont la corruption du côté de l'offre et la corruption du côté de la demande, la grande corruption et la petite corruption, la corruption traditionnelle et la corruption non traditionnelle, ainsi que la corruption publique et la corruption privée.
La concussion peut être caractérisée lorsque l'agent public s'abstient de percevoir une somme destinée à l'Etat ou à la collectivité locale alors que, en vertu de la loi, il devait la percevoir ou qu'il en perçoit une somme moindre. Dans ce cas, la victime de l'exonération est l'Etat ou la collectivité locale.
La corruption – entendue dans son sens strict – désigne le fait pour une personne investie d'une fonction déterminée (publique ou privée) de solliciter ou d'accepter un don ou un avantage quelconque en vue d'accomplir, ou de s'abstenir d'accomplir, un acte entrant dans le cadre de ses fonctions.
Elle est définie par l'article 433-11: « Lorsqu'une personne exerçant une fonction publique profite de cette fonction en sollicitant ou en acceptant des dons, promesses ou avantages en vue d'accomplir ou de s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction cette personne reçoit le nom de corrompu. »
La corruption est active lorsqu'une personne physique ou morale obtient ou essaie d'obtenir, moyennant des dons, des promesses ou avantages, d'une personne exerçant une fonction publique, qu'elle accomplisse ou retarde ou s'abstienne d'accomplir ou de retarder un acte de sa fonction ou un acte facilité par elle ; le ...
Elle peut concerner toute personne bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, un syndicaliste ou l'organisation à laquelle ils appartiennent. Le trafic d'influence est une forme de corruption.
À l'occasion du Conseil des Ministres du 30 mars , 2016, le Ministre de l'Économie et des Finances, Michel Sapin, a présenté le projet de loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique.
Les peines contraventionnelles encourues par les personnes morales sont : 1° L'amende ; 2° Les peines privatives ou restrictives de droits prévues à l'article 131-42 ; 3° La peine de sanction-réparation prévue par l'article 131-44-1.
Trouver une alternative aux fonds en euros
Ces solutions, certe en proie à une légère volatilité, permettent généralement d'améliorer les rendements par rapport aux fonds en euros, et d'échapper au risque de blocage de l'épargne, sans augmenter significativement l'exposition au risque.
Définition de la Loi Sapin 1
Par définition, la Loi Sapin 1 était une « loi relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques ».
La corruption est un délit pénal. Elle consiste à faire ou ne pas faire une chose, dans le cadre de son travail ou de son mandat, en échange d'un avantage. Quand la corruption concerne une personne dépositaire de l'autorité publique, elle est plus lourdement sanctionnée.
En droit français, les faits de corruption et de trafic d'influence sont punis d'une amende de 500.000 euros à 1.000.000 d'euros et d'une peine d'emprisonnement pouvant aller de 5 à 10 ans pour les particuliers.
Moins de prospérité: la corruption freine la croissance économique, nuit à l'état de droit et entraîne un gaspillage de compétences et de précieuses ressources. Lorsque la corruption est omniprésente, les entreprises hésitent à investir face au coût nettement plus élevé de l'activité économique.
Selon les autorités administratives, les principales attitudes qui encouragent la corruption sont le manque de morale ou d'éthique des agents publics (21.7) et l'impunité des actes de corruption (19.0). Il faut aussi noter la recherche de gains facile (15.2) et les lenteurs administratives (14.5).
De façon globale, la corruption concerne aussi bien le secteur public que le secteur privé, car elle implique souvent une transaction entre acteurs des secteurs public et privé dans laquelle des biens publics sont indûment convertis en avantages privés.
Pour Hervé Magnouloux, la corruption peut effectivement servir de lubrifiant à certaines économies sous développées, et permettre ainsi de retrouver une certaine souplesse.
La recherche, a recensé le journal The Guardian, montre effectivement que les personnes qui se sentent puissantes sont plus susceptibles d'agir impulsivement : d'avoir des aventures extraconjugales, de conduire imprudemment, de voler à l'étalage, de mentir ou même de piquer des bonbons à des enfants.