Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Il ne s'agit donc pas simplement de vivre, mais de vivre « bien », c'est-à-dire par et pour des valeurs. Socrate estimera bon de défendre cette idée au prix de son existence. Immortalisé par son élève Platon, le geste du maître restera inscrit dans les mémoires comme l'acte fondateur de la philosophie occidentale.
Définition. Selon les Définitions de Platon, le Bien est « ce qui n'a d'autre fin que soi-même ». Employé comme nom en métaphysique, le Bien désigne ce qui est absolument désirable.
Un bien est ce que l'on possède, que ce soit sous forme d'argent, de meubles, d'immeubles, de capital. En économie, un bien est quelque chose pouvant faire l'objet d'une appropriation par un individu, et sur laquelle un droit de propriété est donc applicable.
Dans les premiers dialogues, Socrate philosophe contre l'ignorance qui est la cause du vice, lequel prive l'âme de la vertu. Dans les dialogues tardifs, Socrate philosophe pour la science, c'est-à-dire la connaissance de ce qui est, qui est la source même de la vertu.
➤ Quelle est la citation la plus belle de Socrate ? La plus belle citation de Socrate est : Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
1) « La vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien. » 2) « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. » 3) « Le seul bien est la connaissance, le seul mal est l'ignorance. » 4) « Je ne peux apporter de connaissance à un homme, mais je peux le faire réfléchir. »
Trois formulations résument l'enseignement d'Aristote : le bien suprême est le bien de la communauté ; la fin des législateurs est l'utilité commune ; la fin de la cité est le souverain bien.
Un bien est une chose utilisable pour combler un besoin fondamental ou un désir. Entendu le plus souvent comme étant une chose concrète et physiquement tangible, il se différencie du service qui par opposition est dit « intangible ».
1. Conforme à ce qui est attendu. Synonyme : convenable, correct, digne, honnête, parfait, satisfaisant.
Ce pourquoi Spinoza commence le livre IV en définissant ainsi les concepts moraux : par bien et mal, j'entendrai ce que nous savons avec certitude être un moyen d'approcher ou de s'éloigner du modèle de la nature humaine que nous nous proposons 2.
C'est ainsi que toutes les éthiques antiques ont défini la recherche du souverain bien – à la fois bien humain, bonheur, et bien moral.
Le concept de bien est attaché aux concepts de bonheur, de bon état de chose, de bonnes conséquences à promouvoir ou de vie bonne. Toutes ces affiliations témoignent d'un élément commun : à chaque fois, le bien est l'objet d'un mouvement, d'une orientation, d'un choix.
Bien vivre, c'est comme porter un vêtement qui tombe bien, bien ajusté. Voilà pourquoi je pourrais encore dire qu'on peut bien vivre avec tel ou tel philosophe, pas parce qu'ils sont des cautions, pas pour eux, mais parce que l'idée même de bien vivre est la promesse de me sentir à l'aise.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
La sagesse de Socrate repose sur la connaissance de soi-même. Le philosophe reprend là la fameuse injonction du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même ».
Les biens sont les moyens qui permettent de satisfaire les besoins. En amont, on peut relever l'existence de deux types de biens : ➢ les biens naturels ou biens libres : produits de la nature et non d'une activité humaine, comme l'eau, l'air, la lumière du soleil, ils sont théoriquement en quantité illimitée.
Définition et caractéristiques :
Un bien économique : c'est tout objet apte à satisfaire un besoin. La rareté : le bien économique est rare, car la quantité disponible est inférieure aux besoins exprimés. L'utilité : Un bien économique est utile car il permet de satisfaire un besoin.
Bien-être et bonheur sont deux notions différentes. Le bien-être serait une construction de l'esprit, un concept, tandis que le bonheur serait une « chose réelle » qui peut se mesurer. Ainsi, à tout instant, vous pouvez définir votre score de bonheur actuel entre 0 et 10 par exemple.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Quand on est résolu à faire le bien autour de soi, on augmente les chances de créer un karma positif. On attire la chance, le bonheur et la générosité d'autres personnes. C'est le principe de l'attirance de la richesse cosmique.
La morale de Socrate n'a rien de sacrificielle et, si tant est qu'on puisse parler d'une morale, elle est fondée sur une constante inquiétude et une incrédulité qui invitent chacun à "sortir de soi", à se mettre un peu à distance de lui-même, pour mieux examiner le bien-fondé de ses actions.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.