Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage». Leur objectif principal est de chercher à préserver la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d'une maladie grave et potentiellement mortelle.
Accompagner c'est comprendre et assumer une relation élaborée dans une continuité : au service de la personne dans ses droits, ses attentes, ses besoins et ses choix. L'accident et la maladie grave font irruption avec violence. Ils bouleversent les repères d'une trajectoire de vie.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
L'accompagnement est une démarche dynamique et participative. Il justifie des dispositifs d'écoute, de concertation, d'analyse, de négociation qui favorisent une évaluation constante et évolutive des options envisagées.
Les bénévoles d'accompagnement proposent leur présence et leur écoute et participent, en lien avec les équipes de soins palliatifs, à la prise en charge globale des personnes atteintes d'une maladie grave, en situation de soins palliatifs ou de fin de vie, ainsi qu'à l'accompagnement de leurs proches.
L'accompagnement permet également à l'accompagnant de faire évoluer sa propre identité professionnelle, voire de la transformer. On ne peut accompagner sans être en position d'ouverture et d'écoute active face aux personnes et à leur environnement.
Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Chaque personne vit habituellement toutes ces étapes, peu importe l'ordre, en s'adaptant au meilleur de ses capacités et de son rythme.
Pardonner à la personne aimée pour tout ce qu'elle aurait pu faire pour vous blesser. Exprimer votre amour. Simplement dire, « Au revoir » — un au revoir ou une expression d'adieu dont l'origine signifie « Que Dieu soit avec toi. »
Elles peuvent se manifester à travers : Attitudes ou comportements : repli sur soi, agressivité, irritabilité, agitation, tension, hypervigilance, etc. Troubles du sommeil, de la digestion, respiratoires, etc. Répétition de certaines paroles comme « je vais mourir », etc.
Il faut être patient et endurant. Et ne pas hésiter à consulter un psychothérapeute ou à rejoindre un groupe de parole, voire les deux. Trouver un espace où l'on peut exprimer toute sa souffrance et se sentir véritablement accompagné, étayé, apporte un soutien considérable. »
Dans le cas de l'euthanasie, la décision d'abréger les souffrances d'un patient atteint d'une maladie incurable est non seulement prise par le corps médical mais également exécutée par lui. Lors d'un suicide médicalement assisté, c'est le patient lui-même qui effectue l'acte provoquant la mort.
La fatigue physique, mais surtout nerveuse, le stress, l'anxiété, la dépression, l'insomnie, le sentiment de solitude et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent les proches d'un patient en fin de vie.
Voilà le moment idéal pour le réconforter doucement en disant : « Comment vas-tu? Tu as l'air un peu différent aujourd'hui. » Cela peut être une façon d'aborder une personne qui éprouve du stress et qui a besoin d'appui. Il arrive que le mourant semble vouloir se rassurer qu'il est acceptable de mourir.
Il existe 2 types de mesure : la mesure d'accompagnement social personnalisé (Masp), mise en place en accord avec la personne en difficulté, et la mesure d'accompagnement judiciaire (Maj), qui est imposée par le juge.
Accompagner une personne âgée en perte d'autonomie signifie lui rendre visite et lui apporter de la compagnie, mais aussi l'aider dans les actes essentiels comme la toilette, la prise des repas, le lever et le coucher, etc.
C'est aider l'être humain malade ou en santé à vivre en harmonie avec lui-même et son environnement en apportant des réponses en soins personnalisés et adaptés à ses besoins et ses attentes en tenant compte de ses ressources.
La fonction d'accompagnement est confiée à des professionnels dont le métier est d'être soignant, enseignant, consultant… et à qui on demande de procéder à une autre manière d'être et de faire. La posture, en effet, désigne une manière d'être en relation à autrui dans un espace et à un moment donnés.
La notion de « soins palliatifs » se réfère à la notion de temps long que l'on peut encore habiter. Celle de « fin de vie » nous ramène à l'immédiateté du vécu mais aussi de l'action.
L'unité de soins palliatifs (USP) est un service dont les lits sont totalement dédiés à la prise en charge palliative et à l'accompagnement de la fin de vie, à la fois lieu de soins et lieu de vie pour la personne malade et ses proches.
La définition des soins palliatifs personne âgée
Quoi qu'il en soit, les 4 piliers des soins palliatifs doivent être respectés à savoir : le principe d'autonomie, d'humanité, de proportion et de futilité (source : mediformation.com).