Les sociologues et les économistes spécialistes des inégalités et des ruptures sociales (1) confirment aux-aussi que la pauvreté en France se répartit en plusieurs catégories avec la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale, et la pauvreté de disqualification ou plutôt de déclassement.
Un peu plus d'un tiers d'entre eux sont pauvres : leur niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 041 euros par mois. Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population.
Le seuil de pauvreté est un indicateur lié à la pauvreté. Le seuil de pauvreté peut être défini de manière absolue (en fonction d'un panier de consommation minimale, avec ou sans référence monétaire) ou relative (en pourcentage du revenu médian ou moyen).
On observe chez les enfants pauvres une forte incidence de bébés de petits poids, d'accidents, d'infections, de troubles de l'ouie et de la vue, d'handicaps per- manents (Starfield et Egbuonu, 1982). Leur taux de mortalité est plus élevé que celui des autres enfants.
La pauvreté est relative selon le pays et l'époque dans lesquels on vit. Dans l'approche absolue, le seuil de pauvreté monétaire a une valeur fixée une fois pour toute, définie à partir du coût d'un panier de biens et de services considérés comme indispensables (pour se nourrir, rester en bonne santé…).
PAUVRE, INDIGENT. Pauvre est le terme le plus général ; c'est aussi celui qui signifie le moins. Le pauvre a peu, est mal partagé, ou mal aisé. L'indigent souffre et est, par le manque, dans un état de peine.
Deuxièmement, les pauvres subventionnent directement et indirectement de nombreuses activités qui bénéficient aux riches 10. D'une part, ils ont longtemps soutenu les activités de consommation et d'investissement dans l'économie privée, par le biais des bas revenus qu'ils perçoivent.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
L'accroissement de la productivité des petits exploitants, en particulier les producteurs de cultures de base mais aussi les autres producteurs et les éleveurs, peut aider les Africains pauvres à tirer parti du système alimentaire, augmenter leurs revenus et satisfaire la demande des citadins pour des produits ...
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (38,9 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (17,6 %) que les salariés (6,8 %).
L'autre approche, la pauvreté relative, consiste à déclarer pauvre toute personne dont le revenu est inférieur à une certaine proportion du revenu médian (soit le revenu tel que la moitié des membres d'une société gagne plus et l'autre moitié gagne moins).
– La pauvreté intégrée correspond à une société où les pauvres se distinguent peu des autres couches de la population. – La pauvreté marginale ne frappe qu'une partie de la population, de moins en moins importante à mesure que la croissance économique et les transferts sociaux de l'État Providence s'intensifient.
Définition "pauvre type"
Personne nécessiteuse ou, péjorativement, individu d'esprit étroit.
= personne qui a peu de biens, de ressources. Un, une pauvre d'esprit. Pauvresse n.f. = femme que son aspect et en particulier ses vêtements désignent comme indigente : « Là sanglotait une pauvresse agenouillée » (A. Gide) ; elle a de l'argent, mais elle est toujours habillée comme une pauvresse.
Personne qui n'a pas ou peu d'argent.
Depuis le début des années 2000 sont considérées comme pauvres les personnes vivant dans un ménage dont le revenu est inférieur à 60% du revenu médian. Il s'agit donc d'un taux de pauvreté dite objective et relative.
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
Selon l'INSEE, un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre si les revenus dont il dispose sont inférieurs à 60 % du niveau de vie médian de la population. Ce niveau de vie médian est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population française.
Celle-ci repose sur un principe simple : la pauvreté a pour origine fondamentale la difficulté ou l'incapacité des pauvres à accéder au marché. Pour cela, il faut donc tout d'abord éliminer les médiations construites par l'État qui bloquent cet accès au marché : clientélisme, corruption, populisme.
La pauvreté progresse alors sous l'effet de plusieurs facteurs : la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus et une croissance économique qui demeure historiquement faible avec pour conséquence un niveau de chômage élevé.
Crises financières, catastrophes naturelles et politiques publiques inefficaces risquent de faire croître la pauvreté dans le monde alors que plus de 2,2 milliards d'hommes et de femmes, soit près d'un tiers de l'humanité, sont déjà concernés ou sont en passe de l'être.