Il existe deux types de kystes fonctionnels : Le kyste folliculaire (lié à des fluctuations du cycle menstruel) : ce type de grosseur résulte du développement anormal d'un follicule (petite poche ovarienne renfermant du liquide, dans lequel se forme et se développe un ovule).
Le développement d'un kyste peut relever d'une production bénigne (non cancéreuse) ou d'un processus malin (cancéreux). Par ailleurs, sa taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Ainsi, la plupart des kystes ne sont pas cancéreux bien qu'il puisse exister des exceptions.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Les kystes ovariens, souvent indolores sont très fréquents et rarement graves. La grande majorité des kystes ovariens sont dits fonctionnels et disparaissent avec le temps, sans traitement. Toutefois, certains kystes peuvent se rompre, se tordre, grossir beaucoup et entraîner des douleurs ou des complications.
"Les kystes ne provoquent souvent aucun symptôme mais s'ils compriment les racines nerveuses, les kystes de Tarlov sont alors responsables de douleurs du sacrum dans le bas du dos, dans les fesses, le bassin et les jambes. "
Dès les premiers signes d'infection – douleur, durcissement de la peau, présence de pus ou de sang, fièvre - il est recommandé de consulter un médecin.
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
Sous anesthésie locale, un médecin introduit une aiguille ou pratique une petite incision afin de vider le contenu du kyste. Le médecin peut aussi pratiquer une incision pour retirer la paroi du kyste, ce qui permet de prévenir sa réapparition. Lorsque le kyste est infecté (un abcès), il est préférable de le drainer.
La plupart des kystes fonctionnels mesurent < 1,5 cm de diamètre; quelques-uns dépassent 5 cm. Les kystes fonctionnels guérissent habituellement spontanément après plusieurs jours ou semaines.
Très souvent le kyste, lorsqu'il est de petite taille, est découvert de manière fortuite lors d'une consultation gynécologique. S'il devient plus volumineux, il peut occasionner une gêne voir de véritables douleurs pelviennes et provoquer une pression sur la vessie ou l'intestin.
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
Derrière le bassin, nous avons la vessie, puis l'utérus qui vient la recouvrir. En arrière de l'utérus, nous retrouvons le rectum qui est la partie terminale du côlon. De part et d'autre de l'utérus, se trouvent les ovaires qui sont en regard du colon.
Un gros kyste peut entraîner une complication grave : une torsion de l'ovaire, en grossissant le kyste fait tourner l'ovaire sur lui-même. L'ovaire n'est plus irrigué correctement, il peut même prendre une couleur violacée et se nécroser.
Les kystes fonctionnels de l'ovaire sont les plus fréquents (90 % des cas). Ils sont dus à un « dérèglement hormonal » qui provoque la transformation d'un follicule ou d'un corps jaune physiologique en kyste.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).