Parmi les symptômes de l'infection par le virus de l'hépatite C (s'il y en a) figurent de la fièvre, des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, des douleurs à l'estomac, de la fatigue, des douleurs articulaires, une urine foncée, des selles de couleur pâle et un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse).
Le virus de l'hépatite C est transmis par le sang : les modes d'infection les plus courants passent par l'exposition à du sang, notamment lors de pratiques d'injection à risque, de soins de santé à risque, de la transfusion de sang et de produits sanguins n'ayant pas fait l'objet d'un dépistage, de la consommation de ...
À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d'années dans l'organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d'autres sans le savoir.
Si cette infection guérit spontanément chez 20 % des personnes infectées, l'hépatite C devient une maladie chronique dans 80 % des cas. Lorsque cette maladie n'est pas diagnostiquée et traitée à temps, elle peut provoquer une cirrhose, voire un cancer du foie.
Le diagnostic de l'hépatite C est fait par une prise de sang qui comporte deux types d'examens : un dosage des transaminases permettant de mesurer l'atteinte du foie ; la recherche d'anticorps anti-VHC puis en cas de positivité, la détection de l'ARN du virus (VHC).
L'hépatite C se transmet lorsqu'une quantité de sang d'une personne porteuse du virus entre en contact avec le sang d'une autre personne. Le virus lui-même est petit et résistant. Il suffit d'une quantité minuscule de sang (même invisible à l'œil nu) pour transmettre l'hépatite C.
Le choix du traitement porte, en première intention dans le cadre d'un parcours de soins simplifié, sur deux associations de médicaments antiviraux à action directe : sofosbuvir/velpatasvir pendant 12 semaines, ou glécaprévir/pibrentasvir pendant 8 à 16 semaines.
En cas d'hépatite B, le virus est éliminé chez l'adulte neuf fois sur dix. Sinon, il s'installe dans le foie : près de 280.000 personnes, en France, sont ainsi “porteuses chroniques” du virus de l'hépatite B. En cas d'hépatite C, le virus, plus “coriace”, s'établit chez les deux tiers des personnes contaminées.
Le virus de l'hépatite C se transmet par le sang. Dans la vie quotidienne il n'y a aucun risque, on peut donc vaquer à ses occupations, s'embrasser, se toucher, boire dans le même verre sans contaminer l'autre. Le VHC ne peut se transmettre ni par la salive, la toux ou la sueur.
Il n'y a donc aucun risque dans la vie quotidienne. On peut s'embrasser, se toucher, utiliser en commun toilettes et lave-linge. Il est inutile de laver sa vaisselle de façon particulière. Le virus de l'hépatite C ne peut pas se transmettre par la salive, la toux, la sueur.
L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie et peut entraîner aussi bien une affection aiguë que chronique.
Un test de sang sera effectué 12 semaines après la fin du traitement pour déterminer si vous êtes guéri de l'hépatite C. Si vous n'êtes pas guéri, il faudra que vous soyez traité à nouveau (retraitement).
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Transmission. Le virus de l'hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L'hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l'hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA.
L'hépatite B est une maladie incurable, mais traitable, et le risque de transmission peut être presque entièrement éliminé.
L'hépatite C est une maladie infectieuse du foie causée par le virus de l'hépatite C (VHC). L'infection par le VHC se produit lorsque le virus pénètre dans le sang et atteint le foie.
Points clés. Les effets secondaires du traitement de l'hépatite C sont généralement légers et s'atténuent ou disparaissent après quelques semaines. Les effets secondaires courants incluent diarrhées, problèmes de sommeil, maux de tête, nausées et fatigue.
Tous les médecins ont désormais la possibilité de traiter leurs patients infectés par le VHC, sans recours aux structures hospitalières (sauf cas particuliers comme les personnes co-infectées par l'hépatite B, ou celles souffrant d'insuffisance rénale, de cirrhose sévère, de cancer du foie, etc.
Infectiologue. L'infectiologue est le médecin spécialiste des maladies infectieuses auxquelles sont parfois rattachées les hépatites. Dans certains cas, c'est lui qui peut établir le bilan et établir le traitement.
L'hépatite C est une maladie infectieuse du foie causée par le virus de l'hépatite C (VHC).
Il n'y a pas de signe très spécifique alertant sur une mauvaise santé du foie ; néanmoins certains symptômes comme une fatigue, une fièvre, une sensation de gêne voire une douleur abdominale à droite, des troubles digestifs, une augmentation du volume abdominal (qui se remplit de liquide appelé ascite), une coloration ...
Pour éliminer les toxines et régénérer le foie en douceur, il faut : Éliminer les laitages, les produits raffinés trop gras et trop sucrés, les excitants (alcool, café, tabac…) ou encore les grillades. Privilégier les aliments riches en fibres (légumes crucifères comme le chou-fleur, le brocoli...), de préférence crus.
Si l'alcool est à l'origine de la maladie, il doit être supprimé. En cas de syndrome métabolique, "des mesures hygiéno-diététiques doivent être prises - régime alimentaire adapté, activité physique". Par ces mesures non médicamenteuses, le foie peut retrouver un aspect normal en quelques semaines.