Stade I léger : le Volume Expiratoire Maximal par Seconde (VEMS) est supérieur ou égal à 80 % de la valeur prédite. Stade II modéré : le VEMS est compris entre 50 et 80 % Stade III sévère : le VEMS est compris entre 30 et 50 % Stade IV très sévère : le VEMS est inférieur à 30 %
Le stade 3
Il s'agit ici du stade sévère de la maladie. La VEMS est comprise entre 30 et 50 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. La baisse des capacités physiques est ici évidente, et le besoin de reprendre son souffle très fréquent, même dans le cas de simples actions. Le calibre des bronches est très rétréci.
La BPCO évolue de façon insidieuse et ses signes cliniques sont souvent négligés. Les symptômes les plus précoces sont la toux et l'expectoration chroniques (bronchite chronique). La dyspnée s'installe progressivement.
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Conservez votre énergie La BPCO peut causer fatigue et essoufflement. Mieux comprendre la réhabilitation respiratoire La réhabilitation respiratoire (RR) est essentielle dans le traitement de la BPCO, elle permet d'améliorer la qualité de vie.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Les exacerbations sévères peuvent engager le pronostic vital. Les personnes atteintes de BPCO ont souvent d'autres maladies, par exemple des cardiopathies, de l'ostéoporose, des troubles musculo-squelettiques, un cancer du poumon, une dépression ou de l'anxiété.
Sans cela, la détérioration de la maladie ne peut être arrêtée. En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
L'emphysème centrolobulaire est le plus fréquemment retrouvé, plus souvent dans les parties supérieures des poumons, et correspond à la destruction des bronchioles respiratoires et des canaux alvéolaires proximaux (figure 1).
Dans ces deux pathologies, les premiers symptômes sont un essoufflement, une sensation d'oppression dans la poitrine et une fatigue chronique, altérant la qualité de vie. Ces signes peuvent longtemps passer inaperçus, c'est ce qui fait que l'emphysème est peu connu car il se voit peu.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Les exacerbations (complications de la BPCO) sont déclenchées en premier lieu par les infections, virales ou bactériennes, mais également par la pollution intérieure ou extérieure et par l'arrêt des traitements de fond. Leur prise en charge peut se faire en ville ou nécessiter une hospitalisation.
Dans la BPCO, la désaturation nocturne est définie par une chute de la saturation en oxygène pendant plus de 30 % du temps d'enregistrement interprétable avec un niveau de saturation en oxygène (SaO2) inférieur à 90 % ou une SaO2 moyenne inférieure à 90 % sur l'ensemble du temps de l'enregistrement.
Le pamplemousse ou encore le pomélo sont connus pour être des sources importantes de flavonoïdes. 4 verres de jus de pamplemousse par semaine suffiraient ainsi à nettoyer efficacement vos poumons.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
2. Pour leurs antioxydants. Le citron et la lime contiennent beaucoup d'antioxydants, entre autres des flavonoïdes, qui sont des agents anti-cancer bien connus. Des études cliniques ont démontré l'effet positif de la limonène sur les cancers de la bouche, du sein, des poumons, de l'estomac et du côlon.
Corticoides et bronchodilatateurs peuvent être utilisés en aérosol sous forme liquide, adaptée à la nébulisation. (Pulmicort*, Bricanyl*, Atrovent* sont disponibles de ville).
BPCO : les bienfaits de la marche nordique
La séance est adaptée à leur pathologie respiratoire et encadrée par un coach spécialement formé. La marche nordique est un sport particulièrement bien adapté aux pathologies respiratoires.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
Le cancer bronchique et la broncho-pneumopathie chronique obstructive sont deux pathologies les plus fréquentes et les plus meurtrières dans le monde. Selon les études, la prévalence du cancer bronchique varie de 9 à 20 % chez les patients BPCO [1].
L'emphysème / BPCO
L'emphysème pulmonaire se caractérise par une destruction du tissu pulmonaire et une dilatation irréversible des poumons, qui perdent leur élasticité. On l'assimile à la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), l'une des maladies non transmissibles les plus fréquentes à l'échelle mondiale.