Des douleurs pelviennes et/ou lombaires sont aussi typiques du cancer de l'utérus à un stade avancé.
Le frottis cervico-vaginal est recommandé à la grande majorité des femmes adultes tous les trois ans. Cet examen est essentiel, car il permet de repérer les cellules anormales capables d'évoluer en cancer du col de l'utérus.
Le principal facteur de risque est infectieux : le papillomavirus humain (HPV). Les autres facteurs de risques sont essentiellement ce qu'on appelle des cofacteurs, leur présence augmente le risque de développer un cancer du col de l'utérus lié au HPV.
Le cancer du col de l'utérus est le dixième cancer chez la femme en France par sa fréquence. Le pic d'incidence du cancer du col de l'utérus se situe vers 40 ans et l'âge médian au diagnostic est de 51 ans. Il est rare chez les femmes âgées de moins de 30 ans et celles âgées de plus de 65 ans.
Les taux de guérison sont élevés mais dépendent du stade. Lorsque le cancer du col de l'utérus est : microscopique (micro-invasif), il est proche de 100 % limité au seul col utérin, 80 à 85 % des malades peuvent être guéries.
Les médecins ont recours à l'échographie transvaginale pour détecter des tumeurs ou d'autres anomalies. Cette intervention est aussi appelée ultrasonographie transvaginale.
Le cancer peut s'étendre au-delà du col de l'utérus et envahir les organes voisins : le vagin, les paramètres (tissus qui soutiennent l'utérus), la vessie, le rectum.
Un frottis classé ASC-H : il signale des anomalies qui peuvent être à surveiller mais ne sont pas identifiables. Une colposcopie est donc nécessaire. Un frottis présentant des lésions de bas grade : ce sont des anomalies légères et peut-être provisoires.
On peut mesurer l'antigène tumoral 125 (CA 125). Un taux plus élevé que la normale pourrait indiquer la présence d'un cancer de l'utérus avancé ou métastatique. Apprenez-en davantage sur les tests de dosage des marqueurs tumoraux et l'antigène tumoral 125 (CA 125).
des brûlures lors de la miction et un besoin fréquent d'uriner (pollakiurie) ; des métrorragies (pertes de sang vaginales issues de l'utérus, en dehors des règles) ; des ballonnements abdominaux, des nausées et/ou une constipation.
Un cancer de l'ovaire est parfois découvert à un stade précoce, lorsqu'une masse au niveau de l'ovaire a été détectée fortuitement suite à un examen gynécologique ou d'imagerie. Cependant, il est dans la plupart des cas décelé à un stade avancé, lorsque des symptômes significatifs se manifestent.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Le premier symptôme du cancer du col de l'utérus correspond généralement à des saignements anormaux du vagin, le plus souvent après un rapport sexuel. De petits saignements intermenstruels ou des saignements intermenstruels plus abondants peuvent survenir, ou les menstruations peuvent être inhabituellement abondantes.
Le cancer du col de l'utérus est soigné par une équipe médicale pluridisciplinaire. Adapté à chaque cas, le traitement repose sur la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en association, selon le type de la tumeur et son stade de développement.
Il y a deux moyens efficaces pour prévenir le cancer du col de l'utérus : le frottis de dépistage qui va détecter des cellules pré-cancéreuses du col ou la présence du virus HPV et la vaccination contre les papillomavirus humains.
On peut vous proposer une chimioradiothérapie comme traitement du cancer du col de l'utérus de stade 1B1. Elle sert souvent de traitement principal du cancer du col de l'utérus de stade 1B2 ou plus. On y a recours si vous ne pouvez pas ou ne voulez pas avoir de chirurgie.
Si vous ressentez une douleur dans les jambes, mieux vaut s'en inquiéter car vous pourriez être atteint d'un cancer des testicules.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Des cellules cancéreuses peuvent se propager du col de l'utérus jusqu'à d'autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase.
Une grande majorité des cancers du col de l'utérus (plus de 95 %) est due au papillomavirus humain (PVH). Le PVH est l'infection virale la plus courante de l'appareil reproducteur.