Le sel (chlorure de sodium) est nécessaire à la vie. Il participe au maintien de l'hydratation de l'organisme et à l'équilibre de la tension artérielle. Cependant, l'excès de sodium est néfaste pour notre santé. En Occident, notre consommation dépasse de loin l'apport quotidien en sel conseillé.
Le sel joue un rôle majeur dans le processus de digestion et d'absorbation. Le sel active une enzyme appelée amylase salivaire dans la bouche. A cet effet, le sel améliore les fonctions des papilles gustatives. Le sel joue également un rôle dans la digestion en aidant à la dissolution de la nourriture.
L'excès de sel peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. Rétention d'eau, vieillissement de la peau, maladies cardiovasculaires, augmentation des risques de déclin cognitif, hypertension artérielle, risques d'œdèmes, insuffisance cardiaque ou rénale… la liste est longue.
Il permet de maintenir et de réguler le liquide qui baigne les cellules, il participe à l'équilibre hydrique global et permet même la formation des messages nerveux dans les neurones. Ainsi, le liquide dans lequel baignent nos cellules contient à lui seul 95% du sodium de l'organisme.
En ce qui concerne la régulation de l'équilibre hydrique et de l'équilibre en sel (électrolyte), elle se fait essentiellement par les reins.
Une carence en sodium prolongée peut avoir de graves conséquences, surtout chez les sujets âgés. Mais l'origine alimentaire d'une telle carence est exceptionnelle. Elle se traduit par une déshydratation, une perte d'appétit, une faiblesse musculaire, une chute de la tension artérielle, une fatigue anormale.
Consommé avec modération, le sel n'est pas nuisible à la santé. Toutefois, une surconsommation peut entraîner de graves problèmes, dont des atteintes aux reins, de l'hypertension artérielle et des problèmes cardiaques.
4g de sel sont nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme : transmission des signaux nerveux, contraction musculaire et fonctionnement des reins en assurant une bonne hydratation. Le sel gouverne, avec le potassium, tout l'équilibre hydrique de l'organisme.
Cependant une origine celtique serait aussi probable : salo ou sala en gaulois. Les Celtes sont en effet les premiers peuples à avoir porté l'exploitation du sel à un niveau industriel (Culture de Hallstatt) en Europe.
"On ne peut pas vivre sans sel. Le sel que vous rajoutez si vous prenez du sel à table, cela ne représente que 10% de votre consommation de sel. 80% de votre consommation de sel correspondent au sel présent dans les plats préparés, dans la charcuterie, dans le pain… L'aliment le plus salé en France est le pain.
Régime sans sel : un risque de dénutrition
Si on a eu l'habitude de manger salé et que l'on est mince, l'absence de sel expose à une perte d'appétit, puisque les plats n'ont plus de goût. Il est alors possible de subir une perte pondérale, accompagnée parfois d'une perte de masse musculaire.
En fait, un régime salé a amené les sujets à boire moins. Le sel déclenche plutôt un mécanisme qui amène les reins à conserver l'eau. Avant ces travaux, l'hypothèse reconnue était que les ions de sodium et de chlorure chargés dans le sel saisissaient les molécules d'eau et les entraînaient dans l'urine.
Faux. Le sel n'a aucune valeur calorique et ne fait donc pas prendre un gramme. En revanche, il a tendance à faire gonfler les personnes sujettes à la rétention d'eau.
Environ une personne sur trois est sensible au sodium qui se trouve dans le sel. Cela signifie que l'excédent de sel consommé par ces personnes peut faire augmenter la quantité de sang en circulation dans leurs artères, faire augmenter leur pression artérielle ainsi que le risque de maladies du cœur et d'AVC.
Il se trouve aujourd'hui en abondance dans la nature, soit à l'état de roche, le sel gemme, soit dilué dans l'eau de mer. La halite (du grec hals, « sel », et lithos, « pierre ») désigne le sel gemme. Les gisements de halite proviennent de l'évaporation de mers ou de lacs salés.
Aujourd'hui, on produit environ 240 millions de tonnes de sel par an dans le monde, dont 39 millions en Europe. Les principaux pays producteurs sont, par ordre, la Chine, les États-Unis, l'Allemagne, l'Inde et le Canada ; la France arrive au neuvième rang (données 2006).
Un peu de morale ne gâte rien. C'est le sel de la vie pour nous autres, comme le vice pour les dévots. Ce qui fait le sel de la vie, c'est de savoir que l'on va mourir et ce qui fait le sel de la politique c'est de savoir que l'on va partir.
Étymologie. Du moyen français sel , issu de l'ancien français sel , lui-même du latin sāl (« sel, eau de mer, mer, esprit, finesse, plaisanterie piquante, élégance, délicatesse du goût »), issu de l'indo-européen commun * seh₂l-.
Le sel est indispensable au corps
Comme le souligne l'Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), le sel aide aussi à la bonne répartition de l'eau dans le corps et au bon fonctionnement des muscles et du coeur.
Dans la Bible, l'expression « le sel de l'alliance » parle du sel utilisé sur une offrande pour exprimer l'alliance perpétuelle avec Dieu. Mais le sel est aussi symbole de stérilité et de malédiction : rien ne pousse sur les terres trop salées comme les déserts.
Le sel est un très bon exfoliant naturel. Il élimine la couche de cellules mortes en surface pour que la peau retrouve sa douceur et son éclat. Sa richesse en minéraux stimule la circulation sanguine et raffermit l'épiderme. Choisissez le sel fin pour le visage et préférez le gros sel pour le corps.
Explications. Pendant des années, les scientifiques ont accusé le sel. Consommé avec excès, il aurait un rôle dans le déclenchement des maladies cardiaques. Eh bien, finalement, le sucre serait pire encore !
Le sel extrait de l'eau de mer est le plus intéressant pour notre organisme, car le mieux équilibré en sels minéraux. Le sel de mer est plus riche en magnésium (sous forme de chlorure de magnésium), potassium et calcium ainsi qu'en oligo-éléments.
Le sel rose de l'Himalaya est considéré comme le meilleur sel au monde.