Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
Dépendance aux antidépresseurs
Par contre, ils causent un effet de sevrage lorsqu'on cesse de les prendre puisque l'organisme s'y habitue. Il ne faut donc absolument pas cesser de les prendre d'un coup, surtout que cela peut également entraîner la réapparition des symptômes de dépression.
Une diminution progressive des doses sur plus de 4 semaines aide à réussir le sevrage. En général, il est préconisé de diminuer la dose quotidienne par paliers de 5 % à 10 % toutes les 1 à 4 semaines.
Comment les antidépresseurs détraquent votre cerveau
Et lorsqu'ils se connectent, ils se transmettent des « messagers chimiques », comme la sérotonine, impliquée dans la gestion de l'humeur, ou la noradrénaline, impliquée dans la gestion du stress.
Un traitement d'au moins six mois est le minimum à envisager, dit le psychiatre, même pour quelqu'un qui n'a pas d'antécédents familiaux de troubles de santé mentale importants et qui en est à un premier épisode dépressif de toute évidence lié à des stress particuliers comme une perte d'emploi ou un épuisement ...
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Des effets indésirables peuvent apparaître au début du traitement, dont la plupart disparaissent en quelques semaines. En général, on évalue l'efficacité du médicament après trois semaines de traitement.
Phytothérapie : le Millepertuis, pour retrouver la joie de vivre.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer.
L'oubli occasionnel de son traitement est sans conséquence notoire. Cependant vous ne devez pas modifier la dose prescrite ni le nombre de prises pour compenser un oubli sans en parler avec votre médecin. L'oubli régulier de son traitement antidépresseur compromet sérieusement son efficacité.
Les antidépresseurs tricycliques, (ex :Imipramine) : les plus anciens, très peu prescrits aujourd'hui, favorisent la prise de poids. Les nouveaux tricycliques et apparentés, (ex :Anafranil, ludiomil, tofranil) : ils font perdre du poids, surtout l'Athymil .
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
Les effets indésirables les plus fréquents de ces antidépresseurs sont des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée) qui s'atténuent habituellement après quelques jours de traitement, de l'insomnie, de la somnolence et des maux de tête.
Vous ne ressentirez probablement pas d'amélioration notable le jour où vous commencerez à prendre un antidépresseur. Cependant, si vous continuez à prendre votre médicament régulièrement et comme vous l'a prescrit votre médecin, vous pourrez noter une certaine amélioration après une à deux semaines.
La prise de médicaments antidépresseurs peut accélérer la guérison. Ces médicaments sont plus efficaces si vous suivez en même temps une psychothérapie. Beaucoup croient faussement qu'il faut choisir entre psychothérapie et médicament. Il n'en est rien, bien au contraire, les deux traitement se complètent.
Les plus fréquemment retrouvés sont : le Lexomil®, le Rivotril®et le Xanax®. Les benzodiazépines (BZD) appartiennent une classe de médicaments aux pro- priétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxan- tes.
Grâce à leur effet régulateur de l'humeur, ils permettent aux personnes aux prises avec un mal de vivre de panser temporairement leurs blessures psychologiques et de se sentir bien, tant qu'elles sont sous l'effet de ces médicaments.
Proposez-lui de faire des activités seul (e) ensemble, sans insister. Écoutez-le, même si son discours est toujours le même. Offrez-lui de petites attentions. Valorisez ses efforts même si cela vous paraît minime et soulignez les améliorations de son état.
Quand le quotidien s'enlise, que les objectifs deviennent flous et que l'on manque d'entrain, comment retrouver l'envie d'avancer ? En se fixant des objectifs qui nous enthousiasment. Et pour cela, il faut commencer par savoir vraiment ce qui nous motive, au plus profond de nous.
Première étape : repérer ces signes et se rendre compte qu'on ne va pas bien. Sans ça, on ne peut pas résoudre le problème. Deuxième étape : si l'on y arrive : identifier la ou les causes du mal-être. Ça permet d'expliquer aux autres ce qui ne va pas et voir sur quoi il faut agir pour améliorer la situation.
Le Lexomil, le Xanax, le Valium, le Lysanxia, le Témesta, le Tranxène, l'Urbanyl, le Vératran , le Victan, le Nordaz... Le moins pire étant le Séresta, un anxiolytique à recommander de préférence, notamment chez les personnes âgées. Ce dernier a en effet une demi-vie brève et il n'a pas de métabolite actif.
donner des trucs pour contrôler les effets indésirables; discuter avec la personne et le médecin d'ajustements à la thérapie, comme une réduction du dosage, un changement pour un autre médicament ou l'ajout d'une mesure visant à corriger la situation (comme par exemple un autre médicament).