Contactez votre médecin, si vous présentez les symptômes suivants: douleurs en augmentation perte de la mobilité rougeur locale, accompagnée parfois de fièvre ou de frissons épanchement ou écoulement au niveau de la cicatrice. Au cours de 15 années qui suivent l'opération, environ 5% des prothèses se descellent.
En règle générale, les symptômes d'une prothèse de genou qui pose problème au patient sont d'ordre douloureux. Les douleurs ressenties par le patient peuvent être persistantes et apparaître après une période plus ou moins longue, après la pose de la prothèse.
La marche normale sans aucune boiterie est obtenue généralement dans les deux mois suivants l'intervention. Même si la reprise des activités est souvent complète et il est tout de même préférable d'éviter les travaux de force et les sports violents.
Ainsi, la danse aérobique, le jogging en chemin accidenté ou le ski dans les bosses sont des exemples d'activité à éviter si vous désirez protéger vos articulations. Par contre, la natation, la marche et le vélo sont d'excellents choix pour faire bouger vos articulations et les garder fortes et en santé.
Par exemple, le coût d'une prothèse de hanche, est de l'ordre de 1500 à 3000 euros. Une prothèse de genou coûte 2000 à 3 500 euros (ordre de grandeur). Ces chiffres permettent de se faire une idée mais ils restent approximatifs.
Chaque année, environ 40 000 prothèses de genou sont implantées, le plus souvent chez des patients atteints d'arthrose du genou (gonarthrose). Une récente étude canadienne a mis en avant une alternative chirurgicale à la prothèse, l'ostéotomie tibiale. Une solution encore trop peu utilisée selon les chercheurs.
Les origines de la douleur liées à l'articulation sont un mauvais positionnement de la prothèse, une instabilité, une infection, un relâchement de la prothèse, une articulation du genou rigide, des soucis de rotule et de l'appareil extenseur ou des problèmes au niveau des tissus mous environnants.
L'auto-rééducation consiste à reprendre contact avec son corps et son genou avec des massages, des étirements, un réveil musculaire progressif pour casser l'enchainement malheureux : douleur, évitement, boiterie, dérobement, douleurs...
Après un remplacement du genou, il est possible de vivre quasiment normalement dans les conditions habituelles d'activités quotidiennes. Concernant les activités sportives rien n'est formellement interdit, néanmoins il faut éviter les sports de contact.
Pour descendre : D'abord les béquilles avec la jambe opérée, puis la jambe valide. Les escaliers : Pour monter : D'abord la jambe valide, puis les béquilles et enfin la jambe opérée.
- la deuxième : la douleur, le manque de force et de sensations rendent la conduite automobile potentiellement dangereuse les premiers mois, il n'est donc pas raisonnable de conduire trop précocement ; - enfin, en cas d'accident, vous risquez d'avoir des problèmes avec votre assurance.
Elles dépendent du niveau physique du patient et sont à valider avec votre chirurgien. La durée de vie d'une prothèse totale de genou est actuellement de 15 ans minimum en l'absence de complication, toutefois une usure prématurée ou un descellement d'une des pièces peut parfois survenir dans des délais moindres.
Prendre de l'acétaminophène (ex. : Tylénol) chaque jour pendant les premières semaines. Prenez 2 comprimés de 500 mg toutes les 6 heures. L'important est de ne pas dépasser un total de 4 000 mg (8 comprimés) par 24 heures. D'habitude, après les 2 premières semaines, la douleur a beaucoup diminué.
La prothèse du genou vise à remplacer une articulation du genou trop usée pour vaquer à ses occupations quotidiennes - marcher, descendre ou monter des escaliers, etc. - en dépit d'un traitement médical bien conduit.
Glacez votre genou 15 à 30 minutes plusieurs fois par jour et le soir. Ne mettez pas de coussin sous votre genou. Pour vous assoir, avancez la jambe opérée pour ne pas fléchir brutale- ment le genou. Alternez les positions (en insistant sur l'extension, jambe tendue).
Si vous avez des douleurs au genou durant le sommeil, vous pourrez faire confiance aux traversins orthopédiques. Il s'agit d'oreillers longs spécialement conçus afin de venir caler l'ensemble de votre corps : vous pouvez le placer le long de votre nuque, le placer le long de votre ventre, puis entre vos jambes.
Placez-vous debout devant un tabouret, le dos bien droit. Posez un pied sur le tabouret et redressez votre genou. Penchez lentement votre corps vers l'avant tout en gardant le genou bien droit, jusqu'à ce que vous ressentiez un étirement à l'arrière de votre jambe. Reprenez votre position de départ.
Le gonflement est dû au saignement de tissus pendant et après l'opération et également à la réaction inflammatoire qui se produit systématiquement après toute intervention chirurgicale. Le gonflement postopératoire normal reste généralement modéré et a tendance a régresser en quelques semaines après l'opération.
Placez les mains de chaque côté des hanches (ou sur les accoudoirs). Tendez vos bras sans vous aider de vos jambes. Comptez jusqu'à 10 et relâchez doucement. A répéter 10 fois.
L'ablation du ménisque (méniscectomie totale) accélérait l'usure des cartilages du tibia et du fémur. Et même s'ils vivaient parfaitement sans ménisque – un footballeur, par exemple, pouvait très bien finir sa carrière - 10 à 20 ans plus tard, selon l'état du ligament croisé antérieur les douleurs apparaissaient.
Pendant l'opération, le patient ne ressent aucune douleur puisqu'il est sous anesthésie. Quant aux suites opératoires, elles sont généralement peu douloureuses et n'entraînent généralement que peu de complication, le risque d'infection étant nettement minimisé par rapport à la chirurgie classique".