Sachez que la commune peut interdire de manière totale et permanente ces constructions, même de taille réduite. C'est le cas en présence d'un risque avéré (inondation, glissement de terrain, etc.). Enfin, il existe des situations particulières comme le cas d'une maison cadastrée sur terrain non constructible.
Pour une installation à titre précaire ou temporaire
En effet, sur une parcelle non constructible, vous avez le droit d'installer des structures comme un camping-car, une roulotte, une caravane ou tout autre habitat temporaire. Toutefois, l'aspect temporaire est indispensable.
Il est impossible de bâtir une résidence sur un terrain non constructible, quelle que soit sa superficie. Vous pouvez en revanche construire toutes sortes de petits abris de jardin à condition que leurs dimensions n'excèdent pas 2 m² de surface au sol et 1,5 m de hauteur sous plafond.
Et là, la consigne est à priori claire : aucune maison sur un terrain non constructible. Seule exception : si le terrain comporte une ancienne bâtisse, édifiée avant l'entrée en vigueur de la loi classant le lieu comme « non constructible ». Dans ce cas, vous pouvez restaurer ou rénover ce bien.
Il est donc possible d'installer à l'année son habitation démontable/mobile uniquement si le terrain non constructible est une pastille. Chaque commune définie dans son PLU (plan local d'urbanisme) les zones pastilles, mais il est possible qu'une commune n'ait pas mis à jour son documents d'urbanisme.
La demande de raccordement
Pour viabiliser votre terrain et obtenir l'accès à l'électricité, il vous suffit d'adresser une demande de raccordement électrique à ENEDIS. Vous pouvez le faire directement en ligne via le formulaire dédié sur le site ENEDIS-Connect.
Le terrain non constructible présente alors de nombreux intérêts. Vous pouvez l'utiliser pour créer des activités de loisirs ou réaliser un projet d'agriculture. Ce type de domaine peut même être rentable grâce aux activités payantes.
Solliciter une modification de PLU est la démarche la plus simple pour rendre un terrain constructible. Cette demande doit être bien argumentée : il faut prouver que la construction ne nuit pas aux projets de développement communal et qu'elle ne comporte aucun risque pour l'environnement.
Prix d'un terrain non constructible
Le montant moyen varie entre 0,50 et 10 € par mètre carré, et cette catégorie de terrain est souvent vendu en hectares. Cependant, il est possible d'acheter un terrain à bâtir pour quelques milliers d'euros.
Camping-car sur un terrain non-constructible : pour une durée inférieure à 3 mois. Le stationnement d'un camping-car, d'une caravane ou d'un van aménagé sur un terrain classé en zone non constructible est, en règle générale, autorisé si vous le faites sur une période de moins de 3 mois par an.
Il ne doit pas non plus être muni d'une terrasse, sauf si elle peut être démontée. Les mobiles homes entrent donc dans la catégorie des “habitations légères de loisirs” (ou hll), au même titre que les caravanes.
La fiscalité qui s'applique pour un terrain non constructible est la même que pour un terrain à bâtir, à savoir : La taxe foncière (varie selon les communes)
Il existe quelques exceptions qui vous permettront de mener à bien votre projet de piscine : Obtenir une autorisation : Si votre piscine constitue une extension de votre maison, il est possible de l'implanter sur une zone normalement non constructible.
Construire un bâtiment à destination d'habitation sur un terrain agricole. Construire son habitation en zone agricole est possible, à condition de pouvoir justifier d'une activité en lien avec celle-ci. De plus, le futur propriétaire doit être en mesure de prouver la nécessité de disposer d'une habitation sur place.
Vous pouvez donc installer des habitations légères et démontables (yourte, tiny house, roulotte, etc.) sur des terrains non constructibles, si et seulement si le terrain est une pastille. Dans certaines régions, les mairies sont résistantes à cette idée.
La viabilisation consiste à raccorder un terrain aux différents réseaux : eau, électricité, gaz, assainissement, etc. Vous rendre en mairie vous permettra d'évaluer le coût de l'opération. Entre les frais de raccordement et les éventuelles taxes, viabiliser un terrain peut coûter entre 5 000 € et 15 000 €.
Être viabilisé, ou en mesure de le devenir : pour être constructible, un terrain doit pouvoir être raccordé aux réseaux publics d'électricité, de communication téléphonique, d'eau potable et éventuellement au gaz et à l'assainissement collectif.
On estime que le prix au m² d'un terrain non constructible varie entre 1 € et 10 €. Néanmoins, le prix d'un terrain est souvent exprimé en hectare. Afin d'estimer un bien, il faut également déterminer si votre terrain est inconstructible du fait de son état ou si la commune l'a affecté comme tel pour plusieurs années.
Après renseignement, il s'avère que le fameux terrain de vos rêves se situe en zone N et n'est pas constructible. Cependant, cette situation peut évoluer sous certaines conditions. En effet, les lois ne sont pas immuables et vous pouvez demander une modification du PLU au maire de la commune.
Pour les simples modifications, un simple citoyen peut adresser un courrier au Maire demandant la modification du zonage de son terrain dans le P.L.U. Sa demande sera observée par le Maire, et pourra donc faire l'objet d'une démarche de modification si elle est acceptée.
Ce qu'il faut retenir : Si votre terrain se situe dans une zone qui peut évoluer et s'intégrer dans un STECAL, alors votre terrain agricole peut devenir constructible.
Un terrain de ce type peut en effet avoir un but agricole ou tout simplement être cultivé par un particulier. Pour cette raison, le raccordement à l'eau est presque toujours accepté. Il faut en premier lieu faire une demande d'autorisation en mairie, puis se rapprocher de l'entreprise qui gère l'eau de la zone.
Le prix d'un raccordement à l'eau est de 870€ en moyenne, avec une fourchette comprise entre 780€ et 1 100€ tout compris. Si le tarif d'un raccordement à l'eau va de 780€ à 1 100€, le coûts des tranchées peut aller de 10€ à 50€/ml.
Pour savoir si vous avez un terrain piscinable, vous devez consulter les plans d'occupation des sols de votre commune. Ces plans permettent, en effet, de déterminer si votre habitation est construite au-dessus d'un réseau souterrain. Notons que chaque commune a des règles locales d'urbanisme qui leur sont propres.
Pour savoir si une piscine est soumise à une autorisation, il faut tout d'abord prendre en compte sa dimension. Quand la superficie du bassin de la piscine est inférieure à 10 m², il sera dispensé de toutes formalités de déclaration antérieure.