Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Une toux nocturne
Surtout, si elle est plus forte la nuit ou le matin, lorsque vous êtes allongée, et si elle est accompagnée d'autres symptômes comme des douleurs à la poitrine ou au thorax, un souffle court, une respiration sifflante, des crachats de sang ou un malaise général (nausées, fatigue, perte d'appétit..).
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
D'autres manifestations sont liées à une extension locorégionale de la tumeur : douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème (gonflement) du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole ...
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Mais si des quintes inexpliquées durent plus de trois à six semaines, si elles s'aggravent ou si elles s'accompagnent d'autres symptômes comme des difficultés à respirer ou du sang dans les crachats, il est important de consulter un médecin.
Il touche davantage les hommes que les femmes (66 % d'hommes et 34 % de femmes). Son incidence est stable depuis 1980 chez l'homme mais en progression chez la femme du fait de l'augmentation du tabagisme féminin. Il peut atteindre des sujets jeunes (moins de 40 ans) car le tabac est parfois initié dès l'adolescence.
Cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC)
Le CBNPC représente la forme histologique la plus fréquente (80-85%) des cancers bronchiques. Il est la première cause de décès par cancer chez l'homme.
En fait, le "râle" dans les poumons témoigne d'un problème lors du passage de l'air dans les bronches. Il peut s'agir d'un début de pneumonie, mais aussi d'une bronchite aiguë ou infectieuse (avec une respiration sifflante). Dans tous les cas, il faut consulter immédiatement son généraliste.
Situés dans la cage thoracique et au-dessus du diaphragme, les poumons gauche et droit, sont enveloppés par la plèvre, membrane constituée de deux feuillets qui les maintient collés à la paroi.
Grâce à un meilleur dépistage et aux progrès réalisés dans les traitements combinés, près de 20% des patients atteints d'un cancer du poumon guérissent.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
- Le cancer du poumon non à petites cellules est la forme la plus fréquente. Son évolution est plus lente . Ce type de cancer est généralement traité par chirurgie . - Le cancer du poumon à petites cellules est la plus agressive et évolue très rapidement vers la formation de métastases.
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
Inspirez puis expirez et comptez le nombre de cycles sur une minute. Si vous dépasser 20 cycles par minute, vous êtes en "polypnée" et vous devez alors contacter rapidement un médecin pour évaluer votre situation.
La toux est un symptôme présent dans plusieurs cancers qui touchent les voies aériennes supérieures : cancer du poumon ; cancer des bronches ; cancer de la gorge.
Elle est donc principalement observée dans les cancers de la tête du pancréas. L'apparition d'une fièvre et de frissons doit évoquer une infection de la bile en rétention. Il s'agit d'une urgence qui nécessite une prise en charge spécifique en hospitalisation.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
"Le cancer peut se manifester par l'apparition de plusieurs symptômes inhabituels et persistants, classés ici des plus généraux au plus rares. Cela ne signifie pas forcément qu'il y a un cancer mais ils doivent amener à consulter le médecin généraliste", souligne le Dr Marie-Jeanne Bréchot.