Quant aux personnes dyslexiques, elles sont souvent plus à l'aise avec les mathématiques et s'épanouissent dans les métiers scientifiques ou technologiques. Exemple de métiers : technicien informatique, gestionnaire de parc informatique, développeur...
Le CAP ou le lycée pro peut être une révélation pour ces étudiants dyslexiques. Quand le langage écrit n'est pas l'unique base du savoir, l'élève peut se révéler brillamment.
Les dyslexiques simplifient le complexe
Ils sont réputés pour être audacieux et avoir une capacité à rapidement prendre des décisions, capitalisant sur les opportunités plutôt qu'en se bloquant sur la complexité des choses.
Célèbres, talentueux et dyslexiques
Henri Ford, Albert Einstein, Thomas Edison, Gustave Flaubert, Pablo Picasso, Bill Gates, Steven Spielberg, Mika, Johnny Halliday, Keira Knightley, Orlando Bloom, Lewis Hamilton, Agatha Christie, Jamie Oliver, Richard Branson, Steve Jobs, Daniel Pennac, etc.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
L'anglais et le français sont des langues dites « difficiles » à apprendre. Ce sont en effet des langues irrégulières, sans règle simple concernant l'orthographe et la prononciation.
La dyslexie est reconnue comme un handicap. Très peu de salariés souffrant de ce trouble se définissent comme personnes handicapées.
Grâce à l'IRM anatomique, on observe dans le cerveau dyslexique une réduction du volume du cortex dans deux des régions liées à la lecture : l'aire frontale inférieure et l'aire pariéto-temporale (verte), mais pas dans la zone occipito-temporale (rouge) (Eckert 2004).
Des répercussions scolaires et professionnelles
Dysphasie, dyslexie, dyspraxie, les troubles Dys ont des répercussions tant dans la vie scolaire que professionnelle : lenteur dans l'exécution de certaines tâches, fatigue, erreurs de compréhension.
Plusieurs études suggèrent que la dyslexie est héréditaire.
La dyslexie est nommée « trouble spécifique d'apprentissage » par les organismes spécialisés et plusieurs professionnels parce qu'elle ne s'explique pas par d'autres problèmes plus larges, comme une déficience intellectuelle ou visuelle.
Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition.
1- Répéter à voix haute, à voix basse, dans sa tête, en chantant, devant la glace… 2- Réciter à quelqu'un d'autre. 3- Anticiper les questions qui seront posées : Essayer d'y répondre, d'abord avec la leçon puis en se rappelant. 4- Se faire confiance : Toujours se demander d'abord ce que l'on sait déjà.
La dyslexie est un trouble spécifique de l'apprentissage de la lecture et de l'orthographe qui touche de nombreuses personnes. Pour les dyslexiques, l'écriture et la lecture peuvent être des tâches particulièrement ardues et décourageantes.
En fait, beaucoup de gens souffrant de dyslexie ont une intelligence très supérieure à la moyenne et une portion non négligeable sont surdoués.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
La dyslexie phonologique entraîne une confusion des sons et une difficulté à les assembler pour former des mots. On observe aussi un problème de transcription des lettres en sons. Cela rend difficile la lecture de mots nouveaux, et pousse l'enfant à favoriser la lecture globale.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
La surcharge des tâches à réaliser tout au long d'une journée (lire, écrire, orthographier, écouter, comprendre…) provoque une fatigue cognitive.
L'analyse qualitative et quantitative des réponses à un questionnaire sur cent cinquante adultes dyslexiques âgés de 18 à 66 ans, a montré que pour 47% des sondés, la dyslexie devient un atout : la persévérance, l'organisation, l'empathie, sont des qualités forgées par leur trouble.
Un enfant dyslexique est incapable d'automatiser la lecture. Alors qu'il accède facilement au sens des mots présentés oralement, il n'arrive pas à identifier correctement les termes écrits. Il doit donc toujours se concentrer pour déchiffrer un texte et réfléchir à chaque mot qu'il lit.
Des études génétiques familiales sont en cours : il n'existerait pas un gène unique impliqué mais un "ensemble de gènes", ce qui explique la variabilité d'expression de troubles.
En schématisant, cela explique qu'un enfant dyslexique, même s'il est très intelligent, sera incapable d'apprendre que « b » et « a » font « ba », ou du moins de l'automatiser suffisamment pour pouvoir lire avec efficacité. En outre, la dyslexie s'accompagne aussi presque toujours d'une dysorthographie assez rebelle.