Une des principales limitations des greffes est le rejet du greffon. Cette réaction vient de la non-reconnaissance par l'organisme et son système immunitaire du tissu ou de l'organe transplanté. Le considérant comme étranger, les défenses naturelles vont le traiter comme un "ennemi".
Une fois le rejet diagnostiqué, comment le traiter ? Il existe des médicaments : les immunosuppresseurs. Ce sont des molécules qui touchent le système immunitaire pour empêcher toute réaction de rejet contre le greffon.
On utilise pour cela des médicaments dits « immunosuppresseurs ». Chaque patient greffé se voit administrer un traitement combinant plusieurs molécules avec différents modes d'action, qui conditionne sa survie et sa qualité de vie. La combinaison médicamenteuse est adaptée en fonction du type de greffe.
Il existe deux types de rejet : le rejet aigu, qui correspond à la réponse immunitaire décrite ci-dessus ; le rejet chronique, ou maladie chronique du greffon. Cela peut être un organe, un tissu ou encore des cellules. , qui apparaît plusieurs années après la greffe.
Le rejet de grefferejet de greffe est dû à une réaction immunitaire de l'organisme contre un corps jugé étranger.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
Les corticostéroïdes sont des médicaments que l'on peut inhaler, recevoir par voie orale, par voie topique ou par injection intraveineuse ou intramusculaire. Il s'agit d'hormones produites chimiquement qui sont très semblables au cortisol.
Le rejet hyperaigu est provoqué par des anticorps préexistants qui se fixent aux cellules endothéliales du greffon et activent le système du complément. Cela entraîne des modifications au niveau de l'endothélium avec coagulation intravasculaire, thrombose rapide des vaisseaux sanguins et infarctus du greffon.
Rejet aigu – rejet chronique
Après une greffe, le système immunitaire du receveur tend inévitablement à détruire le greffon, élément étranger à l'organisme.
Il faut être attentif au risque d'infection
La cortisone agit comme anti-inflammatoire et immunosuppresseur. Elle est d'ailleurs prescrite dans certaines maladies auto-immunes pour calmer les emballements des cellules immunitaires.
Diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, psoriasis, lupus érythémateux disséminé, vitiligo, maladie de Crohn, syndrome de Guillain-Barré…
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Pour pallier le manque de donneurs, l'âge limite des greffes, notamment rénales, se situe désormais autour de 72-75 ans.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
Quelles sont les conditions pour qu'une greffe réussisse ? Il faut : - D'une part, greffer un tissu ou un organe dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches de celles du receveur : c'est la compatibilité tissulaire. - D'autre part, maîtriser les phénomènes inéluctables de rejet.
La principale complication de la greffe d'organe est le phénomène de rejet. Ce rejet va dépendre essentiellement de la réaction immunologique du Receveur contre l'organe greffé.
Description : Le rejet humoral aigu (RHA) est une complication menaçante concernant la survie des greffons. Il est médié par des anticorps dirigés contre le système d'histocompatibilité HLA exprimés au niveau du greffon.
De nombreuses maladies sont susceptibles de causer des lésions pulmonaires durables. Une greffe est envisagée lorsque toutes les autres possibilités de traitement ont été épuisées et que le ou la patient∙e est tributaire d'un apport artificiel d'oxygène ou d'une ventilation artificielle.