Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l'espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d'écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres.
Enfin, parmi les hommes, un ouvrier sur deux n'atteindrait pas 80 ans, contre un cadre sur trois. Les natures-mêmes des professions exercées expliquent en partie ces écarts. En effet, les cadres ont moins d'accidents, de maladies ou d'expositions professionnels que les ouvriers.
Les dix pays du monde où l'espérance de vie est la plus basse sont tous situés en Afrique subsaharienne. Guerres et épidémies ajoutent leurs effets à la pauvreté et à la malnutrition.
Seules les 30% les plus modestes (moins de 1 300 euros de revenus mensuels) vivent en moyenne moins âgées. Plusieurs facteurs expliquent la longévité des femmes : consommation moindre d'alcool, meilleur suivi médical, plus faible exposition aux risques professionnels.
Dans les pays à plus haut revenu, les maladies non transmissibles sont à l'origine de la différence d'espérance de vie entre homme et femme. Là encore, les experts de l'OMS estiment que cet écart pourrait être réduit par un effort sur les facteurs environnementaux comme l'obésité, le tabagisme ou la pollution.
On le sait, certains facteurs évidents réduisent l'espérance de vie. La pollution atmosphérique, une mauvaise hygiène de vie, tout cela ne va pas nous faire vivre plus longtemps ! Mais saviez vous que trop regarder la télé ou rester trop longtemps assis participent également à réduire notre longévité ?
Les facteurs qui influencent l'espérance de vie sont nombreux : géopolitiques : conflits, guerres, instabilité politique. sanitaires : épidémies, accès et salubrité de l'eau, accès aux soins, progrès de la médecine, hygiène, accès à l'alimentation et conservation de celle-ci.
Les pays ayant les plus faibles espérances de vie sont la Centrafrique, le Lesotho, le Tchad, la Sierra Leone, et le Nigeria. À l'échelle mondiale, l'espérance de vie est de 72,38 ans en 2017, contre 67,55 ans en 2000, 62,84 ans en 1980 et 52,58 ans en 1960.
Hong-Kong se place en tête du classement avec 88,1 ans pour les femmes et 82,3 pour les hommes.
L'espérance de vie en bonne santé évalue, à la naissance, le nombre d'années qu'une personne peut compter vivre sans souffrir d'incapacité dans les gestes de la vie quotidienne. L'indicateur est construit à partir de l'enquête européenne sur les conditions de vie (SILC).
Entre le tabagisme, l'obésité ou encore le dérèglement climatique, la progression de l'espérance de vie pourrait s'enrayer, relate « Ouest-France » ce mardi. En 2020, première année de l'épidémie de Covid-19, près de 670 000 personnes sont mortes toutes causes confondues, soit 9 % de plus que l'année précédente.
Mais il existe aussi des explications sociales, c'est-à-dire principalement environnementales et comportementales, à l'espérance de vie plus élevée des femmes. Avant tout, les hommes fument plus, boivent plus, mangent moins bien, se droguent plus et conduisent plus dangereusement.
Si la femme la plus âgée du monde, Kane Tanaka, 118 ans, vient du Japon, Emilio Flores Marquez (113 ans) serait l'homme le plus âgé et vit à Porto Rico. Lucile Randon, 118 ans le 11 février 2022, est quant à elle notre vice-doyenne de l'humanité. Alors, où s'installer pour vivre vieux ?
Plusieurs facteurs sont en cause. Tout d'abord, les ouvriers exercent des professions par nature plus risquées que celles des cadres. Avantagés par leur niveau de vie, les cadres consultent davantage de médecins et de spécialistes.
Si toutes les catégories sociales ont connu une amélioration de leur espérance de vie à 35 ans, ce sont toujours les cadres et professions intellectuelles supérieures qui ont l'espérance de vie la plus longue, atteignant 47,2 ans chez les hommes et 51,7 ans chez les femmes.
Une horloge biologique contrariée
Cela serait dû à la difficulté du corps à s'adapter au changement d'horaires. Il ressort en effet qu'en régime de nuit, la sécrétion d'hormones du sommeil (mélatonine) se fait au petit matin plutôt que le soir pour ceux qui parviennent à s'adapter.
Le secret de la longévité des centenaires est une vie active, physiquement comme socialement, et la recherche du plaisir. L'alimentation saine et sans excès est le principal point commun des centenaires, on estime que notre assiette est responsable à 30 % de notre longévité.
En 2016, celle-ci atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Alors que la France occupe l'une des meilleures places en matière d'espérance de vie à la naissance, elle est assez proche de la moyenne européenne pour l'espérance de vie en bonne santé.
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
Données Eurostat
Le record est détenu par la communauté de Madrid avec une espérance de vie de 87,8 ans. Trois régions de ce Top 10 se trouvent en France : la Corse, l'Île-de-France et la région Rhône-Alpes, selon des données Eurostat.
Si la plupart d'entre nous peuvent espérer vivre jusqu'à environ 80 ans, certaines personnes défient les attentes et vivent plus de 100 ans. Dans des endroits comme Okinawa, au Japon, et la Sardaigne, en Italie, on trouve de nombreux centenaires.
L'espérance de vie à la naissance représente la durée de vie moyenne d'une génération fictive soumise aux conditions de mortalité par âge de l'année considérée.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'espérance de vie à la naissance augmente fortement, principalement grâce aux progrès médicaux contre les maladies infectieuses [Meslé, 2006] : plus de 6 mois sont gagnés chaque année en moyenne entre 1947 et 1957.
Des hausses liées aux progrès de la médecine
Tout d'abord, l'évolution impressionnante de l'espérance de vie lors de ces dernières décennies est liée à la fin des conflits (1914-1918 et 1939-1945) et des grandes crises (famines, épidémies), ainsi qu'aux progrès de l'hygiène et de la médecine.