Quel est l'impact de l'exploitation des terres rares sur l'environnement ? Lors de l'extraction et du raffinage des terres rares, des éléments toxiques sont rejetés dans l'environnement : des métaux lourds, de l'acide sulfurique, et même de l'uranium.
Comme nous l'avons vu plus haut, l'utilisation d'eau contaminée par l'activité minière d'extraction ou de séparation des terres rares peut également avoir de graves conséquences pour la santé (leucémie, malformations).
En outre, du fait que l'extraction de ces ressources impacte fortement l'environnement (cours d'eau, nappes phréatiques, sols, etc.), les populations locales sont surexposées à des risques sanitaires et des problèmes de santé tels qu'une augmentation du nombre de cancers.
Les conditions d'extraction des métaux rares et leurs conséquences environnementales font polémique : rejet de déchets toxiques, pollution des nappes phréatiques, manque de protection des ouvriers, atteinte à la fertilité des sols, déforestation, pertes de biodiversité, contamination de l'eau, des sols, de l'air et des ...
Les terres rares y sont principalement exploitées selon une technique appelée « lixiviation en tas ». Malheureusement, cette technologie produit une grande pollution, due au drainage minier acide. Ce phénomène spontané est généré par l'oxydation des sulfures (par exemple, la pyrite) contenus dans les roches ou résidus.
Quel est l'impact de l'exploitation des terres rares sur l'environnement ? Lors de l'extraction et du raffinage des terres rares, des éléments toxiques sont rejetés dans l'environnement : des métaux lourds, de l'acide sulfurique, et même de l'uranium.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.
Le cyanure et le mercure contaminent les sols et les nappes phréatiques à jamais. Mêmes lorsque les mines d'or sont fermées, les gravats traités au cyanure émettent des acides sulfuriques toxiques pendant des décennies. L'extraction aurifère industrielle nécessite par ailleurs des quantités d'eau astronomiques.
Le Japon consomme 32 000 tonnes de terres rares chaque année. L'Europe consomme 13 000 tonnes de terres rares chaque année. Le reste de l'Asie consomme 5 000 tonnes de terres rares chaque année. Le terbium et l'yttrium font partie des terres rares les plus ardues à trouver et parmi les plus chères.
Les ETR sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles, notamment l'électronique, l'énergie propre, l'aérospatial, l'automobile et la défense. La fabrication d'aimants permanents représente la plus grande et la plus importante utilisation finale des ETR, soit 29 % de la demande prévue en 2020.
émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre (qui aggravent le réchauffement de la planète); appauvrissement de la couche d'ozone; détérioration de la qualité de l'air; smog (notamment particules et ozone troposphérique);
Destruction des paysages ; Déforestation ; Pollution de l'eau (marée noire) ; Pollution de l'air par rejet de gaz à effet de serre.
Les différents problèmes environnementaux
la pollution de l'air. l'épuisement des ressources. la disparition massive des espèces végétales et animales. l'épuisement de la biodiversité
Le prix du Tb, la plus chère des terres rares, s'est établi à 1 709,5 US$/kg contre 660,8 US$/kg en 2020, soit une hausse de 158 %, tout comme le Dy (+ 55,7 %) à 527,1 US$/kg, tandis que le Pr et le Nd sont passés respectivement de 93,6 US$/kg à 122,9 US$/kg (+ 31,3 %) et de 61,3 US$/kg en 2020 à 120,9 US$/kg en 2021 ...
Les nuisances générées par l'exploitation des carrières sont nombreuses : rejets de poussières dans l'air, contamination des eaux de surface ou souterraines, impacts sur la faune et la flore, dégradation des sols.
Connaissez-vous les terres rares ? Elles désignent 17 métaux : le scandium, l'yttrium, et quinze autres qui font partie de la famille des lanthanides (lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium ou encore lutécium).
Leur nom français vient sans doute d'une traduction approximative de l'anglais. L'appellation rare-earth elements aurait pu être traduite par « éléments rares sur Terre » ou « éléments terrestres rares ». En anglais on trouve aussi le sigle REY signifiant rare-earth elements and yttrium.
Malgré leur nom, les éléments constituant les terres rares ne sont pas rares. Le plus abondant, le cérium, est plus répandu dans l'écorce terrestre que le cuivre, le plus rare, le thulium, est 4 fois plus abondant que l'argent (voir le tableau ci-dessous).
Les terres rares sont des métaux particulièrement convoités, car indispensables à la fabrication de nombreux objets de consommation courante (téléphones portables, écrans plats LCD...) mais aussi dans les technologies vertes (cellules photovoltaïques, batteries de véhicules électriques, éclairage basse consommation...) ...
“Le drainage d'acide minier est considéré comme l'une des menaces les plus graves pour les ressources en eau. Une mine avec drainage d'acide minier a le potentiel pour des impacts dévastateurs à long terme sur la vie aquatique, les cours d'eau et les ruisseaux.
Indispensables au développement économique et au bien-être, l'extraction et l'utilisation des matières premières sont également à l'origine d'impacts environnementaux importants : émissions de gaz à effet de serre et autres polluants dans l'air, l'eau et les sols, atteintes à la biodiversité, consommation d'énergie et ...
Un impact local positif
En parallèle, de nombreuses études ont mis en exergue les effets négatifs de l'exploitation des ressources naturelles sur la pollution, la santé, la déforestation, l'augmentation du clientélisme ou des détournements de fonds publics dans les municipalités ou elles sont exploitées.
L'exploitation non durable des ressources naturelles dégrade des zones de vie des populations humaines et altère leur santé. Elle détruit aussi des écosystèmes entiers et perturbe leur fonctionnement global, ainsi que tous les services écosystémiques qu'ils assurent.
En effet, l'exploitation intensive des ressources de la Terre est l'un des 5 facteurs d'érosion de la biodiversité avec la fragmentation des habitats, le changement climatique, les pollutions et l'introduction d'espèces envahissantes.