Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc. Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l'état et à la situation de la personne.
Une personne présentant des troubles intellectuels ou cognitifs se heurte à des problèmes de réflexion et de conceptualisation, et éprouve des difficultés à s'exprimer.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
Il peut s'agir de psychoses (schizophrénies, la paranoïa..), de névroses comme les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les phobies ou les troubles anxieux (dont les addictions) ou encore de troubles de l'humeur (dépressions, troubles bipolaires).
La loi du 11 février 2005 reconnaît différents types de handicap dont le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif et psychique.
Le handicap mental ne se guérit pas, mais une action éducative, thérapeutique et pédagogique adaptée peut en réduire les conséquences et apporter à la personne qui en est atteinte la plus grande autonomie possible.
Le handicap psychique, en n'affectant que la mise en œuvre des capacités intellectuelles, n'en altère pas leur qualité intrinsèque. A l'inverse, une personne souffrant d'un handicap mental (par exemple suite à une anoxie néonatale) ne présentera pas nécessairement de handicap psychique.
DEFINITION & ORIGINES DU HANDICAP MENTAL
Ses origines peuvent être d'ordre génétique, congénital, accidentel… Le handicap mental, même s'il est souvent acquis dès la naissance ou la petite enfance, peut survenir dans d'autres circonstances, par exemple à la suite d'une maladie ou d'un accident.
Ainsi, maladies mentales, maladies psychiatriques, troubles mentaux, troubles psychiques sont des termes différents pour dire la même chose. Les maladies mentales sont actuellement classées par symptômes, en ne tenant pas compte du contexte d'émergence de ces symptômes.
La déficience mentale se traduit par un retard du développement psychomoteur (marche, propreté, langage) ou, plus tardivement, par une inadaptation scolaire. Ce diagnostic ne sera retenu qu'au terme d'un bilan somatique et psychométrique approfondi. Le bilan somatique cherche une maladie physique curable.
Qu'est-ce que le déficit intellectuel ? Le déficit intellectuel, encore appelé retard mental, est un trouble caractérisé par un fonctionnement cognitif global inférieur à la moyenne, apparaissant dès l'enfance. Dans la vie courante, le déficit intellectuel peut se manifester de différentes façons selon sa sévérité.
Ce qui caractérise une personne handicapée est donc la gravité et la persistance dans le temps de son incapacité ainsi que les risques de rencontrer des obstacles dans son quotidien. Pour sa part, le terme « personne en situation de handicap » réfère au modèle conceptuel du processus de production du handicap.
Les déficiences associées les plus fréquemment déclarées sont les déficiences viscérales et métaboliques (46 % de la population des déficients visuels), les déficiences motrices (43 %), les déficiences intellectuelles ou du psychisme (41 %) ainsi que les déficiences auditives (35 %).
Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision… Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l'état et à la situation de la personne.
L'article 1 définit ainsi une personne handicapée : « Toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l'accomplissement d'activités courantes ».
Maladie de Parkinson, d'Alzheimer, diabètes de type 1 et 2, insuffisances cardiaques graves… ces maladies font partie de la liste des 30 affections de longue durée (ALD) exonérantes reconnues par le ministre de la Santé.
Quelques exemples : le diabète, les hépatites, le cancer, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, le sida, les rhumatismes, la sclérose en plaques, les allergies, la narcolepsie, l'épilepsie, l'asthme, les maladies « rares » ou « orphelines » …
Conditions d'incapacité
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
La RQTH est un dispositif dont vous pouvez bénéficier si vous souffrez d'un handicap, d'une maladie chronique (asthme, diabète, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, hépatite) ou d'un problème de santé ayant des répercussions au travail (problème de vue, troubles auditifs, dépression, rhumatisme, allergie à ...
Si vous avez été reconnu handicapé pendant plusieurs années, vous avez peut-être la possibilité de partir à la retraite avec un taux maximum (c'est-à-dire 50% du salaire annuel moyen que l'on soit ou non en situation de handicap) dès l'âge de 55 ans, soit bien avant l'âge légal qui se situe aujourd'hui à 62 ans.