L'idée principale de l'existentialisme est que l'existence précède l'essence. Cela signifie que les êtres humains n'ont pas de valeur avant leur existence : ni valeur, ni bonté, ni but. Il n'y a pas de raison fondamentale de notre existence. Au début, nous existons, puis nous devenons les êtres distincts.
Opposé aux grands systèmes philosophiques et englobant des vues d'une grande diversité, l'existentialisme se caractérise par des grands thèmes liés à une préoccupation majeure : l'existence individuelle déterminée par la subjectivité, la liberté et les choix de l'individu.
L'existentialisme athée nécessite un combat contre la peur de la mort sans avoir à espérer être sauvé par un dieu, et sans recours à une quelconque force surnaturelle ou réincarnation.
La conscience humaine, selon Sartre, est pouvoir de néantisation et liberté : elle s'oppose en tout point à l'en-soi, l'être plein, massif et opaque des choses. Ainsi, condamné à une liberté absolue, l'homme doit-il inventer son chemin.
L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
De là le premier principe de l'existentialisme : l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait 2. Pour les objets c'est l'inverse. Sartre prend l'exemple du coupe papier ; il existe un concept de coupe papier qui définit une certaine utilité, une fonction précise de cet objet. C'est son essence, ce qu'il est.
Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
Partie du Danois du 19e siècle, Søren Kierkegaard, premier auteur à l'avoir défendu sans le nommer ainsi - l'existentialisme - cette philosophie avait pour principe de s'opposer au système ; la réalité - qu'oublie toujours la philosophie - n'est pas un système logique, c'est au contraire, une subjectivité individuelle ...
Quatre griefs principaux. On accuse l'existentialisme 1) de décourager les hommes à agir (quiétisme) ; 2) d'avoir une vision négative de l'homme (pessimisme) ; 3) d'être une philosophie individualiste ; 4) de conduire au relativisme moral.
Pour l'existentialisme, « l'existence précède l'essence » : Sartre reproche aux philosophes de n'avoir pas interrogé l'existence comme telle et d'avoir oublié l'historicité de l'homme. Il affirme en effet la nécessité d'inverser le rapport traditionnel entre essence et existence.
Définition de l'existentialisme
L'existentialisme moderne est un courant de pensée philosophique et littéraire qui donne la primauté à l'existence vécue et individuelle, à la liberté de l'homme et à sa vocation à décider lui-même de sa propre existence.
La thèse de la conférence tient en une phrase : la philosophie existentialiste est une philosophie humaniste, qui place la liberté humaine au-dessus de tout. Ou, comme le dit Sartre en termes philosophiques : “l'existence précède l'essence“.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu'ils dépendent du jugement d'autrui ». Si on résume et simplifie, l'enfer c'est les autres parce qu'ils sont des miroirs déformants de nous-mêmes. Déformants car nous avons de mauvais rapports entre nous.
1/ Autrui comme sujet
Mais pour cela, l'amour doit être réciproque. Mais une fois que je suis aimé, autrui m'éprouve à nouveau comme subjectivité. L'amour est donc une passion inutile sur le plan ontologique car c'est nécessairement un échec. L'amour renvoie à la volonté du Pour-soi d'être En-soi.
L'existentialisme, c'est, schématiquement, l'idée que l'on n'existe que par ses actes. L'absurde, c'est le sentiment, l'intime conviction que la vie n'a pas de sens. L'existentialisme, lui, cherche bien un sens à la vie...
L'intéressant à vivre est l'importance d'exister. Cela explique, de manière anecdotique, que pour être intéressant il faut d'abord porter en soi l'émotion qui fait trouver la vie intéressante. Et à l'inverse, n'être pas intéressant c'est s'intéresser à ce qui ne l'est pas vraiment.
Pour les essentialistes, comme Avicenne, l'essence précède l'existence et se déduit d'elle tandis que pour l'existentialisme, en particulier celui de Sartre, l'existence précède l'essence, l'homme étant libre de se définir : il est ce qu'il se fait être.
Par conséquent l'Homme n'est pas vraiment libre puisque c'est son Inconscient qui le contrôle, le fait désirer des objets du désir ou le pousse à faire des choix (qui peuvent même être rationnels mais imposés par l'Inconscient).
L'existentialisme est le produit d'un climat négatif et pessimiste qui s'est constitué sous l'influence de divers éléments : la crise économique en 1929, la guerre destructive, l'angoisse et les progrès techniques qui réduisent l'individu à un individu producteur.
Steve Jimenez, « l'homme le plus libre du monde »
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.