Mise à l'écart de la vie sociale ou familiale. Perte de concentration, de mémoire. Léthargie, manque de motivation. Stress, anxiété, réactions démesurées.
Son corps et son état mental, le produit qu'elle consomme et le contexte influencent son expérience de consommation. Ces éléments se combinent pour former ce qu'on appelle la loi de l'effet.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est très important chez les ados.
Les addictions liées à une substance
la consommation excessive d'alcool ; l'usage dérivé de médicaments (morphine, anti-douleur, stimulant sexuel, anxiolytiques, etc.) ; le recours à des drogues illicites (cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines, dérivés de synthèse tels que méthamphétamine, chemsex, etc.).
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt. Elle augmente le taux de dopamine (système de récompense du cerveau) de 200 %, ce qui la rend hautement addictive.
En 2007, David Nutt et ses collègues ont ainsi interrogé des experts en addictologie et ont fait d'intéressantes découvertes. L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3.
En France, le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée avec près de 5 millions de personnes (11-64 ans) en ayant consommé dans l'année, suivi de la cocaïne (600 000) et la MDMA/Ecstasy (400 000). Quelle que soit la substance, les hommes sont plus consommateurs que les femmes.
Les effets, les risques et les dangers des drogues varient suivant les substances et l'usage qu'on en fait. Risques psychiques : – Difficultés de concentration, – Troubles de la mémoire, – Déformation de la perception de la réalité, – Nervosité, agressivité, – Anxiété, dépression, – Risque de suicide.
Tous les usages de drogues trouvent leur origine dans la recherche de bien-être ou de mieux-être. En intervenant directement dans le système nerveux central, siège de nos états émotionnels et affectifs, les produits psychoactifs déclenchent ou amplifient des sensations de plaisir ou de soulagement.
Toutes les sept minutes, en moyenne, une personne meurt des effets de ce produit de synthèse peu onéreux, cinquante fois plus létal que l'héroïne, créé à l'origine pour soulager les patients atteints d'un cancer.
Sautes d'humeur, excitation, colère, hostilité, dépression. Mensonges et vols à répétition. Refus d'admettre les effets néfastes de la drogue. Refus de voir des amis de longue date ou des personnes qui pourraient remarquer un changement de comportement.
Mais, effectivement, il y a un rôle majeur des émotions dans le glissement vers une conduite addictive, en plus de tout ce qui est neurobiologique, facteurs environnementaux et ce qui est en lien avec la personnalité du sujet : antécédents familiaux, génétique, troubles psychologiques.
On peut continuer à se droguer pour le plaisir, ou parce que cela fait partie de notre vie sociale ou de notre culture. On parle alors d'usage récréatif de drogues. Parfois, l'usage de drogues peut devenir une partie importante de la vie, en raison de problèmes affectifs, psychologiques ou sociaux.
Il existe plusieurs types d'addictions : les addictions aux produits (tabac, alcool, cannabis etc.) et les addictions sans produit (écrans, jeux d'argent et de hasard, etc.).
Le crystal meth est la déclinaison la plus pure de méthamphétamine sous forme de cristaux, de capsules, de comprimés ou de poudre. Sur le cerveau, le crystal meth à trois effets.
Ce qui fait de la France le leader européen de la consommation de cannabis, loin devant le Danemark (38,4 %) et l'Espagne (37,5 %). Un million de Français fumerait quotidiennement. Plus inquiétant encore alors que le cannabis agit sur le développement du cerveau, 3,9 % des 15-34 ans disent en consommer chaque jour.
Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres. Les sons, les couleurs et les émotions sont plus intenses.
A plus long terme, la consommation régulière peut conduire à l'installation d'une dépendance. Elle peut être associée à des difficultés sociales et économiques et favoriser le développement de troubles psychiatriques.
Ils peuvent prendre la forme d'anxiété, d'agitation, d'irritabilité, d'insomnie, de cauchemars…Sur le plan physique, des sueurs, des tremblements, une accélération du rythme cardiaque, des nausées ou des vomissements peuvent apparaître.
Parler avec compassion ; écouter sans juger
Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger de quelque façon que ce soit.
Généralement, le deuxième ou troisième jour de sevrage est le plus compliqué lorsqu'on arrête de fumer.
Adam Winstock, le fondateur de Global Drug Survey, ne semble pas surpris. «Les champignons magiques sont l'une des drogues les plus sûres du monde», explique-t-il au Guardian. Selon lui, le seul danger est qu'ils peuvent être confondus avec des champignons toxiques.
Le crack. Si on mélange cocaïne, ammoniaque et bicarbonate de soude, on obtient du crack. Paradoxalement, il est plus chargé en cocaïne pure que la cocaïne qui se vent habituellement, donc ses effets sont très puissants et la descente est dure pour le consommateur qui devient immédiatement dépendant.