Cette signification eschatologique de l'eucharistie est renforcée par le double fait de la présence réelle du corps et du sang du Christ et du mode de cette présence sous le signe du pain et du vin, c'est- à-dire d'une nourriture et d'une boisson. Ces deux aspects de l'eucharistie doivent être envisagés simultanément.
Bénédiction, anamnèse et action de grâces.
Épiclèse et unité de l'Église : c'est dire la même chose. Voici, donc, le fruit de l'eucharistie, ou sa « res » : une sanctification des participants, si profonde qu'elle arrive à les changer et à les transformer en corps du Christ.
« Quand tu t'approches, ne t'avance pas les paumes des mains étendues, ni les doigts disjoints ; mais fait de ta main gauche un trône pour ta main droite, puisque celle-ci doit recevoir le Roi, et dans le creux de ta main, reçois le corps du Christ, en disant « Amen ».
Concrètement, comment se déroule une eucharistie ? Après la prière prononcée par le prêtre (Prière eucharistique) au nom de l'assemblée, les baptisés sont invités à s'approcher de l'autel pour recevoir le Corps de Jésus-Christ. Parfois on peut recevoir la communion sous les deux espèces : le pain et le vin consacrés.
Les hosties ne sont composées que de deux ingrédients, de l'eau et de la farine, mais derrière se cache un long processus de fabrication. Après le pétrissage, il faut cuire la pâte dans un four pour la transformer en longues plaques croquantes. « Les pains d'autel peuvent être de deux couleurs : blanche ou dorée.
Ces repas se caractérisaient par la présence du pain et du vin, à titre symbolique.
Qui doit prendre l'Eucharistie ? Dans l'Église catholique, seuls ceux qui sont en état de grâce, c'est-à-dire sans aucun péché mortel, peuvent recevoir l'eucharistie.
L'hostie, dans les rites liturgiques chrétiens, est du pain sans levain que l'officiant consacre pendant la célébration de l'Eucharistie pour le partager avec les fidèles au cours de la communion.
Pour les jeunes enfants, le prêtre verra avec les parents si l'enfant est apte à recevoir Jésus Eucharistie. Bien sûr, lorsqu'un enfant va au catéchisme, il lui est proposé de communier pour la première fois au cours de l'une de ces années. Mais l'itinéraire de chacun est unique!
C'est Pâques, et la fête chrétienne est synonyme de bonne chère. D'autant qu'elle vient clore la période de carême, un temps d'abstinence de quarante jours, pratiqué en mémoire du jeûne de Jésus dans le désert et avant lui, de Moïse sur le mont Sinaï.
1. Acte de l'Église qui renouvelle le geste du Christ à la dernière Cène. 2. Sacrement qui, selon la doctrine catholique, contient réellement le corps et le sang du Christ sous les apparences du pain et du vin.
Le déroulement est le même qu'une messe d'enterrement, mais il n'y a pas d'eucharistie. La cérémonie est donc plus courte, mais cela ne retire rien à la solennité ou à l'importance de la célébration.
Il participe étroitement à la liturgie de la messe : il proclame l'Évangile, il peut faire l'homélie, il reçoit les offrandes des fidèles, met le vin dans le calice et y ajoute l'eau, élève le calice à la doxologie, il invite au geste de paix et envoie l'assemblée à la fin de l'Eucharistie.
le péché mortel, dont la matière est grave (ex. violence, adultère, vol important...) et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré. Cet acte coupe totalement celui qui le commet de la grâce divine, plaçant ainsi l'âme en état de mort (c'est-à-dire séparée de Dieu) jusqu'à son absolution.
Aujourd'hui, la relique du Saint Sang est toujours conservée dans une fiole à l'abbaye bénédictine de la Sainte-Trinité.
La doctrine de l'Eglise catholique interdit en effet l'accès aux sacrements comme la communion ou la confession aux divorcés remariés, estimant que leur nouvelle union est une trahison devant Dieu de leur premier -- et unique -- conjoint.
Le jeûne eucharistique est une pratique des Églises catholique et orthodoxe consistant à s'abstenir de nourriture dans le temps qui précède la participation à la messe, par respect pour la communion au Corps du Christ qui a lieu vers la fin de la cérémonie.
« La communion sacramentelle peut ne pas être possible pendant un très long intervalle à cause des différentes infirmités que Dieu envoie à sa créature pour l'éprouver, mais cette privation, lorsqu'elle ne dépend pas de nous, n'empêche pas la sainteté.
En vertu de leur ordination, les prêtres sont les seuls ministres qui peuvent valablement célébrer le sacrement de l'Eucharistie, in persona Christi, agissant en la personne du Christ.
Il ne s'agit plus seulement de la Parole de Dieu écrite, mais de la Parole de Dieu faite chair réellement. De ce fait, l'assemblée se lève, car se lever, c'est se redresser tel le paralysé grabataire remis sur ses pieds par Jésus (Lc 5,25). C'est aussi l'attitude du Christ ressuscité.
Parmi les luthériens, la pratique du signe de croix a été majoritairement retenue. Par exemple, dans le Petit Catéchisme de Luther, il est recommandé avant les prières du matin et du soir.
C'est un pain que les Juifs font cuire durant la fête de Pessa'h (Pâque juive) en souvenir de leurs ancêtres qui selon la tradition juive, se nourrirent de pain sans levain dans leur hâte à quitter l'Égypte, où ils étaient retenus en esclavage.
Comment sont-ils devenus ronds ? Cela reste un mystère pour sœur Sabine, du monastère Sainte-Claire de Cormontreuil (Marne), qui rappelle toutefois que durant une partie du Moyen Age, les hosties ont été confectionnées par les oubloyeurs, des fabricants d'oublies, un biscuit rond très répandu à l'époque.
A quel âge l'enfant baptisé découvre l'hostie ? Le jeune pratiquant fait sa communion entre « 8 et 10 ans », « au bout de 2 à 3 ans de catéchisme ». La profession de foi (qui n'est pas un sacrement) a lieu, elle, quand le fidèle est en « 6e-5e », vers 11-12 ans.